FRANCHEMENT MONSIEUR MASSARD ! POURQUOI VOULEZ VOUS SUBSTITUER LA DÉMAGOGIE Á LA PÉDAGOGIE ?
Eton College à Londres
Cher Monsieur Massard, si vous remettiez un tant soit peu les compteurs à 0 dans votre cervelle, vous verrez peut être la réalité de la situation des étudiants gabonais et l’hypocrisie de vos prises de position. En effet, lors de votre récent passage à la RTG1, vous avez tenu les propos ci-après :
«Nous avons besoin de fixer nos meilleurs élèves au Gabon, et c’est comme ça que le niveau de nos universités et écoles va s’améliorer ».
Nous voulons saisir la balle au bond, Monsieur Massard, et vous demander de clarifier si ce souhait de fixation des étudiants gabonais au Gabon, concerne TOUS LES ETUDIANTS, ou alors ne touche que certains étudiants et pas d’autres privilégiés. Nous nous expliquons : si la volonté et les ambitions d’Ali Bongo et sa bande dont vous faite partie, sont de « fixer » comme vous dites, les étudiants gabonais dans les universités et écoles gabonaises, l’exemple ne devrait-il pas venir d’Ali Bongo lui-même ? Quand on veut forcer les enfants des autres vers une voie, la moindre des choses est de s’assurer que sa propre progéniture remplit déjà les conditions de la nouvelle ambition ou décision que l’on veut imposer. A ce titre, on devrait s’attendre à ce que, si Ali Bongo estime qu’il y a des universités et des écoles au Gabon qui sont suffisantes pour former la quasi totalité des compétences dont le Gabon a besoin, il devrait rapatrier ses propres enfants et les faire inscrire dans les écoles gabonaises. Cela démontrerait qu’il a foi en nos institutions scolaires.
Mais dans l’état actuel des choses, nous constatons que pendant qu’Ali Bongo, par votre truchement Monsieur Massard, décide de supprimer la bourse aux ¾ des étudiants gabonais à l’étranger, son propre fils fréquente l’un des établissements les plus prestigieux de cette planète. Cet établissement c’est Eton Collège à Londres. Cette institution d’éducation secondaire est l’une des plus illustres dans le monde, fondée en 1440 par le roi Henri VI d'Angleterre. Ce collège est situé près du château de Windsor, la résidence de la Reine Elizabeth, à Londres. La scolarité à Eton coûte la bagatelle de 32000 euros par an, soit environ 21 millions de francs CFA. Pratiquement toute la classe royale masculine d’Angleterre sort d’Eton et ce collège a produit 19 premiers ministres, dont le dernier en date, David Cameron. Eton étant l’école de choix de l’aristocratie britannique, les princes William et Harry, les garçons de la princesse Diana y ont été élèves, nous pouvons déjà prédire que le prochain président du Gabon risque d’être sorti aussi d’Eton, au train où vont les choses. Ceux qui doutent que la monarchie soit désormais un fait au Gabon en auront pour leur frais.
