PRIVATIZATION OF SOCIAL SECURITY IN GABON IS A VERY BAD IDEA! LA PRIVATISATION DE LA SÉCURITÉ SOCIALE AU GABON EST UNE TRÈS MAUVAISE IDÉE!

 



 

English version

 

Everything in Gabon is synonymous with the Bongo family and therefore when decisions are made, it is the Bongos who are necessarily the sponsors.

 

In Gabon, the boss of the employers association is called Henri-Claude Oyima, he is the nephew of, you guessed it, Omar Bongo. Oyima's latest finding is to privatize the management of Gabon's social security system. When we know that Oyima runs the mafia bank BGFI, we already know that it is in this bank that the contributions of the workers will be deposited. What guarantees would Gabonese workers have that BGFI would manage their deposits better than the National Social Security Fund did?

 

Given what the Bongos have accustomed us to, let us think that to hear the Gabonese employers association, that is to say Omar Bongo's nephew, Oyima, demand the privatization of the management of social security, is for us a disaster to be avoided absolutely, because if you liked Post-Bank, you will love social security in the hands of Oyima and family.

 

In Gabon today, even with all the mismanagement that has so far taken place at the CNSS, contributors still are addressed because it is the State that manages social security and the State always ends up paying, even with delay. The state cannot flee, or even close the door. The state is a guarantee, even when the management of public spending slips.

 

In a nation, health and pensions are inherently unprofitable areas in and of themselves. Providing health care, paying pensions is like teaching children; they are the choices of a societal community to devote part of its income, collectively, to the provision of services to its inhabitants. Social security is a contract between the state and the governed.

 

If social security were to be privatized, that is to say that each contributor would have to find their own insurer; this blog does not see how this system would offer better guarantees than what CNSS offers at the moment. Private providers whose objectives will be returns and profits, will never be able to offer small contributors services that meet the expectations of the populations.

 

Dear readers, for this blog, privatizing social security in Gabon would be absurd. In France, in 2001, Jacques Chirac categorically rejected any idea of privatization of social security, saying: "I am against any system that introduces a break with the principle of national solidarity."

 

 

 

 

Version française

 

Tout au Gabon est synonyme de la famille Bongo et par conséquent lorsque les décisions sont prises, ce sont les Bongo qui en sont forcément les parrains.

 

Au Gabon, le patron du patronat s’appelle Henri-Claude Oyima, c’est le neveu d’Omar Bongo, vous l’auriez deviné. La dernière trouvaille d’Oyima est de procéder à la privatisation de la gestion du système de sécurité sociale au Gabon. Quand on sait qu’Oyima dirige la banque mafieuse BGFI, on sait déjà que c’est dans cette banque que seront déposées les cotisations des travailleurs. Quelles garanties auraient les travailleurs Gabonais que la BGFI gèrerait leurs dépôts à un meilleur escient que ne l’a fait la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ?

 

Vu ce à quoi les Bongo nous ont habitué, permettez-nous de penser que d’entendre le patronat gabonais, c’est-à-dire le neveu d’Omar Bongo, Oyima, réclamer la privatisation de la gestion de la sécurité sociale, soit pour nous un désastre à éviter absolument, car si vous avez aimé la Post-Bank, vous adorerez la sécurité sociale entre les mains d’Oyima et famille.

 

Au Gabon aujourd’hui, même avec toute la gabegie qui s’est jusqu’ici opérée à la CNSS, les cotisants rentrent toujours dans leurs droits car c’est l’Etat qui gère la sécurité sociale et l’Etat fini toujours par payer, même avec du retard. L’Etat ne peut pas fuir, ni même mettre la clé sous le paillasson. L’Etat est une garantie, même quand la gestion de la dépense publique dérape.

 

Dans un Etat, la santé et les retraites sont des domaines par nature non rentables en soi. Soigner, payer les retraites sont comme enseigner les enfants ; ce sont les choix d'une collectivité sociétale de consacrer une part de ses revenus, collectivement, à la fourniture de services à ses habitants. La sécurité sociale est un contrat entre l’Etat et les gouvernés.

 

Si la sécurité sociale venait à être privatisée, c’est-à-dire que chaque cotisant devrait lui-même trouver son assureur ; ce blog ne voit pas en quoi ce système offrirait de meilleures garanties que ce qu’offre la CNSS en ce moment. Les prestataires privés dont les objectifs seront le profit et les bénéfices, ne seront jamais en mesure d’offrir aux petits cotisants des services à la hauteur des attentes des populations.

 

Chers lecteurs, pour ce blog, privatiser la sécurité sociale au Gabon relèverait de l’absurde. En France, en 2001, Jacques Chirac rejeta catégoriquement toute idée de privatisation de la sécurité sociale en disant ceci : « Je suis contre tout système qui introduirait une rupture avec le principe de solidarité nationale».

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