WHO SAID THAT GABON DOES NOT INNOVATE? QUI A DIT QUE LE GABON N’INNOVE PAS ?
English version
Generally, and history shows this to be indeed true, those who were in
power before a coup are very likely to oppose the new junta. This is because a
real and genuine coup inherently involves the forceful removal of the existing
government. This means those previously in positions of authority lose their
power, status, and influence. This loss can lead to resentment, a desire for
revenge, and a determination to regain their former positions.
Often, a coup occurs due to fundamental disagreements about how a
country should be governed. The ousted leaders hold vastly different political
ideologies than the junta. These ideological clashes fuel opposition and
resistance. Some members of the former government might collaborate with the
junta for self-preservation or opportunism, but the former government apparatus
never joins the new junta.
Dear readers, what is written above is true in every country of the
world, except in one: Gabon.
You see, in Gabon, Brice-Clotaire Oligui-Nguema deposed Ali Bongo and
his party, the PDG. Two years later, for the presidential election, the PDG is
100% behind their executioner; they enthusiastically want Brice-Clotaire Oligui-Nguema
to win.
This is a Gabonese innovation that would certainly be taught in all the
political science department across the world.
Version française
D'une manière générale, et
l'histoire le montre, ceux qui étaient au pouvoir avant un coup d'État s'opposent
à la nouvelle junte. C'est parce qu'un coup d'État réel et authentique implique
intrinsèquement la destitution par la force du gouvernement en place. Cela
signifie que ceux qui étaient auparavant en position d'autorité perdent leur
pouvoir, leur statut et leur influence. Cette perte peut conduire à du
ressentiment, à un désir de vengeance et à une détermination à retrouver leurs
anciennes positions.
Souvent, un coup d'État se
produit en raison de désaccords fondamentaux sur la façon dont un pays devrait
être gouverné. Les dirigeants évincés ont des idéologies politiques très
différentes de celles de la junte. Ces affrontements idéologiques alimentent
l'opposition et la résistance. Certains membres de l'ancien gouvernement
pourraient collaborer avec la junte pour se préserver ou par opportunisme, mais
l'ancien appareil gouvernemental ne rejoint jamais entièrement la nouvelle
junte.
Chers lecteurs, ce qui est
écrit ci-dessus est vrai dans tous les pays du monde, sauf dans un seul : le
Gabon.
Voyez-vous, au Gabon,
Brice-Clotaire Oligui-Nguema a déposé Ali Bongo et son parti, le PDG. Deux ans
plus tard, pour l'élection présidentielle, le PDG est à 100 % derrière
leur bourreau ; ils veulent avec enthousiasme que Brice-Clotaire Oligui-Nguema
gagne.
Il s'agit d'une innovation
gabonaise qui serait certainement enseignée dans tous les départements de
science politique à travers le monde.
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