THE AUSTRALIAN PRESS IS NOT HAPPY THAT ALI BONGO WAS RECEIVED BY THEIR PRIME MINISTER. LA PRESSE AUSTRALIENNE PAS DU TOUT CONTENTE QU'ALI BONGO AIT ÉTÉ REÇU PAR LEUR PREMIER MINISTRE





English version

It is under titles such as "Prime Minister Julia Gillard welcomed controversial African leader President Ali Bongo" that the Australian press is describing the meeting between Ali Bongo and the Australian Prime Minister in Kirribilli House. The Australian press is reminding the public on this Friday that Ali Bongo has been accused of violence and election fraud, and that his family is believed to have stolen a quarter of Gabon's wealth.

The journalist Daniel Piotrowski writes in the newspaper PUNCH, that Prime Minister Julia Gillard welcomed a controversial African leader facing corruption and election fraud allegations. He reminds the readers that Ali Bongo became president in 2009, following a vote that was marred by violence against members of the opposition and widespread allegations of electoral fraud. In his article he quotes Amnesty USA reports detailing that Gabonese human rights activists and opposition members have documented that Ali Bongo's military killed several dozen people in an opposition stronghold after the election results were announced. He also reminds his readers that when Ali Bongo visited President Obama in the United States last year, United Nations consultant Jack Blum told the American TV program ABC-News that over the years, Ali Bongo's family had skimmed away about 25 per cent of the country’s wealth for themselves in foreign banks. The article enumerate how the Bongos are using this wealth by buying fleets of Ferraris and real estate holdings worldwide, including luxury homes in Beverly Hills and the French Riviera.

The criticism of Ali Bongo's visit to Australia has reached a point where opposition foreign affairs spokeswoman, Julia Bishop, was compelled to declare that she questioned the Prime Minister’s decision to meet Ali Bongo. She said: “Prime Minister Gillard must have been aware of these serious allegations prior to her meeting with President Bongo and should justify why she met him. The Prime Minister recently declined an opportunity to meet the president of the Czech Republic, Vaclav Klaus, due to his scepticism about climate change. It appears the Prime Minister is more concerned about climate change scepticism than allegations of corruption and contempt for human rights.” The article called Ali Bongo a dodgy character and that the Bongos have literally dozens of luxury homes worth millions of dollars everywhere from Beverly Hills, where they own three homes, to the French Riviera. The article explains that after a criminal complaint filed by a human rights group, authorities in France found that the family had more than 30 luxury properties in that nation alone, including a $120 million, 14-bedroom townhouse in Paris that Ali Bongo bought just last year (Pozzo Di Borgo). The funny thing is that the article reveals that their journalists tried to contact Gabon’s consulate in Sydney to ask them a few questions, but it turned out that the consulate, which consisted of a single person, has been deserted for 18 months. Australian papers have even published a comical imaginary dialogue between Ali Bongo and Julia Gillard. This dialogue goes as follows:

Julia Gillard: “So we are really struggling in the polls, it’s so bad I think mum’s even turning against me.”

Ali Bongo: “Like my dad used to say, just shoot a few and the rest will do what they’re told.”

Julia Gillard: “We can’t do that here, not with the gun laws.”

Ali Bongo: “Throw them in prison".

Julia Gillard: “No, we have a Court System…”

Ali Bongo: “Steal all their money with ridiculous laws that nobody really knows what they are paying and to whom, just that they have to pay”


The Australian press is reminding people that free countries should not accommodate corrupt head of state, especially when they also have blood on their hands. Obama got flack over receiving Ali Bongo and Gillard is getting the same treatment.



Version française

C'est sous des titres tels que "Le Premier Ministre Julia Gillard a reçu le controversé Président africain Ali Bongo" que la presse australienne décrit la rencontre entre Ali Bongo et le Premier Ministre australien à Kirribilli Chamber. La presse australienne rappelle au public ce vendredi qu’Ali Bongo a été accusé de violence et de fraude électorale, et que sa famille est soupçonnée d'avoir volé un quart des richesses du Gabon.

