THOSE AFRICANS SERVING THE DICTATORSHIPS DO NOT STOP EVEN BEFORE INTELLECTUAL RIDICULE. CES AFRICAINS QUI SERVENT LES DICTATURES NE RECULENT MÊME PAS DEVANT LE RIDICULE INTELLECTUEL
English version
Faced with the activism of some Africans against the CFA franc, the Minister of Economy of Congo Brazzaville, Gilbert Ondongo, said in Jeune Afrique that "the sovereignty of a country is not judged by its currency."
Dear readers, here is a small summary of what economists, that is financial intellectuals, give as the definition and role of money in a State:
Before the advent of the Euro, issuing money was traditionally the business of a State. The result was an attachment that each nation had to its currency, as it served as a political and economic benchmark; and was a vector of community unification, an attribute allowing the recognition of members of the same society.
Money is therefore inevitably a prerogative of national sovereignty: it exists by and for the nation. Currency is considered a symbol of power and autonomy. The Europeans have decided to get together around the Euro, to thwart the strength of the dollar and the Yen. The Euro is one of the main symbols of European sovereignty.
The disappearance of national currencies in favor of a single European currency was part of a project of political unification, because the euro enabled these countries to forge strong social and economic links between populations who did not speak the same language. The euro was a prerequisite for the project of a real future European citizenship. European economic integration through the single market and the currency thus served as a means of fostering a sense of belonging to the European community.
Dear readers, all over the world, money is linked to sovereignty. When an economic minister says the opposite, it means that they are economic and political illiterate.
We will not give up!
Version française
Devant l’activisme de certains Africains contre le franc CFA, le Ministre de l'Économie du Congo Brazzaville, Gilbert Ondongo, a déclaré dans Jeune Afrique que « la souveraineté d’un pays ne se juge pas à sa monnaie ».
Chers lecteurs, voici un petit résumé de ce que les économistes, c’est-à-dire les intellectuels de la finance, donnent comme définition et rôle de la monnaie dans un Etat :
Avant l’avènement de l’Euro, émettre la monnaie était traditionnellement l'affaire d’un État. Il en résultait un attachement que chaque nation portait à sa monnaie, car elle servait de repère politique et économique ; et était un vecteur d'unification des communautés, un attribut permettant la reconnaissance des membres d'une même société.
La monnaie est donc inévitablement une prérogative de souveraineté nationale : elle existe par et pour la nation. La monnaie est considérée comme un symbole de puissance et d'autonomie. Les Européens ont décidé de se mettre ensemble autour de l’Euro, pour contrecarrer la puissance du dollar et du Yen. L’Euro est un des principaux symboles de la souveraineté Européenne.
La disparition des monnaies nationales au profit d'une monnaie unique européenne s'inscrivait dans un projet d'unification politique, car l'euro permettait à ces pays de tisser des liens sociaux et économiques forts entre des populations n’ayant pas la même langue. L’euro fut un préalable au projet d'une véritable citoyenneté européenne à venir. L'intégration économique européenne par le marché unique et la monnaie servait donc de moyen de favoriser le sentiment d'appartenance à la communauté européenne.
Chers lecteurs, partout au monde, la monnaie est tributaire de la souveraineté. Quand un ministre de l’économie dit le contraire, c’est que c’est un analphabète économique et politique.
On ne lâche rien !
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