LA LETTRE DU CONTINENT CONFIRME CE QUE NOUS ÉCRIVIONS Á PROPOS DE LA MISE Á PRIX, PAR CERTAINS ÉMERGENTS, DE LA TÊTE DE PAUL BIYOGHE-MBA




Samedi 11 Septembre dernier, nous avions publié, sur information de certains amis, qu’à pas feutrés, certains émergents résolument inscrits dans la logique de la terre brulée, et du karchérisme inter-bongoïstes, s’apprêtaient à conduire au bûcher, leur premier ministre alibi. Suite à cette publication dans nos colonnes, nous avons reçu les très prévisibles notes nous accusant de toutes sortes de méfaits et motifs. Mais voila que dans sa livraison de ce jour Jeudi, 16 Septembre 2010, La Lettre du Continent, une publication complètement indépendante à notre blog, et ayant ses propres réseaux d’information autrement plus « connectés » que les nôtres, publie mot pour mot pratiquement le même article que nous et arrive à la même conclusion. Les émergents, avec Ali Bongo en premier, ont décidé de se débarrasser de Biyoghe-Mba.

1. D’après La Lettre du Continent, Biyoghe-Mba serait « trop ambitieux » et « indépendant » au gout du premier cercle d’émergents
Pour des raisons de propriété intellectuelle dues au fait que La Lettre du Continent monnaie ses articles, notre hébergeur n’apprécierait pas que nous violions la charte de la propriété intellectuelle en publiant ici le contenu de l’article. Qu’à cela ne tienne, nous allons vous en faire un fidèle résumé tout en respectant l’esprit de la loi. Que nous dit donc la Lettre du Continent à propos des péripéties de Paul Biyoghe-Mba à la tête du fameux gouvernement de l’émergence ?

a. Pour La Lettre du Continent, Paul Biyoghe-Mba agacerait Ali Bongo au plus haut point. Cette publication écrit en titre : « Un an après son élection, Ali Bongo navigue à vue au niveau intérieur. Le pacte avec son premier ministre fang, Paul Biyoghé Mba, semble de plus en plus fragile ».

b. Pour cette publication : « Mal élu en août 2009, Ali Bongo s’est appuyé au cours de ces derniers mois sur son premier ministre, seul leader fang à l’avoir soutenu à la présidentielle ».

c. Ali Bongo bouderait son premier ministre depuis le moi de Mars, date du congrès du PDG au cours duquel Paul Biyoghe-Mba aurait placé plusieurs proches au bureau politique, ce qui n’a pas plu à Ali Bongo et à ses conseillers qui y ont vu une manière pour Biyoghe-Mba de s’adjuger certains attributs de pouvoir que seul Ali Bongo pensait être le dépositaire. Ce fut donc le début de la méfiance.

d. D’après La Lettre du Continent, un cercle de conseillers d’Ali Bongo, avec comme métronome son cousin et patron des services secrets, Léon-Paul Ngoulakia, s’organise à terrasser Paul Biyoghe-Mba, par un torpillage systématique dans la presse aux ordres. Ce cercle fait dire à ses journalistes mercenaires, qu’il faille évincer Paul Biyoghe-Mba, car ce dernier serait devenu "trop ambitieux". Un deuxième front fait de caciques du PDG s’y met aussi, histoire de prendre Biyoghe-Mba en sandwich.

2. Autre révélation de La Lettre du Continent, le gouverneur de l’Estuaire aurait été limogé pour cause de manque de « fiabilité » bongoïste.
Les règlements de compte issus de la dernière présidentielle n’ont pas encore été tous décantés. Souvenez-vous que malgré la fraude, Ali Bongo avait été déclaré battu dans l’Estuaire. Et ce genre d’effronterie dans une dictature, ça se paie. C’est à peu près l’analyse que nous fait La Lettre du Continent, qui nous explique que l’éviction du gouverneur de l’Estuaire, Thomas Debouillon Nzé, répond à une logique de recherche de fiabilité à ce poste qui doit garantir au pouvoir les suffrages de la région de l’estuaire. Ainsi, le gouverneur de l’Estuaire va rejoindre un autre déchu, celui de la région le l’Ogooué-Maritime qui lui fut évincé au lendemain de la présidentielle, pour les mêmes raisons. En remplacement de Thomas Debouillon Nze, rien de tel qu’un bon petit servant, comme les aime le bongoïsme. Ils sont allé chercher quelqu’un de plus sûr, un certain Jacques-Denis Tsanga, qui leur garantirait certainement des résultats électoraux à la hauteur de leurs attentes.


Ce qu’il faut retenir est qu’Ali Bongo, en bon dictateur, ne tolère que des gens à la «dimension limitée ». Plus les gens autour de lui seront « petits », plus lui semblera « grand ». Quand on trouve qu’un bonhomme aussi inodore, incolore et sans saveur, que Paul Biyoghe-Mba vous fait de l’ombrage à cause de son « ambition », c’est qu’on n’a pas vraiment d’étoffe. C’est à croire qu’Ali Bongo n’arrive pas à enfiler le costume de l’homme d’état d’envergure. En définitive, il ne parvient pas à se débarrasser de son image de bourlingueur hyperactif, avec des tendances égocentriques et en permanence manque de souffle.

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