Monsieur Massard, s’il vous reste un brin de lucidité et d’honnêteté, ne pensez vous pas qu’il soit aussi démagogique qu’hypocrite, de demander aux enfants des gabonais lambda de se sacrifier dans les écoles du pays qui ne fonctionnent pas toujours avec des budgets adéquats pour assurer à tous une bonne éducation, pendant qu’on fasse scolariser son propre fils, qui est encore au secondaire, dans l’un des établissements les plus exclusifs du monde, à un prix qui est de plus de 5 fois plus cher que le montant annuel de la bourse d’un étudiant gabonais du supérieur en France. Avouez quand même qu’il faille le faire, Monsieur Massard ! Ne trouvez vous pas que cette forme de gouvernance hypocrite vous fasse perdre toute crédibilité ? Ali Bongo roule dans des voitures, des Bentley, qu’aucun politicien de l'occident n’a dans sa flotte. Ali Bongo a des biens immobiliers que les leaders occidentaux n’ont pas. Le fils d’Ali Bongo fréquente l’une des écoles les plus chers du monde, tout ça pendant que la bourse est coupée à 75% des autres gabonais. Cher Monsieur Massard, quand ses propres enfants sont scolarisés à l'étranger, et que l’on soit chef d’état, c’est qu’on reconnait tacitement que les établissements scolaires de son pays ne sont pas à la hauteur des attentes. Alors, Monsieur Massard, pourquoi priver les gabonais de ce que pratiquent les dirigeants politiques du pays ? C’est cette démagogie qui embête les gabonais à qui vous voulez donner des fausses leçons de pédagogie. Pendant que le fils d’Ali Bongo étudie sans contraintes à Londres, avec des professeurs présents et attentifs à ses difficultés, les enfants des gabonais doivent cesser d’avoir accès à une meilleure éducation et aller s’entasser dans les établissements dont les professeurs ne reçoivent que peu de support gouvernemental pour faire leur travail. Si Ali Bongo était sincère dans sa démarche, il ferait rentrer son propre fils d’Eton et Londres et l’inscrirait à l’institut Kenco de la Peyrie, histoire de lui donner une rééducation des réalités gabonaises. Mais de qui vous moquez vous, Monsieur Massard ?
Il est impossible aujourd'hui, Monsieur Massard, pour vous d’enjamber toutes ces incohérences et contradictions, pourquoi pas carrément parler de discours démagogique demandant aux uns le sacrifice et pas à d’autres ; et vous donner une virginité intentionnelle et décisionnelle qui voudrait convaincre les gabonais que vos ordonnances vont dans le sens d’un avenir meilleur pour leurs enfants. Vos arguments ne tiennent pas debout et ne résistent pas longtemps à un examen rigoureux. Mais c’est le contraire qui nous aurait surpris, car la parole facile et les promesses en trompe l’œil, sont désormais les signes grâce auxquels s’identifient votre fameuse « émergence ». Monsieur Massard, nous pensons que le peuple gabonais a une légitime raison de s'estimer offensé par l’ensemble de votre œuvre récente qui a consisté à démanteler et compromettre l’avenir de toute une génération. Vous et vos commanditaires avez beaucoup à vous faire pardonner par ce peuple !
Cher Monsieur Massard, si vous remettiez un tant soit peu les compteurs à 0 dans votre cervelle, vous verrez peut être la réalité de la situation des étudiants gabonais et l’hypocrisie de vos prises de position. En effet, lors de votre récent passage à la RTG1, vous avez tenu les propos ci-après :
«Nous avons besoin de fixer nos meilleurs élèves au Gabon, et c’est comme ça que le niveau de nos universités et écoles va s’améliorer ».
Nous voulons saisir la balle au bond, Monsieur Massard, et vous demander de clarifier si ce souhait de fixation des étudiants gabonais au Gabon, concerne TOUS LES ETUDIANTS, ou alors ne touche que certains étudiants et pas d’autres privilégiés. Nous nous expliquons : si la volonté et les ambitions d’Ali Bongo et sa bande dont vous faite partie, sont de « fixer » comme vous dites, les étudiants gabonais dans les universités et écoles gabonaises, l’exemple ne devrait-il pas venir d’Ali Bongo lui-même ? Quand on veut forcer les enfants des autres vers une voie, la moindre des choses est de s’assurer que sa propre progéniture remplit déjà les conditions de la nouvelle ambition ou décision que l’on veut imposer. A ce titre, on devrait s’attendre à ce que, si Ali Bongo estime qu’il y a des universités et des écoles au Gabon qui sont suffisantes pour former la quasi totalité des compétences dont le Gabon a besoin, il devrait rapatrier ses propres enfants et les faire inscrire dans les écoles gabonaises. Cela démontrerait qu’il a foi en nos institutions scolaires.
