IN A DICTATORSHIP, NO ONE IS SAFE, NOT EVEN THE DICTATOR IN THE END! EN DICTATURE, PERSONNE N’EST EN SÉCURITÉ, PAS MÊME EN DÉFINITIVE LE DICTATEUR !

 



  

 

English version

 

Herve-Patrick Opiangah, yesterday one of Ali Bongo’s right hand men, then one of Brice-Clotaire Oligui-Nguema’s right hand men, is said to be running away from Gabon, fleeing for his life. Dear readers, those of you who support this dictatorship are fools; as no dictatorship is stable and able to provide security to its citizens, including the dictator himself.

 

The Herve-Patrick Opiangah’s saga shows that even if you are aligned with the current dictator and can live your life as you see fit, this is only an illusion because this situation may change at any time. The dictator may change his mind about you at any time for whatever reason, not that they would inform or consult you; and what was ok yesterday would now be considered unacceptable today and you would be a hunted animal.

 

Dear readers, the safe system for us all is democracy and the rule of law; even if you have worked your way into the Gabonese predatory elite and ensured that you are part of the oligarchy as is Herve-Patrick Opiangah, your fate belongs to the dictator, doesn’t it? He can squeeze you when he sees fit, can’t he?

 

Dear readers, this is why this blog always tells you to choose to live in a system where the government can be held to account by its people. Sure, democracy may not always give us the government we want, but its rather better to grumble everyday about how our fellow citizens have elected the wrong people than live in a dictatorship where you could be arrested or have to leave the country because the dictator is after you.

 

Dear readers who are supporting Brice-Clotaire Oligui-Nguema at the moment; there is no such thing as a dictator which didn’t “abuse” their power. You can’t be a dictator without abusing power. Dictators can’t relinquish power by definition. If you let everyone run the roads, military, police, courts, laws, resources, press, etc. you aren’t a dictator. So, you must control everything to be a dictator and that’s what Brice-Clotaire Oligui-Nguema does.

 

If Brice-Clotaire Oligui-Nguema wants to control everything, this means that he has to be competent across everything in government. But he can’t possibly be everywhere or know everything from defense, law making, or policing, oil production, etc. He therefore needs support from others, to remain in power and that almost always means giving incompetent people important positions.

 

Someone needs to run the military for the dictator; and that person needs to be incompetent enough that they won’t try to take power and immoral enough that they are willing to run the military in the way the dictator wants them to do so. Therefore, dictatorships almost always mean limited investment in the country, limited savings, massive corruption, etc. which flow down from the dictator at the top to the individual level in the streets.

 

Dictators control their citizens for a reason: this is typically to gird and sustain their power, and also because they don’t have the legitimacy of democratically elected political leaders.

 

To control the Gabonese people, Brice-Clotaire Oligui-Nguema uses the Maslow's hierarchy of needs: most Gabonese are poor and therefore are focused on the basic needs such as housing, healthcare, law and order, safety, security, income growth, economic class mobility. At the moment some people are happy with Brice-Clotaire Oligui-Nguema because they think that he is lifting them above their abysmal poverty. But they are wrong.

 

However, the intellectuals and educated people who have been able to rise above these basic needs, have better aspirations for Gabon: their goals for the country are humanistic, economically equal, multifaceted in human rights, complex in culture and education. They want real sustainable progress

 

For the time being, in Gabon, the battle is between those who think with their bellies, they support Brice-Clotaire Oligui-Nguema; and those who think with their brains, they are of the opinion that Gabon deserves a better governance.

 

When you think with your belly, you end up like Hervé-Patrick Opiangah!

 

 

 

 

Version française

 

Hervé-Patrick Opiangah, hier l'un des bras droits d'Ali Bongo, puis l'un des bras droits de Brice-Clotaire Oligui-Nguema, serait en fuite du Gabon, ayant peur pour sa vie. Chers lecteurs, ceux d'entre vous qui soutiennent cette dictature se trompent; car aucune dictature n'est stable et capable d'assurer la sécurité de ses citoyens, y compris celle du dictateur lui-même.

