AT LEAST CHARLES MBA IS HONEST. IT IS NOT THE ELECTORALISTS WHO WILL PROVE HIM WRONG. AU MOINS CHARLES MBA EST HONNÊTE. CE NE SONT PAS LES ÉLECTORALISTES QUI LE DÉMENTIRONT

English version

In this video, from 2 minutes 40 seconds, the journalist asks: what does Ali Bongo fear, a cohabitation that could occur through the legislative elections?

Answer by Charles Mba: I do not know if the de facto president who imposed himself on the Gabonese people is particularly afraid of anything. I think it's more the desire for absolutism that exists in him to concentrate all the powers. The reality is that the cohabitation that some, including my friends, had hoped for, cannot take place, because it is forbidden by Article 8 of the new constitution which gives all the powers to the Head of State ... Those who claimed that participating in these legislative elections would be an opportunity to dismiss the incumbent president; I think it would be a good way to occupy an institution and probably give jobs to 200, 300 or 400 opposition members who are languishing at home.

This is clear.

We will not give up!

Version française

Dans cette vidéo, à partir de 2 minutes 40 secondes, la journaliste demande : que craint Ali Bongo, une cohabitation qui pourrait intervenir au moment des législatives ?

Réponse de Charles Mba : je ne sais pas si le président de fait qui s’est impose aux Gabonais, craigne en particulier quelque chose. Je pense que c’est d’avantage la volonté d’absolutisme qui existe chez lui de concentrer tous les pouvoirs. La réalité est que la cohabitation que certains, y compris par mes amis, espéraient, ne peut pas avoir lieu, parce qu’elle est forclose par l’article 8 de la nouvelle constitution qui donne tous les pouvoirs au chef de l’Etat… Ceux qui prétendaient que participer à ces élections législatives seraient l’occasion d’écarter le président qui s’est incrusté au pouvoir; je pense que ce serait une bonne manière d’occuper une institution et probablement donner du travail á 200, 300 ou 400 cadres de l’opposition qui croupissent chez eux.

Voici qui est clair.

On ne lâche rien !