ÉDITION DOUBLE : 1) FRANCHEMENT MONSIEUR MASSARD! ACTE IV ; 2) ALI BONGO INJECTE 200 MILLIARDS GABONAIS DANS ERAMET
FRANCHEMENT MONSIEUR MASSARD! ACTE IV: LA LETTRE D'UN PARENT PERPLEXE
Monsieur Massard, dans l'édition de ce jour nous vous livrons la lettre d'un parent d'étudiants se trouvant en France, l'un boursier et l'autre pas. Nous vous laissons l'apprécier dans son intégralité. Le reformatage et l'enlèvement des noms ont été les uniques retouches.
Merci á l'administrateur de ce site pour l'invitation à témoigner sur les récentes décisions de la commission de la direction générale des bourses et stages, de supprimer massivement la bourse des jeunes gabonais qui poursuivent leurs études.
Je m'appelle xxxxxxxx (censure de Gabon Enervant), employé cadre dans une société de la place de Libreville. Mon épouse, elle aussi cadre dans une société á Libreville, et moi avons 3 enfants. Deux de plus de 20 ans qui poursuivent leurs études en France et le dernier de 15 ans qui est dans un lycée de la place. La maison dans laquelle nous habitons nous appartient, Dieu merci, pas de loyer à payer. J'ai un véhicule de service et mon épouse à son propre véhicule. Nous avons un autre bien immobilier qui est location. Tout compte fait, notre foyer a des revenus mensuels confortables.
Je viens intervenir á cause de ce qui a été dit à la télévision, par les membres de la commission de la DGBS. Ils ont fustigé les parents qui envoient leurs enfants en France, au lieu de les envoyer dans les universités locales. L'un des membres de la commission de la DGBS a été jusqu'à dire: "mieux vaut un petit chez soit qu'un grand chez les autres".
Laissez moi vous dire ceci: j'ai moi-même été étudiant á l'université de Libreville avant de finir mes études en France avec mon épouse. Nous connaissons le système. Ce n'est pas par excentricité que nous avons décidé d'envoyer nos enfants en France après le bac. Si nous avions plus de moyens, nous les aurions envoyés au Canada ou aux Etats-Unis. Ma première fille a eu le bac en 2005. Bonne étudiante, ses résultats scolaires lui ont permis d'avoir une bourse pour la formation qu'elle avait choisie. Mais les services de la DGBS lui donnèrent cette bourse pour une destination d'Afrique de l'Ouest. Nous avons enquêté et la fameuse école qui avait des conventions avec le Gabon en Afrique de l'Ouest, ne nous inspirait pas confiance. Nous avons demandé á la DGBS de reconsidérer cette orientation vu la qualité de l'élève. Mais on nous a répondu que la décision était irrévocable. Nous avons donc décidé d'envoyer, à nos propre frais, notre fille en France dans une école reconnue pour son sérieux. Nous avons fait le chemin de croix des papiers au consulat de France á Libreville: la préinscription, le passeport, la garantie de domicile, l'attestation bancaire, le billet d'avion. Une fois le visa long séjour avec mention étudiant, obtenu, j'ai dû accompagner ma fille en France, où nous attendaient d'autres difficultés: ouverture d'un compte en banque qui exige d'avoir le titre de séjour, alors que la délivrance de la carte de séjour est conditionnée par la présentation du relevé d'identité bancaire; payer la caution pour le logement par chèque alors qu'on n'a pas encore de compte en France; et ainsi de suite. Ma fille est aujourd'hui en Master et compte s'inscrire en doctorat. Nous avons consenti d'énormes sacrifices pour permettre à notre fille d'apprendre dans de bonnes conditions. Quand notre fils cadet a eu le bac en 2008, il a été plus chanceux ayant choisi une orientation dont la formation n'est pas possible en Afrique, en dehors de l'Afrique du Sud. La bourse lui a été accordée pour la France. Nous avions donc 2 enfants en France, un garçon qui fut bénéficiaire de la bourse et sa sœur qui ne l'était pas. Pour les soutenir financièrement, nous leur envoyons de l'argent tous les mois, la somme est ajustable en fonction des besoins. Apprendre en France n'est pas donné, même avec la bourse.
