THE DIASPORA CONTINUES TO PROVE THAT NOTHING WILL BE AS BEFORE. LA DIASPORA CONTINUE DE PROUVER QUE PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT

English version

Nothing will be like before, warned the Gabonese, following the massacres perpetrated by Ali Bongo in 2916. But he thought he could win us overtime by putting us before the accomplished fact.

This Saturday, January 13, 2018, will mark a turning point in Gabonese politics. Here, Gabonese living in France, united by being fed up with the imposture that Ali Bongo wants to impose on us, converged on the mansion called Pozzo Di Borgo, and occupied that building bought by Ali Bongo, with the Gabonese taxpayers’ money, at the cost of 100 million euros; and in the midst of repairs that would cost 200 million euros.

The strong unity and determination in the resistance, demonstrated by these Gabonese, have been reflected on social media networks and in the international press. This shows that nothing will be like before.

This blog thanks the whole Gabonese resistance, both inside the country where important demonstrations take place; and in the diaspora, for its always massive and determined response to the appeals of protest movements. We congratulate the resistance for the commitment and reaffirm at the same time that we must continue to maintain this unwavering resolve to face the creeping dictatorship in our country and bring it down.

As might have been expected, panicked by the extent of the act of occupation of the Pozzo di Borgo by the diaspora, the regime could not help but activate Flavien Enongoué and ask him to do his usual comedy.

Dear readers, as on an open-air and country-size stage, we are slowly turning off the lanterns of this dictatorship and lowering its curtains. Never in the history of our country, has the public been so directly involved in the demolition of the dictatorship. We must stay the course.

We will not give up!

Version française

Rien ne sera plus comme avant, avait averti les Gabonais, au sortir des massacres perpétrés par Ali Bongo en 2916. Mais ce dernier croyait nous avoir à l’usure en nous mettant devant le fait accompli.

Ce samedi 13 janvier 2018 marquera un tournant dans la vie politique Gabonaise. Voici que des Gabonais vivant en France, réunis par le ras le bol envers l’imposture que veut nous imposer Ali Bongo, ont convergé vers l’hôtel particulier dit Pozzo Di Borgo, et occupé cet édifice acheté par Ali Bongo, avec l’argent du contribuable Gabonais, à raison de 100 millions d’euros ; et en plein travaux de réfection qui couteraient 200 millions d’euros.

L’unité sans faille et cette détermination dans la résistance, démontrées par ces Gabonais, ont été répercutées sur les réseaux sociaux et dans la presse internationale. Ce qui démontre à suffisance que rien ne sera plus comme avant.

Ce blog remercie la résistance Gabonaise toute entière, tant à l’intérieur du pays où d’importantes manifestations ont lieu ; que dans la diaspora, pour sa réponse toujours aussi massive et déterminée, aux appels des mouvements de contestation. Nous la félicitons pour son engagement et réaffirmons par la même occasion que nous devons continuer à maintenir cette volonté inébranlable de faire face à la dictature rampante dans notre pays, et à la faire tomber.

Comme l’on pouvait également s’y attendre, pris de panique du fait de l’ampleur de la démarche d’occupation du Pozzo di Borgo par la diaspora, le régime en place ne pouvait s’empêcher d’activer Flavien Enongoué et lui demander de faire ses habituelles simagrées.

Chers lecteurs, comme sur une scène de théâtre à ciel ouvert et grandeur pays, nous sommes en train, petit à petit, d’éteindre progressivement les lampions de cette dictature, et d’en abaisser les rideaux. De toute l’histoire de notre pays, jamais le public ne s’était autant directement impliqué dans le déboulonnement de la dictature. Nous devons garder le cap.

On ne lâche rien !