GABON HAS BECOME THAT COUNTRY THAT NO LONGER OFFERS ANYTHING TO YOUNG PEOPLE AND UNFORTUNATELY TO ADULTS AND RETIREES.! LE GABON EST DEVENU CE PAYS QUI NE PROPOSE PLUS RIEN NI AUX JEUNES ET MALHEUREUSEMENT, NI AUX ADULTES ET AUX RETRAITÉS!

 

 

English version

 

The Ali Bongo regime will never tell you this. Gabon no longer knows how to retain its young people. Unemployment, disillusionment, high cost of living; the list of ills suffered by the majority of the population, first and foremost young people, is long. The lack of future prospects eloquently explains this desire to leave, whatever the cost.

 

We often hear young people say "Gabon, a rich country and a poor population", this sentence illustrates the Gabonese paradox; a country that is politically blocked and systematically looted by its officials in power. The youth are desperate.

 

Due to endemic corruption, the oil bonanza has become more of a curse than an opportunity. It is at the origin of the absence of reforms of the State, of the immobility of the economy. The result of this calamitous management of the country's affairs is not lost on anyone. A general social malaise with its share of exacerbation of anger and frustration, continues to grow.  Soaring inflation, an erosion of the purchasing power of a battered middle class, endemic unemployment and a serious deterioration of public services, particularly in the areas of health and education, send a message to young people that this country has nothing more to offer them.

 

Adults and retirees have no better prospects. The payment of pensions has become very uncertain because workers' contributions are systematically stolen by the apparatchiks of the regime.

 

When a country offers nothing to its young people or adults, what future does that country have?

 

 

 

Version française

 

Le régime Ali Bongo ne vous le dira jamais. Le Gabon ne sait plus retenir ses jeunes. Chômage, désillusion, cherté de la vie ; la liste des maux dont souffre la majeure partie de la population, en premier lieu les jeunes, est longue. L’absence de perspectives d’avenir explique avec éloquence cette envie de partir quoi qu’il en coûte.

 

On entend souvent les jeunes dire « Gabon, un pays riche et une population pauvre » , cette phrase illustre bien le paradoxe Gabonais ; un pays bloqué politiquement et qui fait l’objet d’une prédation systématique de la part de ses responsables au pouvoir. La jeunesse est désespérée.

 

En raison de la corruption endémique, la manne pétrolière est devenue plutôt une malédiction qu’une chance. Elle est à l’origine de l’absence de réformes de l’Etat, de l’immobilisme de l’économie. Le résultat de cette gestion calamiteuse des affaires du pays n’échappe à personne. Un malaise social général avec son lot d’exacerbation de la colère et de la frustration, continue de grandir.  Une inflation galopante, une érosion du pouvoir d’achat d’une classe moyenne laminée, un chômage endémique et une grave détérioration des services publics notamment en matière de santé et d’éducation, renvoient aux jeunes le message que ce pays n’a plus rien à leur offrir.

 

Les adultes et retraites n’ont pas de meilleures perspectives. Le paiement des pensions est devenu très aléatoire car les cotisations des travailleurs sont systématiquement spoliées par les apparatchiks du régime.

 

Quand un pays n’offre rien ni à ses jeunes et ni à ses adultes, quel avenir a ce pays ?