LEE WHITE, ALWAYS BEGGING FOR MONEY! LEE WHITE, TOUJOURS EN TRAIN DE QUÉMANDER DE L’ARGENT !
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Traduction française
Rien ne changera
sur le climat tant que le nombre de morts n’augmentera pas en occident, déclare
un ministre Gabonais
Avant la COP27,
Lee White dit aussi que les promesses non tenues sur le financement laissent un
sentiment de trahison
Le monde ne prendra des
mesures significatives contre la crise climatique que lorsque les habitants des
pays riches commenceront à mourir en plus grand nombre de ses effets, a déclaré
le ministre Gabonais de l’Environnement, tout en avertissant que les promesses
non tenues sur des milliards de dollars de financement de l’adaptation ont
laissé un « sentiment de trahison » avant la COP27.
Lee White a déclaré que
les gouvernements ne se comportaient pas encore comme si le réchauffement
climatique était une crise et qu’il craignait pour l’avenir qu’il laisserait à
ses enfants. Il a déclaré que les 100 milliards de dollars de financement
climatique promis par les pays riches n’atteignaient pas les pays pauvres, ce
qui alimentait la méfiance envers le processus climatique de l’ONU.
L’ONU a présenté la
COP27, qui commence la semaine prochaine à Charm el-Cheikh, comme « la
conférence africaine sur le climat », et le financement des pertes et dommages
pour les pays subissant les pires conséquences du réchauffement climatique sera
une question clé.
« Avec tout ce qui s’est
passé l’année dernière dans la Corne de l’Afrique et au Pakistan, ces endroits
comptent vraiment », a déclaré White. Mais avec la sécheresse qui ne se produit
qu’une fois tous les 500 ans en Europe, les incendies en France et le métro de
New York qui devient Niagara Falls, nous pourrions être à un point où les
choses deviennent suffisamment mauvaises pour que les pays développés
commencent à prendre le climat plus au sérieux.
« C’est une chose
horrible à dire, mais tant que plus de gens dans les pays développés ne
mourront pas à cause de la crise climatique, cela ne changera pas », a
déclaré White.
Des rapports récents
montrent à quel point la planète est proche de la catastrophe climatique, les
scientifiques avertissant que le monde a atteint un « moment vraiment
sombre ».
Le Gabon, l’un des pays
les plus boisés et abritant plus de la moitié des éléphants de forêt africains
en danger critique d’extinction, tente d’organiser l’une des plus importantes
ventes de crédits carbone jamais réalisées, générée par la protection de sa
partie de forêt tropicale du bassin du Congo, la deuxième plus grande au monde
et la dernière qui aspire plus de carbone qu’elle n’en rejette.
White a déclaré que son
pays, qui tire environ 60% de ses revenus publics du pétrole, a accepté que
l’économie pétrolière disparaisse et qu’il fallait mettre davantage l’accent
sur la foresterie durable et le bois.
« Nous n’avons pas
vraiment promu activement la mort de l’industrie pétrolière comme le Costa
Rica », a-t-il déclaré, faisant référence à l’Alliance Beyond Oil &
Gas lancée lors de la COP26 à Glasgow par le pays d’Amérique centrale et le Danemark.
« Nous reconnaissons que l’industrie pétrolière va disparaître. »
Le politicien, originaire
de Manchester, a déclaré qu’il n’avait vu que de petites quantités de
financement climatique pour son pays malgré de grandes promesses, ce qui
alimentait la frustration avec le processus climatique de l’ONU.
« À maintes reprises, les
pays développés se sont engagés et n’ont pas tenu leurs promesses. Ils se sont
engagés à réduire les émissions et ils ne démontrent pas suffisamment de
résultats. Ils se sont engagés à financer et ce financement ne semble jamais se
concrétiser. Nous n’avons pas créé le problème et vous vous attendriez donc à
un engagement plus sincère de la part des pays développés et vous vous
attendriez à ce qu’ils respectent leur parole et leurs engagements », a-t-il
déclaré.
« J’ai trois enfants. Je
leur dis que mes absences visent à sauver la planète. Ils comprennent, parce
que c’est réel. Nous créons un très gros problème pour la prochaine génération.
»
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