DECLARATION OF THE FRONT ON THE ATTACK OF JEAN PING’S RESIDENCE. DÉCLARATION DU FRONT SUR L’ATTAQUE DE LA RÉSIDENCE DE M. JEAN PING
English version
Today 12 January 2015, shortly after 7 am, that is in broad daylight, about 200 youth attacked with unusual violence the residence of Mr. Jean Ping, located near the French high school in the Bas de Gué-Gué neighborhood of Libreville. Some of them went to the home of another member of the Front, Mr. Pierre Amoughe Mba, nearby.
By their own admission, these young people were recruited by Mr. Hervé Opiangah, a member of the Ali Bongo Ondimba’s cabinet, with a promise to each receive 5,000 CFA francs to accomplish this task.
At that time of the morning when students of the French high school go to school, a truck of the National Gendarmerie, with on board many soldiers, was on duty a few yards away. The Gendarmes did not deign to stop this horde of heated thugs whose purpose was clearly to attempt at the life of one of the opposition leaders of the Front for Change.
By attacking like that a leading figure of the Gabonese opposition, the regime clearly indicates the new orientation it now intends to give to the political struggle. The Front takes notice. Ali Bongo Ondimba will assume alone the harmful consequences of the escalation in which he is pushing Gabon.
Done in Libreville, 12 January 2015
The Front
Version française
Ce jour, 12 janvier 2015, peu après 7h, c'est à dire en plein jour, environ 200 jeunes se sont attaqués avec une rare violence à la résidence de M. Jean Ping, située à proximité du lycée français, au quartier Bas de Gué Gué à Libreville. Certains d'entre eux se sont rendus au domicile d'un autre membre du Front , M.Pierre Amoughe Mba, tout proche de là.
Selon leurs propres aveux, ces jeunes ont été recrutés par M . Hervé Opiangah, membre du cabinet d'Ali Bongo Ondimba, avec la promesse de recevoir chacun 5000 francs cfa pour accomplir cette besogne.
A cette heure de la matinée où les élèves du lycée français se rendent à l'école, un camion de la gendarmerie nationale, avec à son bord de nombreux soldats, était en faction à quelques encablures de là. Ces gendarmes n'ont pas daigné stopper cette horde de nervis échauffés dont le dessein était manifestement d'attenter à la vie d'un des leaders du Front de l'Opposition pour l'Alternance.
En s'attaquant ainsi à une des figures de proue de l'opposition gabonaise, le pouvoir indique clairement l'orientation nouvelle qu'il entend désormais donner au combat politique. Le Front en prend acte. Ali Bongo Ondimba assumera seul les conséquences dommageables de l'escalade dans laquelle il engage le Gabon.
Fait à Libreville, le 12 janvier 2015
Le Front
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