SOME QUICK ANSWERS TO JONATHAN NDOUTOUME-NGOME. QUELQUES RÉPONSES RAPIDES À JONATHAN NDOUTOUME-NGOME
English version
It is in the columns of Gabonreview that Jonathan Ndoutoume-Ngome has spoken to profess his rectitude and incorruptibility. This is very well; but we did not ask him as much; except to tell us the ins and outs of his approach of accepting of the famous dialogue advocated by Ali Bongo. Instead of giving us an explanatory outline of his position, he gave us a series of questions as to say: if you do not agree with this dialogue, how will you solve the crisis? This attitude announces the posture of someone who has abdicated; and it is his absolute right to abdicate, but let’s must be honest and avoid pretending to fight for the people when you've already gone with a different logic. Let’s be consistent to the end.
Let us examine here the words of Jonathan Ndoutoume-Ngome in Gabonreview:
Jonathan Ndoutoume-Ngome said: "Given the current situation where nobody moves freely in Libreville, our brothers and sisters are in prison, others have died and others missing. What is your solution? What do we do and when? Instead of thinking that everyone is corrupt, what do we do? Your plan B comes in what procedure? The international community ? Which one? The one that abdicated and took note of the decision of the constitutional court? "
The response of Annoying Gabon: we are very lucky that history present to us a multitude of examples showing to all that the only way to end tyranny is to resist it; not to abdicate to it! No people have ever ended tyranny through negotiations under the auspices of the tyrant; not in Africa, not in Asia, not in Latin America, not in Europe, nowhere in the world. History teaches us that a people who will not fight for itself, when it has the means of doing so, is not worth being fought for by others. Those who propose to go negotiate with Ali Bongo, after what just happened in Gabon, do not value their freedom and we can safely say that they certainly do not seem to value the freedom of others. The whole history of the progress of human liberty shows that all concessions made by tyrants, have been born of earnest struggle of the oppressed, not by negotiation. If there is no struggle there is no progress. Those who profess to favor freedom and yet deprecate the resistance are people who are lying to themselves and to the Gabonese people. Those who think that Ali Bongo is coming to negotiate in good faith are worse than naïve. In short, Mr. Jonathan Ndoutoume-Ngome, the answer to your questions is that we must continue to resist to the bitter end. Power concedes nothing without demand. It never did and it never will. Ali Bongo is intent to continue to exact injustice and wrong upon the Gabonese people, until we resist him frontally and squarely. The limits of a tyrant are prescribed by the endurance of those whom he oppresses. The Gabonese people will be dominated so long as they submit to the Bongos with no resistance; and going to this dialogue is to submit, nothing more!
Version française
C’est dans les colonnes de Gabonreview que Jonathan Ndoutoume-Ngome s’est exprimé pour professer sa rectitude et son incorruptibilité. On veut bien ; mais on ne lui en demandait pas tant ; sauf de nous dire les tenants et les aboutissants de son approche d’acceptante du fameux dialogue prôné par Ali Bongo. Au lieu de nous faire un explosé explicatif de sa position, il nous donne une série de questions comme pour dire : si vous n’êtes pas d’accord avec ce dialogue, comment allez-vous vous en sortir ? Cette attitude nous annonce la posture de quelqu’un qui a abdiqué; et c’est son droit le plus absolu d’abdiquer, mais il faut être franc et éviter de faire encore semblant de se battre pour le peuple quand on est déjà passé à une autre logique. Il faut être cohérent jusqu’au bout.
Examinons donc ici les dires de M. Jonathan Ndoutoume-Ngome dans Gabonreview :
Jonathan Ndoutoume-Ngome a dit : «Face à la situation actuelle où personne ne circule librement à Libreville, nos frères et sœurs sont en prison, d’autres sont morts et d’autres jusque-là sont portés disparus. Quelle est votre solution ? On fait quoi et quand ? Au lieu de penser que tout le monde est corrompu, on fait quoi ? Votre plan B se décline en quel mode opératoire ? La communauté internationale ? Laquelle ? Celle qui a abdiqué en prenant acte de la décision de la cour constitutionnelle ?»
La réponse de Gabon Enervant : heureusement que l'histoire nous présente une multitude d'exemples montrant à tous que la seule façon de mettre fin à la tyrannie est de lui résister; de ne pas abdiquer face à elle! Aucun peuple n'a jamais éliminé la tyrannie à travers les négociations sous les auspices du tyran; pas en Afrique, pas en Asie, pas en Amérique Latine, pas en Europe, nulle part dans le monde. L'histoire nous enseigne qu'un peuple qui ne veut pas se battre pour lui-même, alors qu’il a les moyens de le faire, ne vaut pas la peine que d’autres se battent pour lui. Ceux qui proposent d'aller négocier avec Ali Bongo, après ce qui vient de se passer au Gabon, ne valorisent pas leur liberté et nous pouvons dire sans risque de nous tromper qu'ils ne semblent certainement pas à valoriser la liberté des autres. Toute l'histoire des progrès de la liberté humaine montre que toutes les concessions faites par les tyrans, sont nées de la lutte sérieuse des opprimés, et non de la voie de négociations. S'il n'y a pas de lutte, il n'y a pas de progrès. Ceux qui professent être en faveur de la liberté et désapprouvent la résistance, sont des gens qui se mentent à eux-mêmes et au peuple gabonais.
Ceux qui pensent qu’Ali Bongo vient négocier de bonne foi sont pires que naïfs. En bref, M. Jonathan Ndoutoume-Ngome, la réponse à vos questions est que nous devons continuer à résister jusqu'au bout. Le pouvoir ne concède rien sans fermeté. Il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais. Ali Bongo a l'intention de continuer à imposer l'injustice et la souffrance au peuple gabonais, jusqu'à ce que nous lui résistions frontalement et directement. Les limites d'un tyran sont circonscrites par l'endurance de ceux qu'il opprime. Les Gabonais seront dominés tant qu'ils se soumettront aux Bongos sans résistance ; et aller à ce dialogue n’est que de la soumission, rien de plus !
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