PRESS RELEASE BY "ÇA SUFFIT COMME ÇA" REGARDING THE SITUATION AT GABONESE UNIVERSITIES. COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE "ÇA SUFFIT COMME ÇA" AU SUJET DE LA SITUATION DANS LES UNIVERSITÉS GABONAISES






English Version

The movement "Ça Suffit Comme Ça" has published a press release regarding the situation developing in Gabonese universities. Below is that press release.


Since last February, the Gabonese students have been asking for the payment of their scholarship awards and the reversal of the reforms recently instituted to impose a cutoff under 27 years of age, to have access to Master 2 programs. Wanting to avoid that the student movement disturbs the competition of CAN-2012, Ali Bongo has made promises that have been unfulfilled to this day. Added to this is the situation of many teachers who for many months, still have their salaries suspended in spite of appeals submitted to the competent courts.

All this has angered the students of the University Omar Bongo in Libreville. In response to students anger that had remained peaceful, the government has chosen repression, threats and intimidation. To date, many students are suspended from the university and several others are in prison in Libreville. To this end, the movement "Ça Suffit Comme Ça" would like to reiterate the following:

- Several villages in our country still do not have schools and some children must wait to become 9 or 10 years old so they can do the 10 km / day on foot it sometimes takes, to reach a school. What could be the percentage able to reach Master 2 level by the age of 27 under these circumstances?

- Almost all children of the country rulers are educated in Western countries and have multifaceted benefits to the detriment of the rest of the students who are the sacrificial lambs of the republic.

- The students held at the prison, were arrested as they left a working session at the university and the arrest was made on campus the day before the university rector unjustified suspended the safe heaven rights of the university so the security forces can invade.

- All the suspended students and all arrested students now in prison are all members of an ethnic group particularly refractory to Ali's regime.

This act confirms the government's repressive, coercive, tribal and dictatorial tendencies from a regime unable to provide suitable answers to his people constantly sinking into poverty despite the many resources available in the country. These methods can be established as a mode of conflict resolution in Gabon. At the same time, financial scandals at the top of the state continue to multiply. Who should be in prison, the one who is asking his fair share or the one who has stolen it?

We therefore demand the immediate and unconditional release of the detained students, the rehabilitation of suspended students and the restoration of the many teachers' salaries suspended for almost a year now. Because, you can not prevent citizens from claiming their rights. At this rate, you will eventually prevent us from even mourning our dead who are increasing daily, due to the degradation of life in Gabon.

ALI BONGO and his government bear the responsibility for anything that might happen in our country and will be accountable for their actions.


Libreville, 25 March 2012
The Gabonese Civil Society united around the movement "Ça Suffit Comme Ça"
Press Contacts:
Gabon: George Mpaga: National Spokesperson, Chairman of the Board of Directors
Network of Free Civil Society for Good Governance in Gabon (ROLBG)
: (241) 07519932: gmpaga@yahoo.fr
France: Bruno Ondo Mintsa: International Spokesman in France: E-mail:
ondomib@yahoo.fr: Tel: +33631603900



Version Française

Le mouvement «Ça Suffit Comme Ça" a rendu public un communiqué de presse concernant la situation qui se développe dans les universités gabonaises. Ci-dessous ce communiqué de presse.


Depuis le mois de février dernier, les étudiants gabonais revendiquent le paiement de leur bourse et l’annulation des réformes récemment instituées visant à imposer moins de 27 ans pour accéder au Master 2. Voulant éviter que le mouvement ne perturbe la CAN, Ali Bongo a formulé des promesses restées lettre morte jusqu’à ce jour. A cela s’ajoute la situation de nombreux enseignants toujours suspendus de salaire depuis de nombreux mois malgré des recours introduits auprès des juridictions compétentes.

Tout cela a provoqué la colère des étudiants de L’université Omar Bongo de Libreville. En réaction à la colère des étudiants restée pacifique, le gouvernement a fait le choix de la répression, de la menace et des intimidations. A ce jour, plusieurs étudiants sont suspendus de l’université et plusieurs autres sont dans la maison d’arrêt de Libreville. A cet effet, le mouvement «Ça suffit Comme Ça» tient à rappeler ce qui suit :

-­‐ Plusieurs villages de notre pays ne disposent toujours pas d’écoles et certains enfants attendent avoir 9 ou 10 ans pour faire parfois 10 km/jour à pieds pour accéder à une école. Quel serait le pourcentage capable d’atteindre le Master 2 à moins de 27 ans ?

-­‐ La quasi-totalité des enfants de nos dirigeants sont scolarisés dans des pays occidentaux et ont des avantages multiformes au détriment des sacrifiés de la République.

-­‐ Les étudiants détenus à la maison d’arrêt ont été interpellé alors qu’ils sortaient d’une séance de travail à l’université et l’interpellation s’est faite en plein campus universitaire la veille de la levée injustifiée des franchises universitaires par le recteur de l’université.

-­‐ Les étudiants suspendus ainsi que tous les détenus sont tous membres d’un groupe ethnique particulièrement réfractaire au régime Ali.

Cet acte du gouvernement confirme le caractère répressif, coercitif, tribaliste et dictatorial d’un pouvoir incapable d’apporter des réponses idoines à son peuple qui sombre sans cesse dans la misère malgré les nombreuses richesses dont dispose le pays. Ces méthodes ne peuvent s’instaurer en mode de règlement de conflits au Gabon. Et dans le même temps, des scandales financiers au sommet de l’Etat ne cessent de se multiplier. Qui devrait donc faire la prison entre celui qui réclame son avoir et celui qui l’a détourné ?

Nous exigeons donc la libération immédiate et sans conditions des étudiants détenus, la réhabilitation des étudiants suspendus ainsi que la restauration de nombreux salaires d’enseignants suspendus depuis bientôt un an. Car, vous ne pouvez empêcher aux citoyens de revendiquer leurs droits. A ce rythme, vous finirez par nous empêcher de pleurer même nos morts qui ne cessent de se multiplier au quotidien du fait de la dégradation de la vie au Gabon.

ALI BONGO et son gouvernement porteront la responsabilité de tout ce qui pourrait arriver dans notre pays et devront rendre compte de leurs actes.


Libreville, 25 mars 2012
La société civile gabonaise réunie autour du mouvement «Ça Suffit Comme Ça»
Contacts Presse :
Gabon : Georges MPAGA : Porte parole national, Président du Conseil d’Administration du
Réseau des Organisations Libres de la Société Civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon ( ROLBG)
: (241) 07519932 : gmpaga@yahoo.fr
France : Bruno Ondo Mintsa : Porte parole international en France : E-mail :
ondomib@yahoo.fr : Tel : +33631603900

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