COULD AFRICA AVOID THE BRAIN DRAIN? L’AFRIQUE PEUT-ELLE ÉVITER LA FUITE DES CERVEAUX ?

 



 English Version

 

The right to leave and relocate, including the right to leave one's country, is recognized as a fundamental human right. However, when exercised by graduates, this right is often perceived as harm to the country of origin of these graduates, especially when they are Africans. Thus, it is easy to compare the African graduate migrant to a traitor who no longer returns to help their loved ones. Others, less severe, attribute responsibility not to those who emigrate but to those who are the cause of this migration, that is to say the incompetent regimes that often oppress the most gifted of their citizens.

 

In Gabon, for example, can young graduates reasonably integrate into the Gabonese economy each year at the end of their studies? Not very many, given the unemployment that is rampant in the country. In this case, how to condemn them if they are going to look for better career opportunities abroad, mainly in France, Canada or the United States.

 

People migrate if they don’t have very good prospects in their own country. At the moment, Gabon has large scale problem of governance and dictatorship and therefore, people are voting with their feet. They are leaving this chaotic country in search of greener pasture. Young Gabonese graduates are looking for:

 

1.       Good job prospects

2.       good workers’ rights with paid holidays and protection against being fired

3.       Universal and excellent healthcare

4.       Good education for their children

5.       Good social benefits for families

6.       Good public transport

7.       Low crime rates

8.       Possibility of social mobility

9.       Truly representative multi-party democracy

 

Given than Gabon consistently fails in those categories, how could we blame those who chose to leave the country?

 

 

 

 

Version française

 

Le droit de quitter de se déplacer, de se relocaliser, y compris de quitter son pays, est reconnu comme un droit de l’homme fondamental. Toutefois, lorsqu’il est exercé par des personnes diplômées, ce droit est souvent perçu comme étant un préjudice causé au pays d’origine de ces diplômés, surtout lorsqu’il s’agit d’Africains. Ainsi, on compare aisément le migrant diplômé Africain, à un traître qui ne retourne plus aider ses proches. D’autres, moins sévères, attribuent la responsabilité non pas aux personnes qui émigrent mais à celles qui sont la cause de cette migration, c’est-à-dire les régimes incompétents qui souvent oppriment les plus doués de leurs citoyens.

 

Au Gabon par exemple, combien de jeunes diplômés peuvent raisonnablement intégrer l’économie gabonaise chaque année, à la fin de leurs cursus ? Pas beaucoup, vu le chômage qui sévit dans le pays. Dans ce cas, comment les condamner s’ils vont chercher de meilleures opportunités de carrière à l’étranger, principalement en France, au Canada ou aux États-Unis.

 

Les gens émigrent s’ils n’ont pas de très bonnes perspectives dans leur propre pays. À l’heure actuelle, le Gabon a des problèmes de gouvernance et de dictature à grande échelle et par conséquent, les gens votent avec leurs pieds. Ils quittent ce pays chaotique à la recherche de meilleurs pâturages. Les jeunes diplômés gabonais recherchent principalement :

 

1.De meilleurs perspectives d’emploi

2.De bons droits pour travailleurs avec congés payés et protection contre le licenciement

3.Un système de santé universel et excellent

4.Une bonne éducation pour leurs enfants

5.De bonnes prestations sociales pour les familles

6.De bons transports en commun

7.Un faible taux de criminalité

8.Une possibilité de mobilité sociale

9.La pratique de démocratie multipartite véritablement représentative

 

Étant donné que le Gabon échoue systématiquement dans toutes ces catégories, comment pourrions-nous blâmer ceux qui ont choisi de quitter le pays ?

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