WHY THE RESURGENCE OF FLOODS IN LIBREVILLE AND GABON ? POURQUOI LA RECRUDESCENCE DES INONDATIONS À LIBREVILLE ET AU GABON ?

 

 

 

English version

 

The current season in Gabon is only the short rainy season; and yet the country is under water and its main cities of Libreville and Port-Gentil are engulfed by floods. All this demonstrates a chronic inability by the Ali Bongo regime to provide an effective and rapid response to the recurring problem of flooding because the urbanization of Gabonese cities was never planned.

 

People have had enough and are openly calling on the government to put in place an effective risk and disaster management plan. With the abundant rains, there are now frequent landslides, one of which has just caused the loss of 7 members of the same family on the National Road 1.

 

Faced with this situation, which seems to be worsening over the years, the Ali Bongo regime is doing absolutely nothing to effectively deal with this problem; and of course it is the people who suffer.

 

It is clear that these heavy and long recurrent rains in Gabon and several other countries, are a strong sign that climate change is a reality and that it requires urgent action from the people who run the country.

 

Dear readers, when you want to solve a problem you have to attack it at its root. The floods that the Gabonese are victims of today are only the result of a lack of foresight on the part of the government. Indeed, the Ali Bongo regime has failed in its responsibilities in terms of risk management and natural disasters, protection of populations and fight against precariousness.

 

In Libreville and Port-Gentil, it can be seen that rivers swelling out of their bed is largely related to the non-existence or clogging of drainage by rubbish. We are entitled to ask ourselves where are we with the development of watersheds, and the cleaning of drainage routes? It is clear that the regime cannot answer this question exactly.

 

The phenomenon of flooding has become widespread in recent years due to three factors: first, people have settled in neighborhoods with rugged terrain that often obstruct runoff and water flow with their homes; secondly, drainage lanes that are continually blocked due to poor communal hygiene; and finally, the lack of watershed development that would retain precipitation after rains, and direct the waters in an orderly manner towards the sea.

 

The populations expect the government to provide serious land alternatives to accommodate their constructions. This is a competence of the State. It is more than urgent for Gabonese to put in place measures to protect the population and their property from the threat of climate change.

 

 

 

 

Version française

 

La saison en cours au Gabon n’est que la petite saison des pluies ; et pourtant le pays ploie sous les eaux et ses principales villes de Libreville et Port-Gentil sont englouties par des inondations. Tout ceci démontre une incapacité chronique du régime Ali Bongo à apporter une réponse efficace et rapide au récurent problème des inondations car l’urbanisation des villes gabonaises n’a jamais été planifiée.

 

Les populations en ont assez et interpellent ouvertement le gouvernement et l’appellent à mettre en place un plan de gestion des risques et catastrophes naturelles efficace. Avec les abondantes pluies, on assiste désormais à de fréquents glissement de terrains, dont un vient de causer la perte de 7 membres d’une même famille sur la route Nationale 1.

 

Face à cette situation qui semble s’empirer au fil des ans, le régime Ali Bongo ne fait absolument rien pour efficacement endiguer ce problème ; et naturellement ce sont les populations qui en souffrent.

 

Il est clair que ces fortes et longues pluies récurrentes au Gabon et dans plusieurs autres pays, sont le signe fort de ce que le changement climatique soit une réalité et que cela nécessite une action urgente des gens qui dirigent le pays.

 

Chers lecteurs, quand on veut résoudre un problème il faut l’attaquer à la racine. Les inondations dont les Gabonais sont victimes aujourd’hui, ne sont que le fruit d’un manque de prévoyance du gouvernement. En effet, le régime Ali Bongo a manqué à ses responsabilités en matière gestion des risques et catastrophe naturel, de protection des populations et de lutte contre la précarité.

 

A Libreville et Port-Gentil, on peut constater que la sortie des cours d’eau de leur lit soit liée en grande partie à l’inexistence ou au bouchage des drainages par des détritus. Nous sommes en droit de nous demander où en sommes-nous avec l’aménagement des bassins versants, et le nettoyage des voies de drainage ? Il est clair que le régime ne peut répondre avec exactitude à cette question.

 

Le phénomène des inondations s’est généralisé ces dernières années du fait de trois facteurs : d’abord, les populations se sont installées dans des quartiers au relief accidenté obstruant souvent avec leurs maisons le ruissellement et l’écoulement des eaux ; ensuite, les voies de drainages qui sont continuellement bouchées à cause d’une mauvaise hygiène communale ; et enfin, le manque d’aménagement de bassins versants qui retiendraient les précipitations après la fin des averses, et orienteraient les eaux de manière ordonnée vers la mer.

 

Les populations attendent du gouvernement, des alternative sérieuses en matière foncière pour accueillir leurs constructions. Cela est une compétence de l’État. Il est plus qu’urgent pour les Gabonais, que soient mises en place des mesures de protection des populations et leurs biens, face à la menace des changements climatiques.