 

La saga Hervé-Patrick Opiangah montre que même si vous êtes en accord avec le dictateur actuel et que vous pouvez vivre votre vie comme bon vous semble, ce n'est qu'une illusion car cette situation peut changer à tout moment. Le dictateur peut changer d'avis à votre sujet à tout moment pour quelque raison que ce soit, non pas qu'il vous en informe ou vous consulte ; et ce qui était acceptable hier serait maintenant considéré comme intolérable aujourd'hui et vous seriez un animal traqué.

 

Chers lecteurs, le système sûr pour nous tous est la démocratie et l’Etat de droit ; même si vous avez réussi à faire partie de l'élite prédatrice gabonaise et à faire partie de l'oligarchie, comme Hervé-Patrick Opiangah, votre destin appartient au dictateur, n'est-ce pas ? Il peut vous acculer quand il le veut, n'est-ce pas ?

 

Chers lecteurs, c'est pourquoi ce blog vous conseille toujours de choisir de vivre dans un système où le gouvernement peut être tenu responsable par son peuple. Bien sûr, la démocratie ne nous donne pas toujours le gouvernement que nous voulons, mais il vaut mieux se plaindre tous les jours de la façon dont nos concitoyens ont élu les mauvaises personnes plutôt que de vivre dans une dictature où vous pourriez être arrêté ou devoir quitter le pays parce que le dictateur est après vous.

 

Chers lecteurs qui soutenez Brice-Clotaire Oligui-Nguema en ce moment ; Il n'y a pas de dictateur qui n'ait pas « abusé » de leur pouvoir. Vous ne pouvez pas être un dictateur sans abuser de votre pouvoir. Les dictateurs ne peuvent pas renoncer au pouvoir par définition. Si vous laissez tout le monde s’occuper des routes, de l'armée, de la police, des tribunaux, des lois, des ressources, de la presse, etc., vous n'êtes pas un dictateur. Donc, il faut tout contrôler pour être un dictateur et c'est ce que fait Brice-Clotaire Oligui-Nguema.

 

Si Brice-Clotaire Oligui-Nguema veut tout contrôler, cela signifie qu'il doit être compétent dans tous les domaines de gouvernement. Mais il ne peut pas être partout ou tout savoir : sur la défense, sur l'élaboration des lois, sur le maintien de l'ordre, sur la production pétrolière, etc. Il a donc besoin du soutien des autres, pour rester au pouvoir et cela signifie presque toujours de donner des postes importants à des personnes incompétentes.

 

Quelqu'un doit diriger l'armée pour le dictateur ; et cette personne doit être suffisamment incompétente pour ne pas essayer de prendre le pouvoir et suffisamment immorale pour être prête à diriger l'armée de la manière dont le dictateur voudrait qu'elle le fasse. Par conséquent, les dictatures signifient presque toujours des investissements limités dans le pays, des économies limitées, une corruption massive, etc. qui partent du dictateur au sommet jusqu'au niveau individuel dans les rues.

 

Les dictateurs contrôlent leurs citoyens pour une raison : C'est généralement pour circonscrire et maintenir leur pouvoir, et aussi parce qu'ils n'ont pas la légitimité de dirigeants politiques démocratiquement élus.

 

Pour contrôler le peuple Gabonais, Brice-Clotaire Oligui-Nguema utilise la hiérarchie des besoins de Maslow : la plupart des Gabonais sont pauvres et se concentrent donc sur les besoins fondamentaux tels que le logement, les soins de santé, l'ordre public, la sûreté, la sécurité, la recherche de revenus, la mobilité des classes économiques. En ce moment, certaines personnes sont satisfaites de Brice-Clotaire Oligui-Nguema parce qu'elles pensent qu'il les élève au-dessus de leur pauvreté abyssale. Mais ils ont tort.

 

Cependant, les intellectuels et les personnes instruites qui ont pu s'élever au-dessus de ces besoins fondamentaux, ont de meilleures aspirations pour le Gabon : leurs objectifs pour le pays sont humanistes, économiquement égalitaires, multiformes en matière de droits de l'homme, complexes dans la culture et l'éducation. Ils veulent de véritables progrès durables

 

Pour l'heure, au Gabon, la bataille est entre ceux qui pensent avec leur ventre, ils soutiennent Brice-Clotaire Oligui-Nguema ; et ceux qui pensent avec leur cerveau, ils sont d'avis que le Gabon mérite une meilleure gouvernance.

 

Quand vous pensez avec votre panse, vous finissez comme Hervé-Patrick Opiangah !

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