SHEEP INEVITABLY END UP IN THE SLAUGHTERHOUSE ! LES MOUTONS FINISSENT INÉVITABLEMENT À L’ABATTOIR !
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Saturday, the Gabonese will vote yes or no for the draft constitution that is
submitted to them. The right to vote for every Gabonese citizen is a
fundamental right; Unfortunately, all too often, many compatriots do not
appreciate the importance of this right and their duty to fulfil it in good
conscience, whenever the opportunity arises.
How
can we understand that a part of the people is ready to vote yes for a
constitution that will serve to dominate them, more or less subtly? This is
possible with us, because we have, on the whole, a people that is divided,
weakened and now thinks only with its belly. This is how the rulers want the
Gabonese to be.
It
is clear that the debates on the constitution show that very rarely are the
Gabonese people educated on the substance of the articles proposed to establish
the political balances that the country needs, but they are led to contemplate other
considerations, each more futile than the last.
What
is the vision and philosophy that is transcribed in this constitution? Why was
this very important document unfortunately only made public on the eve of the
referendum, leaving the Gabonese people very little time to study it in depth,
ask for clarifications and ask questions to those in charge before making their
choice?
Almost
no one asks whether this constitution allows us to enter a new republic in
which nepotism is no longer practiced so openly, corruption at all levels of
our society is contained, violence against women is eliminated, the
proliferation of drugs of all kinds is slowed down, growing insecurity is
eradicated, the education system that no longer meets our needs is
reformed, The damage caused to our
environment is repaired, the mentality of begging that is developing in our
country is being fought, to name but a few examples?
It
would be extremely dangerous to think that, for the proper functioning of our
democracy, it is enough for us, citizens, to insert our ballot in the ballot
box, to remain quiet and to give free rein to our leaders to act as they please.
Our
duty as citizens and people does not stop there. It is our duty to ensure that
the people at the helm of the country keep their promises and are held
accountable. The democratic game is not just about voting and quickly
regretting one's choice, voting again for those whom one had rejected a few
years ago and starting over again with a new permutation of alliances to which
one would be presented with.
History
has shown us that relying completely on those in power and politicians,
believing that they will remedy the country's problems, has never served the
interests of the people.
In
Gabon, bootlicking is encouraged, which leads to a population of sheep; and as
Agatha Christie said: "A population of sheep ends up begetting a
government of wolves".
Version française
Samedi prochain, les Gabonais iront voter le
oui ou le non, pour le projet de constitution qui leur est soumis. Le droit de
vote à tout citoyen Gabonais, est un droit fondamental ; hélas, trop
souvent, de nombreux compatriotes ne mesurent pas l’importance de ce droit et leur
devoir de l’accomplir en toute conscience, à chaque fois que l’occasion se
présente.
Comment comprendre qu’une partie du peuple soit
prête à voter oui pour une constitution qui servira à le dominer, plus ou moins
subtilement ? Cela est possible chez nous, car nous avons, dans l’ensemble,
un peuple divisé, affaibli et ne pensant désormais qu'avec son ventre. C’est
ainsi que les gouvernants veulent que les Gabonais soient.
Force est de constater que les débats sur la
constitution démontrent que très rarement on éduque les Gabonais sur le fond
des articles proposées pour établir les équilibres politiques dont le pays a
besoin, mais on les entraine sur d’autres considérations plus futiles les unes
que les autres.
Quelle est la vision et la philosophie qui sont
transcrites dans cette constitution ? Pourquoi ce document très important
n’a été malheureusement rendu public qu’à la veille du referendum, ne laissant
aux Gabonais que très peu de temps pour l’étudier en profondeur, demander des
éclaircissements et poser des questions aux responsables avant de faire leur
choix ?
Presque personne ne demande si cette
constitution nous permet d’aborder une nouvelle république dans laquelle le
népotisme n’est plus pratiqué si ouvertement, la corruption à tous les niveaux
de notre société est endiguée, la violence à l’égard des femmes est éliminée,
la prolifération de drogues en tous genres est ralentie, l’insécurité
grandissante est éradiquée, le système éducatif qui ne répond plus à nos
besoins est réformé, les dégâts causés à notre environnement sont réparés, la
mentalité de mendicité qui se développe dans notre pays est combattue, pour ne
citer que ces exemples ?
Il serait extrêmement dangereux de penser
que, pour le bon fonctionnement de notre démocratie, il suffit juste à nous, citoyens,
d’insérer notre bulletin dans l’urne, de rester tranquille et de laisser libre
cours à nos dirigeants de faire la pluie et le beau temps.
Notre devoir de citoyen et de peuple ne
s’arrête pas là. Il est de notre devoir de veiller à ce que les gens, à la tête
du pays, tiennent leurs promesses et rendent des comptes. Le jeu démocratique
ne se résume pas à voter et à vite regretter son choix, à voter à nouveau pour
ceux et celles qu’on avait rejetés quelques années auparavant et de recommencer
à nouveau avec une nouvelle permutation d’alliances à laquelle on aurait droit.
L’histoire nous a montré que s’en remettre
complètement à un pouvoir et à des politiciens, croyant qu’ils vont remédier aux
problèmes du pays, n’a jamais servi les intérêts du peuple.
Au Gabon, on encourage le lèche-bottisme, ce
qui conduit à un peuple de moutons ; et comme l’avait dit Agatha Christie :
« Un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loups ».
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