DOMINIQUE OUATTARA WAS OMAR BONGO'S REAL ESTATE AGENT IN THE ACQUISITION OF HIS IMMENSE REAL ESTATE ASSETS ! DOMINIQUE OUATTARA A ÉTÉ L’AGENT IMMOBILIER D’OMAR BONGO DANS L’ACQUISITION DE SON IMMENSE PATRIMOINE IMMOBILIER !
During their appearance before the Parisian
judges, Omar Bongo's children were reportedly questioned at length about their
links with AICI International, the real estate agency run by Dominique
Ouattara, the wife of Alassane Ouattara.
AICI International, Dominique Ouattara's real
estate agency, has long managed a large part of the Bongo family's property, in
France. To the judge, Omar Denis Jr Bongo reportedly said: "I know Mrs.
Ouattara who was a friend of my mother. It was through her that I knew AICI. I
specify that it is the agency that administers my property."
Even today, AICI manages, among other things, Omar
Denis Jr Bongo's two Parisian buildings; located rue de la Faisanderie and rue
de La Trémoille, in the 16th and 8th arrondissements. Previously, AICI had
already taken on the task of acquiring them.
AICI has a subsidiary in Gabon, of which the Bongo
family is the main customer. Omar Bongo had entrusted Dominique Ouattara with
the mission of acquiring a myriad of real estate, for himself, but also for his
children. Not wanting to appear on any document, Omar Bongo used the company
AICI as a screen.
In November 1998, Dominique Ouattara asked one of
his employees, Annick Deddouche, to represent Omar Denis Jr Bongo, then 4 years
old, in the acquisition of the property located rue de La Trémoille for 5
million francs. To carry out the transaction, AICI received a transfer from
Omar Bongo's account at BGFIBank.
It was with a cheque from AICI, linked to its
account at Société Générale, that 4.5 million francs were paid, the remaining
500,000 francs were paid by a notary familiar with AICI's arrangements. The
transaction would be repeated for the acquisition of the building on Rue de la
Faisanderie, for 7.5 million francs. In either case, Omar Bongo's name does not
appear on any document.
AICI was involved in the laundering of Gabonese
public funds. AICI and the Parisian lawyer François Meyer put at the service of
Omar Bongo their bank accounts at BNP Paribas for operations "without any
link with the exercise of the profession of lawyer", note the French
police, who screened the transactions of AICI and other facilitators (notaries,
lawyers, banks) to which AICI has resorted.
According to the investigators, these methods
implemented by AICI allowed, between 1998 and 2008, the acquisition by the
Bongo family of real estate assets for an amount of nearly 13 million euros
coming directly from the president's account. At that time, Dominique Ouattara
was fully in charge of the AICI group.
Version française
Lors de leur comparution
devant les juges parisiens, les enfants d'Omar Bongo auraient été longuement interrogés
sur leurs liens avec AICI International, l'agence immobilière que dirigeait Dominique
Ouattara, l’épouse d’Alassane Ouattara.
AICI International, l'agence
immobilière de Dominique Ouattara, gère depuis longtemps une bonne partie des
biens de la famille Bongo, en France. Au juge, Omar Denis Jr Bongo aurait déclaré :
"Je connais Mme Ouattara qui était une amie de ma mère. C'est par elle que
j'ai connu AICI. Je précise que c'est l'agence qui administre mes biens."
Aujourd'hui encore, AICI
gère, entre autres, les deux immeubles parisiens d'Omar Denis Jr Bongo ; situés
rue de la Faisanderie et rue de La Trémoille, dans les 16e et 8e
arrondissements. Auparavant, AICI s'était déjà chargée de les acquérir.
AICI a une filiale au Gabon,
dont la famille Bongo est le principal client. Omar Bongo avait confié à
Dominique Ouattara la mission d'acquérir une myriade de biens immobiliers, pour
lui-même, mais aussi pour ses enfants. Ne voulant pas apparaître sur aucun
document, Omar Bongo utilisait la société AICI comme écran.
En novembre 1998, Dominique
Ouattara a ainsi demandé à l'une de ses salariées, Annick Deddouche, de
représenter Omar Denis Jr Bongo, alors âgé de 4 ans, dans l'acquisition du bien
immobilier situé rue de La Trémoille au prix de 5 millions de francs. Pour
mener à bien l'opération, AICI a reçu un virement en provenance du compte
d'Omar Bongo à la BGFIBank.
C’est avec un chèque de l’AICI,
relié à son compte à la Société générale, qu’elle a réglé 4,5 millions de
francs, les 500 000 francs restants étant payés par un notaire familier des
montages d'AICI. L'opération sera réitérée pour l'acquisition de l'immeuble de
la rue de la Faisanderie, pour 7,5 millions de francs. Dans les deux cas, le
nom d'Omar Bongo n'apparaît sur aucun document.
L’AICI participait dont au
blanchiment de capitaux publics gabonais. L’AICI et l'avocat parisien François
Meyer mettaient au service d'Omar Bongo leurs comptes bancaires à la BNP
Paribas pour des opérations "sans aucun lien avec l'exercice de la profession
d'avocats", notent les policiers français, qui ont passé aux cribles les
transactions d'AICI et des autres facilitateurs (notaires, avocats, banques)
auxquelles l'AICI a recouru.
Selon les enquêteurs, ces
méthodes mises en œuvre par l’AICI ont permis, entre 1998 et 2008,
l'acquisition par la famille Bongo d'actifs immobiliers pour un montant de près
de 13 millions d'euros provenant directement du compte du président. A cette
période, Dominique Ouattara dirigeait pleinement le groupe AICI.
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