DEVELOPMENT CANNOT BE OBTAINED FROM POSH GATHERINGS, ONLY FROM INSIDE THE COUNTRY. LE DÉVELOPPEMENT NE PEUT PAS S'OBTENIR DANS CES SOMPTUEUSES CONFÉRENCES, MAIS SEULEMENT DE L'INTERIEUR DU PAYS



 


English Version



Here we go again, this week, Ali Bongo and his entourage went to London, presumably to discuss issues of development at the Wilton Park gathering. The title of that gathering is: A climate and resource security dialogue for the 21st century. While Ali Bongo's apologists continue to hail these gatherings as the panacea that will help bring Gabon to the status of an emerging country, criticism is growing among Gabonese dissidents and activists who are increasingly considering these meetings as a waste of tax payer's money and therefore a waste of time.





Gathering in Libreville for the New-York Forum Africa, or gathering in London for the Wilton Park Conference; as far as most Gabonese people are concerned, these exercises are a waste of time and money. People would like to see the Gabonese government first be able to pick up the garbage efficiently before making all kinds of promises as a result of attending these ridiculously expensive conferences, it would not be able to keep. For most people, these type of gatherings are just social events where politicians, bankers, businessmen and all sorts of characters claiming to be important get together to supposedly discuss pressing problems of the world and come up with their solutions. However, some of us are very skeptical about the effectiveness of these gatherings. If one listened to hacks covering these gatherings, they would hear that these conferences are places where intense discussions about how to save Africa or the world take place; places where "experts" can sort out economic problems and help the sick and the poor. A stream of unbelievably naïve and ridiculous drivel is produced by journalists like Lin-Joel Ndembet of the Gabonese state paper "L'Union", who is writing for one purpose alone: to create a feeling of relevance and importance around everything that Ali Bongo does.





For this blog, the truth of the matter is that the delegations who gather at these conferences, are there mostly to have some fun for a few days, paid for by either their respective countries taxpayers. They know very well that they are not there to solve anything, but to enjoy the great food, expensive wine, etc. Most thinking Gabonese would certainly agree that all those international gatherings and summits, such as G8, G20, EU, Davos and AU summits as well as the UN General Assembly and scores of other such gatherings that are held to discuss poverty, climate change, saving the children and endangered animals, etc., are just big parties for senior politicians, businessmen and anyone else who gets invited. Nothing of great consequence is ever decided at these summits and conferences. To prove that point, just take a look at all the international gatherings and try pointing out at least one that actually resulted in some practical decision taken or problem solved. Take all the glitzy gatherings that Ali Bongo has attended since 2009 and try to find a single case of any of them that has resulted in significant benefice for Gabon and its people. Can you come up with a single example?





The funny reality is that while Gabon should be using its resources to bring clean water to its population, to pick up the garbage, to build hospitals and schools, Ali Bongo prefers to hold parties like the "New-York Forum Africa" in Libreville, at costs of billions of francs CFA, and what comes out of these gatherings? Absolutely nothing. Ali Bongo will not come back from London's Wilton Park Conference with a new superior theory about how to solve any the Gabonese problem. If the Gabonese population was consulted about the proper way to spend the country's money, they would probably ask that the money should stop going to these silly gatherings, and more towards investing in educating the Gabonese children to boost their skills and competitiveness; to encourage the development of internal small businesses that are going to create jobs for the numerous people who are without jobs in Gabon, etc. These international meetings attended by Ali Bongo are just shallow talk. One the meetings are over, it is back to business as usual.








Version Française




C'est reparti; cette semaine Ali Bongo et son entourage se sont rendus à Londres, pour soi-disant discuter des questions de développement lors de la conférence de Wilton Park. Le titre de cette rencontre était le suivant: Dialogue sur le Climat et la Sécurité des Ressources pour le 21e siècle. Alors que les apologistes d'Ali Bongo continuent de saluer ces rassemblements comme étant la panacée qui permettra de hisser le Gabon vers le statut de pays émergent, la critique de plus en plus exprimée par les dissidents et activistes au Gabon est que ces réunions sont une perte d'argent du contribuables et une perte de temps.





