STUDENT REPRESSION IS A DANGEROUS GAME. LA REPRESSION SUR LES ÉTUDIANTS EST UN JEU DANGEREUX







English version


Thus past week, the students of the university of Libreville delivered a clear message to Ali Bongo, that they would not sit idle while their rights for a university that serves them, are being trampled upon and their future is being jeopardized by people who have no idea of what higher education is or what it should be.

The first thing they students were calling for is an end to the stupid restrictions of scholarships for students over 27 years old. The students are right because they understand the criteria for a performing higher education system is to facilitate and accommodate the learning conditions for as many students as possible, without any artificial barriers that are going to prevent some students from achieving reaching their potential. These students understand that financial assistance by the state should serve as an encouragement to deserving students and help them pursue or advance their education toward the career of their choice. These academic scholarships are paid for by the Gabonese taxpayer and should be granted on the basis of student’s qualifications for university studies. In no way should these scholarships be restricted by age, sex, creed, province of origin, or any other crazy criteria Ali Bongo and Seraphin Moundounga could dream of. The only important credential should be that the students show evidence of commitment to education and the potential for high academic standing.

In demanding the abolition of the age restriction, the students demonstrate that they have more sense than the people who are in charge of higher education in Gabon. Moreover, at no point did either Ali Bongo or Seraphin Moundounga attempt to even explain why they needed to impose an age restriction on scholarships in Gabon. They took the measure and expected that as usual, everybody would just fall in lane and obey. When the students did rebel, the regime sent the security forces after those they have declared to be the student leaders, because the regime would prefer to stamp the student revolt by violence and imprisonment of student leaders, than to try to provide long term solutions that would help these students obtain better learning conditions. This student revolt must be a wakeup call to this regime to stop with the heavy handed approach of intimidation and censorship and realize that citizens have the right to freedom of speech and freedom to protest against unjust measures even when they come from their government. In other words, the students are saying to the regime that this false democracy of formal avowal and concrete denial has become a symbol of the scandalous debasement of the entire Gabonese society. The tendency by this regime to take the repressive option is clearly a strong indication that those who have taken the country hostage continue to fail to realize that freedom of speech by a population is indispensable for any nation to make progress. The demands of the people cannot be resisted in the long run. The student are demanding a change in the way their future is being managed by Moundounga and any sensible regime would listen to these student, because signs are there that the worst could be yet to come.

In Gabon, as elsewhere, the regime must know that repression alone will not stop the student’s revolt against stupid policies. The students will always rebel against attacks by the regime of their right to study. Every time the regime will engage in repression by sending the police into the campus, with the goal of sowing terror, to mistreat the strikers and to stop the militant elements among students, it is likely that these students would answer this maneuver by becoming even more radicalized and the situation can continue to escalate to a position of non-return.

So goes Gabon



Version français


Ainsi semaine dernière, les étudiants de l'université de Libreville ont livré un message clair à Ali Bongo, qu'ils ne resteraient pas les bras croisés alors que leurs droits pour une université au service de leur émancipation, sont bafoués et que leur avenir est compromis par des gens qui n'ont aucune idée de ce qu’est ou devrait être l'enseignement supérieur.

La première chose que les étudiants ont demandé, fut un terme à la restriction stupide de bourse pour les étudiants de plus de 27 ans. Sur ce point, les étudiants ont raison, car ils savent bien que les critères d'un système d'enseignement supérieur performant sont de faciliter et d'accommoder les conditions d'apprentissage pour autant d'étudiants que possible, sans barrières artificielles qui vont empêcher certains élèves d'atteindre leur plein potentiel. Ces élèves comprennent que l'aide financière par l'état devrait servir d’encouragement aux étudiants méritants et les aider à poursuivre leurs études vers la carrière de leur choix. Ces bourses d'études sont payées par le contribuable gabonais et devraient être accordées sur la base de qualifications de ces étudiants pour les études universitaires. En aucun cas, ces bourses devraient être limitées par l'âge, le sexe, la croyance, la province d'origine, ou de tout autre critère idiot qu’Ali Bongo et Séraphin Moundounga voudraient bien utiliser. L’important critère devrait être que les étudiants montrent des signes d'engagement à l'éducation et le potentiel pour le haut niveau académique.

En exigeant l'abolition de la limite d'âge, les élèves démontrent qu'ils ont plus de sens que les gens qui ont à leur charge l'enseignement supérieur au Gabon. Il est à noter que par ailleurs, à aucun moment, ni Ali Bongo, ni Séraphin Moundounga, n’ont fait ne serait-ce qu’une tentative d’expliquer pourquoi ils avaient besoin d'imposer une restriction d'âge sur les bourses au Gabon. Ils ont pris cette mesure et s'attendait à ce que, comme d'habitude, tout le monde vienne se mettre à genoux et obéisse. Lorsque les étudiants se sont révoltés, le régime leur a envoyé les forces de sécurité et s’est lancé aux trousses de ceux qu'il pensait être les leaders étudiants ; parce que le régime préfère éradiquer la révolte étudiante par la violence et l'emprisonnement de leaders étudiants, plutôt que d'essayer de fournir des solutions à long terme qui aideraient ces étudiants à obtenir de meilleures conditions d'apprentissage. Ce soulèvement étudiant doit être un coup de semonce à ce régime d'arrêter l'approche musclée d'intimidation et de censure, et de se rendre compte que les citoyens ont le droit à la liberté d'expression et aussi la liberté de protester contre des mesures injustes, même quand elles proviennent de leur gouvernement. En d'autres termes, les élèves disent au régime que cette fausse démocratie de la négation formelle et concrète des droits des citoyens est devenue l’aveu et le symbole de l'avilissement scandaleux de la société gabonaise toute entière, par ce régime. La tendance par ce régime de prendre l'option répressive est clairement une forte indication que ceux qui ont pris le pays en otage continuent à ne pas se rendre compte que la liberté d'expression par une population est indispensable pour toute nation qui veut faire des progrès. Les demandes de la population ne peuvent pas être ignorées dans le long terme. Les étudiants exigent un changement dans la façon dont leur avenir est géré par Moundounga et tout régime sensé serait à l'écoute de ces étudiants, car les signes sont là que le pire pourrait encore arriver.

Au Gabon, comme ailleurs, le régime doit savoir que la seule répression n'arrêtera pas la révolte estudiantine contre les décisions stupides. Les étudiants vont toujours se rebeller contre les attaques par le régime de leur droit aux études. Chaque fois que le régime se livrera à la répression en envoyant la police sur le campus, dans le but de semer la terreur, de maltraiter les manifestants et d'arrêter les éléments militants parmi les étudiants, il est probable que ces étudiants répondront à cette manœuvre en se radicalisant plus encore et la situation pourra continuer son escalade jusqu’à une position de non-retour.

Ainsi va le Gabon

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