A NEW SCAM: THE GABONESE STATE ASKS SUBCONTRACTORS IN THE OIL SECTOR TO OBTAIN PRIOR TECHNICAL APPROVAL! UNE NOUVELLE ARNAQUE : L’ÉTAT GABONAIS DEMANDE AUX SOUS TRAITANTS DU SECTEUR DU PÉTROLE, D’OBTENIR AU PRÉALABLE UN AGRÉMENT TECHNIQUE!
English version
The Gabonese Minister of Oil has just found a new
way to extract money from oil companies: to require that subcontractors in the
sector subscribe to the Gabonese State, a technical approval.
What does this new requirement mean?
This means that if to drill its wells, Perenco
uses Schlumberger for a specific service on the oil field; not only would
Perenco have to obtain a paid permit from the Gabonese Ministry of Oil, but
Schlumberger would also have to obtain "technical approval" from the
same ministry. On the same project, the Gabonese Ministry of Oil would twice
put its fingers in the jar of financial jam. It is a scam because it is the oil
company that pays the subcontractor according to very specific services; The
Ministry of Oil does not have to generate revenues from this subcontract.
For Gabonese subcontractors, the price of
approval, valid for five years, has been set at one million CFA francs. For
Gabonese companies with foreign capital, this amount reaches CFAF 15 million,
and for foreign companies, it is CFAF 25 million.
This order gave subcontractors six months from 5
July 2022, to comply with the rules; and subcontractors still have until
January 5 to comply with the rules.
Version française
Le ministre Gabonais du pétrole vient de trouver
un nouveau moyen de soutirer de l’argent aux compagnies pétrolières : exiger
que les sous-traitants du secteur aient souscrit auprès de l’Etat gabonais, un agrément
technique.
Que signifie cette nouvelle exigence ?
Cela signifie que si pour forer ses puits, Perenco
fait appel à Schlumberger pour un service ponctuel sur le champ pétrolier ;
non seulement Perenco devrait obtenir un permis payant du ministère du pétrole Gabonais,
mais Schlumberger aussi devrait obtenir un « agrément technique » auprès
du même ministère. Sur le même projet, le ministère Gabonais du pétrole mettrait
deux fois ses doigts dans le pot de confiture financier. C’est une arnaque car
c’est la compagnie pétrolière qui paie le sous-traitant selon des prestations
de services bien précises ; le ministère du pétrole n’a pas à engranger des
recettes à partir de ce contrat de sous-traitance.
Pour les sous-traitants Gabonais, le prix de
l'agrément, valable cinq ans, a été fixé à un million de francs CFA. Pour les
sociétés gabonaises à capitaux étrangers, ce montant atteint 15 millions de
francs CFA et enfin, pour les sociétés de droit étranger, il est de 25 millions
de francs CFA.
Cet arrêté a laissé aux sous-traitants six mois à
partir du 5 juillet 2022, pour se conformer aux règles ; et les
sous-traitants ont encore jusqu'au 5 janvier pour se mettre en règle.
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