FRANÇOIS ONDO EDOU ASKS GABONESE TO BE MORE STRATEGIC! FRANÇOIS ONDO EDOU DEMANDE AUX GABONAIS D’ÊTRE PLUS STRATÈGES!





English version

Gabonese people, let's learn to play chess!

Politics is a game of chess, a friend with whom a was chatting a few days ago opportunely reminded me of that. We were debating the decriminalization of homosexuality. In chess, we said, the piece to watch with the eagle eye is called "the bishop". It is a deceptive piece that takes attention away, opens up false avenues for the opponent, while their holder feeds on other calculations and carefully advances their centerpiece, the "king".

It is therefore the "Bishop" who opens the way to victory for the "king" who is waiting to ambush. Thus placed forward, they prepare strategies that allow them to achieve one or even several objectives at the same time.

On the political scene, it is exactly the same pattern. Whoever has the ability or the intelligence to deceive the vigilance of their opponent wins.

Hats off to Julien Nkoghe Bekale who was able to impose on the national representation an extremely fast pace, thus preventing it from looking for the devil in the details of the law! And this devil hides well in article 267 since the last revision of the penal code:

"Whoever, without right or title, without power to act, has, by any means whatsoever, questioned the natural or adoptive legitimate filiation of others, except in cases where the legitimate father has engaged before his death an action in disavowal of paternity, is punished by imprisonment of 5 years at most and a fine of 10 million francs at most or one only of these penalties."

Many parliamentarians, including those of his majority, could have taken the opportunity of this revision of the penal code to reopen the debate on this article 267 which clearly opens the way to a dynastic type of succession. But the moment chosen to send the text to parliament, a few days before the end of the session, is also a matter of strategy.

How could the opposition parliamentarians not put back on the table this article 267 which opens up, without naming it, a highway to Noureddine and entrusts the direction of the country to the foreign legion? Another Luc Bengono Nsi will no longer be able to get up when the time comes and start digging into the candidates' history, that of their ancestors and the documents related to that.

Nkoghe Bekale distracted us so much that the “emergents” in power were able to achieve a triple blow: to follow up on the injunctions of homosexual lobbies, disseminated in international organizations from which our authorities request financial aid. Bring them assurances and keep intact article 267 with which some parliamentarians - emerging rebellious and opponents - could have fed social networks and unveil a little more the ongoing succession project.

Note to the Gabonese people, so that they could now practice chess!


François Ondo Edou.





Version française



Gabonais, apprenons à jouer aux échecs !

La politique est un jeu d'échecs, me rappelait opportunément un ami avec lequel je discutais il y a quelques jours. Nous débattions de la dépénalisation de l'homosexualité. Aux échecs, disions-nous, la pièce à surveiller à l'œil est dénommée "le fou". C'est un trompe-l’œil qui fixe l'attention, ouvre de fausses pistes à l'adversaire, pendant que son détenteur nourrit d'autres calculs et avance prudemment sa pièce-maîtresse, le "roi".

C'est donc le "fou" qui ouvre le chemin de la victoire au "roi" qui se tient en embuscade. Ainsi placé, il prépare des stratégies qui lui permettent d'atteindre un, voire plusieurs objectifs à la fois.

Sur l'échiquier politique, c'est exactement le même schéma. Celui qui a l'habilité ou l'intelligence de tromper la vigilance de son adversaire l'emporte.

Coup de chapeau à Julien Nkoghe Bekale qui a su imposer, à la représentation nationale, un rythme extrêmement rapide, l’empêchant ainsi de chercher le diable dans les détails de la loi ! Et ce diable se cache bien dans l'article 267 depuis la dernière révision du code pénal :

" Quiconque, sans droit ni titre, sans qualité à agir, a, par quelque moyen que ce soit, remis en cause la filiation légitime naturelle ou adoptive d'autrui, en dehors des cas où le père légitime a, avant sa mort, engagé une action en désaveu de paternité, est puni d'un emprisonnement de 5 ans au plus et d'une amende de 10 millions de francs au plus ou de l'une de ces peines seulement."

Bien des parlementaires, y compris ceux de sa majorité, auraient pu saisir l'occasion de cette révision du code pénal pour rouvrir le débat sur cet article 267 qui ouvre manifestement la voie à une succession de type dynastique. Mais le moment choisi pour envoyer le texte au parlement, à quelques jours de la fin de la session, relève, lui aussi, de la stratégie.

Comment les parlementaires de l'opposition n'ont-ils pas pu remettre sur la table cet article 267 qui ouvre, sans le nommer, un boulevard à Noureddine et confie la direction du pays à la légion étrangère ? Un autre Luc Bengono Nsi ne pourra plus se lever le moment venu et se mettre à fouiller l'histoire des candidats, celle de leurs ascendants et les documents y afférents.

Nkoghe Bekale nous a tellement distraits que le pouvoir émergent a pu réaliser un coup triple : donner suite aux injonctions des lobbies homosexuels, disséminés dans les organisations internationales auprès desquels nos autorités sollicitent des aides financières. Leur apporter des gages et garder intact l’article 267 avec lequel certains parlementaires - frondeurs émergents et opposants - auraient pu alimenter les réseaux sociaux et dévoiler un peu plus le projet de succession en cours.

Avis au peuple gabonais, pour qu'il s'exerce désormais au jeu d'échecs !

François Ondo Edou.

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