Mais le problème arrive quand la dernière commission de la DGBS a décidé de supprimer la bourse à mon fils. Mon fils vient de finir son cycle de prépa et a réussi à l'examen d'une école. Tous les résultats complémentaires ont été associés à son dossier qui fut initialement transmis à la DGBS bien avant la date limite du 30 Avril 2010. Nous ne comprenons pas pourquoi cette suppression. Il n'y a ni échec, ni changement d'orientation car mon fils fait exactement ce pourquoi la bourse lui a été attribuée. Sa filière commence par 2 années préparatoires avant un concours pour une des écoles affiliées. Toutes ces informations sont contenues dans son dossier. Nous ne sommes pas exigeant pour la bourse car nous avons réussi à scolariser notre fille sans la bourse. Néanmoins, nous voulons connaitre les critères qui auraient pesés dans la décision de suppression de la bourse de notre fils.
Si après les recours, la décision de la DGBS est de maintenir la suppression, nous n'auront pas d'autres choix que de prendre en charge la totalité de la scolarité de mon fils. Cela nous coutera plus cher mais nous sommes prêts á nous serrer la ceinture encore un peu plus. Ceux qui parmi les membres de la commission de la DGBS, disaient á la télévision, que nous envoyons nos enfants en Europe par caprice ou snobisme, s'agrippent á un faux argument. Des parents comme nous, aimons nos enfants et voulons leur offrir une éducation qui va les rendre concurrentiels sur le marché du travail international. Nous voulons que nos enfants aient la possibilité de recevoir une formation qui internationalise leurs compétences.
Merci de m'avoir prêté votre site et je vous tiendrai informés de l'issue du recours de mon fils.
Que Dieu nous protège.
XXXXXXX XXXXXX XXXXXXXX (censure de Gabon Enervant)
Ali Bongo pompe 300 millions d'Euros (environ 200 milliards de francs CFA) dans Eramet
Ci-dessous, le communique de l’AFP concernant la transaction (autorisation de publier obtenue)
ERAMET, entreprise spécialisée dans l’extraction, la production et la commercialisation de métaux non ferreux, vient de trouver un accord avec l’Etat du Gabon pour une entrée au capital du groupe français. L’accord de principe devrait porter sur une prise de participation comprise entre 4 et 5%, soit un montant d’environ 300 millions d’euros. Malgré la volonté récente d’Areva de céder ses titres, le Gabon semblerait plutôt opter pour des achats en direct sur le marché. Ce nouvel entrant au capital d’Eramet pourrait bien marquer un tournant majeur dans la stratégie du groupe qui devrait bénéficier d’un retour de la confiance des investisseurs en quête de bonnes nouvelles. Graphiquement, en données hebdomadaires, malgré une hausse de plus de 120 % depuis les plus bas de 2008, la tendance du titre semble indécise. Il convient de noter que cette hausse fait suite à la correction observée durant l’année 2008. Toutefois, le passage des cours au-dessus de la moyenne mobile à 100 semaines pourrait sonner le retour d’une dynamique haussière de long terme. Un prochain test de la résistance des 290 EUR n'est donc pas à exclure. La confirmation de ce scénario se fera en cas de franchissement des cours au-dessus des moyennes mobiles à 20 et 50 semaines. A plus court terme, le récent rebond sur le support des 203.90 EUR, semble marquer la fin d’une phase de correction entamée depuis les plus hauts de 2010. Malgré des cours qui oscillent sous les moyennes mobiles à 50 et 100 jours, le franchissement de la moyenne mobile à 20 jours milite en faveur d'un franchissement de la résistance des 230 EUR. Si tel était le cas en clôture journalière, la valeur pourrait renouerait alors avec une tendance haussière à court terme. Dans ce contexte, on pourra prendre position sur le titre, pour viser les 237.8 EUR, puis les 254.40 EUR, en plaçant un stop de protection sous les 217 EUR, correspondant à la moyenne mobile à 20 jours.
Mais où étudient leurs enfants à eux qui n'ont jamais eu besoin d'être bon étudiants pour être boursier? Leurs soucis c'est d'empêcher les gabonais de voir ce qui se fait de mieux au Gabons. Avec leur propagande ils sont persuadés que c'est la seule manière de faire croire aux gaboanais que bien que dans la misère nous sommes dans le meilleur des monde.
ReplyDeleteLisez le billet de Samedi qui sera sur ce sujet.
ReplyDeletePortez vous bien
Charlie