Mais dans l’état actuel des choses, nous constatons que pendant qu’Ali Bongo, par votre truchement Monsieur Massard, décide de supprimer la bourse aux ¾ des étudiants gabonais à l’étranger, son propre fils fréquente l’un des établissements les plus prestigieux de cette planète. Cet établissement c’est Eton Collège à Londres. Cette institution d’éducation secondaire est l’une des plus illustres dans le monde, fondée en 1440 par le roi Henri VI d'Angleterre. Ce collège est situé près du château de Windsor, la résidence de la Reine Elizabeth, à Londres. La scolarité à Eton coûte la bagatelle de 32000 euros par an, soit environ 21 millions de francs CFA. Pratiquement toute la classe royale masculine d’Angleterre sort d’Eton et ce collège a produit 19 premiers ministres, dont le dernier en date, David Cameron. Eton étant l’école de choix de l’aristocratie britannique, les princes William et Harry, les garçons de la princesse Diana y ont été élèves, nous pouvons déjà prédire que le prochain président du Gabon risque d’être sorti aussi d’Eton, au train où vont les choses. Ceux qui doutent que la monarchie soit désormais un fait au Gabon en auront pour leur frais.
Monsieur Massard, s’il vous reste un brin de lucidité et d’honnêteté, ne pensez vous pas qu’il soit aussi démagogique qu’hypocrite, de demander aux enfants des gabonais lambda de se sacrifier dans les écoles du pays qui ne fonctionnent pas toujours avec des budgets adéquats pour assurer à tous une bonne éducation, pendant qu’on fasse scolariser son propre fils, qui est encore au secondaire, dans l’un des établissements les plus exclusifs du monde, à un prix qui est de plus de 5 fois plus cher que le montant annuel de la bourse d’un étudiant gabonais du supérieur en France. Avouez quand même qu’il faille le faire, Monsieur Massard ! Ne trouvez vous pas que cette forme de gouvernance hypocrite vous fasse perdre toute crédibilité ? Ali Bongo roule dans des voitures, des Bentley, qu’aucun politicien de l'occident n’a dans sa flotte. Ali Bongo a des biens immobiliers que les leaders occidentaux n’ont pas. Le fils d’Ali Bongo fréquente l’une des écoles les plus chers du monde, tout ça pendant que la bourse est coupée à 75% des autres gabonais. Cher Monsieur Massard, quand ses propres enfants sont scolarisés à l'étranger, et que l’on soit chef d’état, c’est qu’on reconnait tacitement que les établissements scolaires de son pays ne sont pas à la hauteur des attentes. Alors, Monsieur Massard, pourquoi priver les gabonais de ce que pratiquent les dirigeants politiques du pays ? C’est cette démagogie qui embête les gabonais à qui vous voulez donner des fausses leçons de pédagogie. Pendant que le fils d’Ali Bongo étudie sans contraintes à Londres, avec des professeurs présents et attentifs à ses difficultés, les enfants des gabonais doivent cesser d’avoir accès à une meilleure éducation et aller s’entasser dans les établissements dont les professeurs ne reçoivent que peu de support gouvernemental pour faire leur travail. Si Ali Bongo était sincère dans sa démarche, il ferait rentrer son propre fils d’Eton et Londres et l’inscrirait à l’institut Kenco de la Peyrie, histoire de lui donner une rééducation des réalités gabonaises. Mais de qui vous moquez vous, Monsieur Massard ?
Il est impossible aujourd'hui, Monsieur Massard, pour vous d’enjamber toutes ces incohérences et contradictions, pourquoi pas carrément parler de discours démagogique demandant aux uns le sacrifice et pas à d’autres ; et vous donner une virginité intentionnelle et décisionnelle qui voudrait convaincre les gabonais que vos ordonnances vont dans le sens d’un avenir meilleur pour leurs enfants. Vos arguments ne tiennent pas debout et ne résistent pas longtemps à un examen rigoureux. Mais c’est le contraire qui nous aurait surpris, car la parole facile et les promesses en trompe l’œil, sont désormais les signes grâce auxquels s’identifient votre fameuse « émergence ». Monsieur Massard, nous pensons que le peuple gabonais a une légitime raison de s'estimer offensé par l’ensemble de votre œuvre récente qui a consisté à démanteler et compromettre l’avenir de toute une génération. Vous et vos commanditaires avez beaucoup à vous faire pardonner par ce peuple !
Comments
Post a Comment