ANOTHER ARTICLE ON THE BICKERING AMONG THE BONGOS! UN AUTRE ARTICLE SUR LES BISBILLES ENTRE BONGO!
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La France accuse 5 autres
enfants d’un ex-dirigeant Gabonais: source judiciaire
Par AFP - Agence France
Presse
Juillet 29, 2022
La France a inculpé cinq
autres enfants de l’ancien président gabonais Omar Bongo dans le cadre d’une
enquête de longue date sur des richesses mal acquises, a annoncé vendredi une
source judiciaire.
Omar Bongo, un proche
allié de la France, a dirigé l’État riche en pétrole de 1967 jusqu’à sa mort en
2009, date à laquelle son fils Ali Bongo Ondimba lui a succédé.
Il a eu 54 enfants.
Les enquêteurs Français soupçonnent
plusieurs membres de la famille du défunt président d’avoir sciemment bénéficié
d’un empire immobilier acquis frauduleusement d’une valeur d’au moins 85
millions d’euros (87 millions de dollars).
Ils ont déjà inculpé
quatre autres enfants adultes, ainsi qu’une ancienne Miss France, d’avoir reçu
des appartements parisiens du défunt président.
Cela signifie qu’au moins
neuf demi-sœurs et demi-frères de l’actuel président gabonais ont été inculpés
dans cette affaire vieille de 15 ans.
Les frères et sœurs les
plus récemment inculpés, en juin et juillet, comprennent Pascaline Bongo, 66
ans, sa fille aînée et ancien directeur de son cabinet, Omar Denis Jr Bongo, 28
ans, qui est également le petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso,
Jeanne Matoua, 38 ans, et Joseph Matoua, 40 ans ; a indiqué la source
judiciaire, confirmant un rapport d’Africa Intelligence.
On ne savait pas
immédiatement qui était le cinquième enfant accusé depuis juin.
Ils ont été accusés de
détournement de fonds publics, de « corruption active et passive », de
blanchiment d’argent et « d’utilisation abusive de biens sociaux ».
L’avocate de Pascaline
Bongo, Corinne Dreyfus-Schmidt, a déclaré que les accusations démontraient
« un anachronisme juridique et factuel ».
Selon des informations
obtenues par l’AFP, sa cliente a déclaré aux enquêteurs en janvier 2020 qu’elle
possédait plusieurs appartements dans des quartiers parisiens chics, que son
père avait achetés entre 1970 et 1990.
Pascaline Bongo, également
ancienne ministre des Affaires étrangères, était très proche de son père.
L’avocat d’Omar Denis Jr
Bongo, Jean-Marie Viala, a rejeté les allégations contre son client.
L’empire immobilier Bongo
comprend des appartements et des immeubles à Paris et dans la ville
méditerranéenne de Nice ainsi que des voitures de luxe, dont plusieurs ont été
saisies par les autorités Françaises.
Dans des conclusions
publiées en février, un juge d’instruction a déterminé qu’une grande partie de
l’argent ayant servi à ces achats provenait de « commissions indues » versées
par la société énergétique française Elf, qui est maintenant TotalEnergies,
pour l’exploitation des vastes réserves pétrolières du Gabon.
Les enquêteurs financiers
Français entre le 25 mars et le 5 avril, ont accusé Grace, Betty, Arthur et
Hermine Bongo, d’avoir dissimulé des détournements de fonds publics, de
corruption et d’utilisation abusive d’avoirs, selon des documents consultés par
l’AFP.
Ils ont tous nié toute connaissance des origines
prétendument frauduleuses des actifs, a déclaré une source judiciaire à
l’époque.
Ils ont déclaré aux
enquêteurs qu’ils avaient reçu les propriétés - des appartements dans les 15ème
et 16ème arrondissements de Paris - comme cadeaux de leur père entre 1995 et
2004.
Début juin, les
procureurs ont déclaré qu’une ancienne Miss France, Sonia Rolland, avait
également été inculpée.
Elle a été accusée
d’avoir reçu des fonds publics détournés pour avoir accepté de Bongo en 2003 un
appartement parisien d’une valeur de 800 000 euros (817 000 dollars).
Rolland, qui avait 22 ans
à l’époque, a reconnu qu’elle était naïve mais a contesté tout acte
répréhensible, a déclaré son avocat à l’AFP.
Contactée par l’AFP, le
porte-parole de la présidence gabonaise Jessye Ella Ekogha a refusé de
commenter car l’affaire ne concernait « ni le président... ni aucun autre
membre de la présidence ».
En tant que chef d’État
en exercice, le président Ali Bongo Ondimba jouit de l’immunité.
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