Le journaliste Daniel Piotrowski écrit dans le journal PUNCH, que le Premier Ministre Julia Gillard a accueilli un chef d’état africain controversé, faisant face à des allégations de corruption et de fraude électorale. Il rappelle aux lecteurs qu’Ali Bongo est devenu président en 2009, à la suite d'une élection qui a été marquée par la violence contre les membres de l'opposition et une fraude électorale répandue. Dans son article, il cite un rapport d’Amnesty-USA précisant que des militants des droits de l’homme et des membres de l'opposition gabonaise ont mis en évidence que l'armée d'Ali Bongo a tué plusieurs dizaines de personnes dans un bastion de l'opposition après que les résultats des élections aient été annoncés. Il rappelle également à ses lecteurs que, lorsqu’Ali Bongo a rencontré le président Obama aux États-Unis l'an dernier, le consultant des Nations Unies, Jack Blum, a dit à l’émission de télévision américaine, ABC-News, qu'au fil des ans, la famille d'Ali Bongo avait écrémé l'équivalent d'environ 25 pour cent de la richesse du pays pour son propre compte dans des banques étrangères. L'article énumère la façon dont les Bongo utilisent cette manne en achetant des flottes de Ferraris et des biens immobiliers à travers le monde, y compris les maisons de luxe à Beverly Hills et sur la Côte d’Azur française.

Les critiques de la visite d'Ali Bongo en Australie ont atteint un point où le porte-parole de l'opposition pour les Affaires Etrangères, Julia Bishop, a été contrainte de déclarer qu'elle a contesté la décision du Premier Ministre de recevoir Ali Bongo. Elle a dit: «Le Premier Ministre Gillard doit avoir été au courant de ces allégations graves, avant sa rencontre avec le président Bongo et doit justifier pourquoi elle l'a rencontré. Le Premier Ministre a récemment refusé de rencontrer le président de la République tchèque, Vaclav Klaus, en raison de son scepticisme sur le changement climatique. Il semble que le Premier Ministre est plus préoccupé par le scepticisme à propos du changement climatique, que des allégations de corruption et de mépris des droits de l'homme." L'article a dit sans ambages qu’Ali Bongo était quelqu’un au caractère douteux et que les Bongo ont littéralement des dizaines de propriétés de luxe valant des millions de dollars partout dans le monde de Beverly Hills, où ils possèdent trois propriétés, à la Côte d’Azur française. L'article explique que suite à une plainte pénale déposée par un groupe de défense des droits de l’homme, les autorités françaises ont révélé que cette famille avait plus de 30 propriétés de luxe dans ce pays seulement, dont une de 120 millions de dollars, disposant de 14 chambres à coucher, à Paris, qu'Ali Bongo a acheté juste l’année dernière (Pozzo Di Borgo). Le plus drôle, c'est que l'article révèle que leurs journalistes ont essayé de contacter le consulat du Gabon à Sydney pour leur poser quelques questions, mais il s'est avéré que le consulat, qui consistait en une seule personne, est abandonné depuis 18 mois. Les journaux australiens ont même publié un dialogue imaginaire comique entre Ali Bongo et Julia Gillard. Ce dialogue se déroule comme suit:

Julia Gillard: «Nous sommes vraiment en mal dans les sondages, c'est tellement mauvais que je pense que ma maman s’est même retournée contre moi.»

Ali Bongo: «Comme mon père avait l'habitude de dire, il suffit de tirer sur quelques-uns et le reste fera ce qu'on leur dit.»

Julia Gillard: «Nous ne pouvons pas faire cela ici, non pas avec les lois sur les armes.»

Ali Bongo: « Jettez-les en prison ».

Julia Gillard: «Non, nous avons un système judiciaire ... »

Ali Bongo: « Volez tout leur argent et faites passer des lois ridicules qui fassent que les gens ne sauraient vraiment ce qu'ils paient et à qui, ils sauront juste qu'ils doivent payer »


La presse australienne est venue rappeler aux gens que les pays libres ne devraient pas accueillir les chefs d’Etat corrompus, surtout quand ils ont aussi du sang sur les mains. Obama a été vivement critiqué pour avoir reçu Ali Bongo et Gillard est en train de recevoir le même traitement.

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