Réunion à Libreville pour le New-York Forum Africa, ou à Londres pour la Conférence de Wilton Park; en ce qui concerne la plupart des gabonais, ces exercices sont une perte de temps et d'argent. Les gens aimeraient voir le gouvernement gabonais être d'abord en mesure de ramasser les ordures ménagères de manière efficace avant de faire toutes sortes de promesses émanant de ces conférences ridiculement couteuses, qu'il ne serait pas en mesure de tenir. Pour la plupart des gens, ce type de rassemblements ne sont que des réunions sociales où viennent se rencontrer politiciens, banquiers, hommes d'affaires et toutes sortes de personnages qui prétendent être importants, pour soi-disant discuter des problèmes pressants du monde et de proposer leurs solutions. Cependant, certains d'entre nous sont très sceptiques quant à l'efficacité de ces réunions. Si on écoutait les commentateurs aux ordres couvrant ces assemblées, on se ferait dire que ces conférences sont des lieux où se tiennent "d'intenses discussions" sur la façon de sauver l'Afrique ou le monde; des endroits où des «experts» peuvent régler des problèmes économiques et aider les malades et les pauvres. Un flot de justifications incroyablement naïves et ridicules est produit par des journalistes comme Lin-Joël Ndembet du quotidien d'état gabonais "L'Union", qui est écrit dans un but seul: celui de créer un sentiment de pertinence et d'importance autour de tout ce que fait Ali Bongo.





Pour ce blog, la vérité est que les délégations qui se réunissent lors de ces conférences, y vont la plupart du temps pour s'amuser pendant quelques jours, au frais du contribuable de leurs pays respectifs. Ces gens savent très bien qu'ils ne sont pas là pour résoudre quoi que ce soit, mais pour profiter de la bonne bouffe, des bons vins, etc. La plupart des gabonais pensants seraient certainement d'accord du fait que toutes les sessions de ces sommets internationaux, tels que le G8, le G20, l'UE, Davos et l'UA ainsi que l'Assemblée générale des Nations Unies et les dizaines d'autres rassemblements qui se tiennent pour discuter de la pauvreté, du changement climatique, de sauver les enfants et les animaux en voie de disparition, etc., ne soient en fait que de grandes cérémonies pour hauts responsables politiques, hommes d'affaires et tous les autres invités. Rien de bien conséquent n'est déjà décidé lors de ces sommets et conférences. Pour prouver ce point, il vous suffit de jeter un coup d'œil sur toutes les réunions internationales et d'essayer d'en trouver au moins une qui a effectivement abouti sur une décision pratique ou qui a résolu un problème. Prenez toutes les réunions fastueuses auxquelles Ali Bongo a participé depuis 2009 et essayez de trouver un seul cas de l'une d'elle qui a entraîné un bénéfice significatif pour le Gabon et son peuple. Pouvez-vous trouver un seul exemple?





La drôle réalité est qu'alors que le Gabon devrait utiliser ses ressources pour apporter de l'eau courante à sa population, pour ramasser les ordures ménagères, pour construire des hôpitaux et des écoles, Ali Bongo préfère organiser des machins comme le «New-York Forum Africa" à Libreville, à des coûts de milliards de francs CFA, et qu'est-ce qui sort de ces symposiums? Absolument rien. Ali Bongo ne reviendra pas de la Conférence de Wilton Park de Londres muni d'une nouvelle théorie supérieure sur la façon de résoudre les problèmes de la République Gabonaise. Si la population gabonaise était consultée au sujet de la bonne façon de dépenser l'argent du pays, elle demanderait probablement que l'argent cesse d'aller au financement de ces réunions ridicules, et aille plus vers l'investissement dans l'éducation des enfants gabonais pour renforcer leurs compétences et leur compétitivité; d'encourager le développement de petites entreprises internes qui vont créer des emplois pour les nombreuses personnes qui sont sans emploi au Gabon, etc. Ces réunions internationales auxquelles participent Ali Bongo ne sont que des exercices superficiels. Une fois les réunions terminées, on retourne au statut quo.

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