Posts

Showing posts from July, 2010

L’ART DE METTRE LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS. CE N’EST QUE MAINTENANT QUE MARTIN MABALA FAIT L’ÉTAT DES LIEUX DE LA FILIÈRE BOIS.

Image
Suite à l’interdiction de l’exportation des grumes par le régime Ali Bongo, tous les observateurs raisonnables de la situation dans la filière bois, au Gabon, constatent presqu’unanimement que la montagne accouche d’une souris. Empêtré entre sa logique habituelle d’effets d’annonce pour démontrer qu’il agit, le gouvernement semble tout simplement s’orienter vers la fuite en avant. C’est Martin Mabala, le ministre du département en charge de l’économie forestière, qui après avoir destitué bien des familles gabonaises, est allé sur les lieux du crime ces derniers jours, constater comment des compatriotes étaient en train de subir de plein fouet les effets de la crise du bois, qui aurait put être évitée, si le pouvoir avait été plus stratège et moins porté sur la politique spectacle. 1. L’attitude hypocrite d’un régime qui crée un désastre économique pour ensuite aller consoler les victimes de ce désastre avec des promesses pieuses. Tout le monde est unanime, personne ne conteste le désir

NOTRE REVUE DE L’ÉMISSION « LE GABON 50 ANS APRÈS L’INDÉPENDANCE ». ET COMMUNIQUÉ DE L’UPG-AMÉRIQUE DU NORD

Image
1. Jules Bourdes Ogouliguende et Professeur Minso dans une forme éblouissante, une Pierrette Djouassa dépassée par le débat. Nous avons régressé ! Faut-il accepter une présidence à vie au Gabon ? La phrase est de Jules Bourdes-Ogouliguende. Il l’a prononcée au cours d’une émission télévisée dont le titre est : « Le Gabon 50 ans Apres L’Indépendance ». Le sujet ce jour là était : « Les Evolutions Constitutionnelles au Gabon 1969-2010 ». Cette émission avait 2 autres participants le Prof. Minso et Pierrette Djouassa. Si le professeur Minso a été d’un apport essentiel à l’émission, par contre elle aurait pu se passer de Pierrette Djouassa, car ses contributions étaient généralement de long silences, et les rares fois où elle a ouvert la bouche, ça a été pour sortir des banalités qui en fin de compte n’informaient personne. Mais notre attention a été surtout retenue par l’analyse de Jules Bourdes-Ogouliguende qui, sans langue de bois, a déclaré que le Gabon allait à reculons face au reste

SERAPHIN MOUNDOUNGA CRIE BEAUCOUP; MAIS DANS SES DECIBELS, PAS BEAUCOUP DE RAISON

Image
A écouter Séraphin Moundounga crier et vociférer comme un troubadour (il en est certainement un de l'émergence!), dans tous les sens, on se demande si ce bonhomme a vraiment réfléchi sur le problème de l'éducation au Gabon. Par exemple, il affirme á répétition que la valeur des examens gabonais a très fortement décliné depuis 10 á 15 ans, et que ce sont les syndicats et ceux qui ont refusé de cautionner Ali Bongo en quittant le PDG qui en sont á l'origine. Non Moundounga, Casimir Oye-Mba, Jean Eyeghe-Ndong ou même Mamboundou ou Mba Abessole, et encore moins les syndicats, ne sont à l' origine du naufrage éducatif du Gabon. Il ne faut pas raconter des bêtises, le système éducatif gabonais est pourri depuis longtemps car nous pouvons vous donner toutes les preuves du sabordage de l'éducation gabonaise par feu Omar Bongo Ondimba et affiliés depuis la fin des années 70. 1. Dans les années 70 on jeta la compétence aux orties en octroyant souvent des bourses d'études

LA PREMIÈRE DÉCLARATION TÉLÉVISÉE DU FUTUR PRÉSIDENT DU GABON ; TANDIS QU’Á ATONG-ABÈ LA ROUTE DE L’ÉMERGENCE RESTE COUPÉE

Image
1. La présidence héréditaire au Gabon, a de beaux jours devant elle Les incongruités de l’émergence ne ratent jamais une occasion de s’immiscer de force dans le quotidien des Gabonais. C’est ainsi qu’aujourd’hui, les téléspectateurs du journal télévisé de la RTG1, dans son édition principale de 20h, ont pu regarder un élément concernant la famille présidentielle Gabonaise. Cet élément faisait référence à la remise de dons (quoi d’autre?) par cette famille, à des désœuvrés dans un quartier sous intégré. L’objectif de la diffusion de cette bouffonnerie sur la RTG1 étant de démontrer le caractère « généreux » de cette famille. Cette occasion a aussi servi de plate forme pour l’introduction du fils d’Ali Bongo comme porte parole de circonstance des activités de charité de sa mère ; une occasion pour lui de faire connaissance avec « son » futur peuple, car il n’y a pas de doute, nous avons été introduit au futur président du Gabon. Grace à ces présentations, nous ne serons plus surpris quan

COUP DUR POUR L’EMERGENCE, LE TOUR OPERATEUR « AFRICA’S EDEN » SE RETIRE DU PROJET LOANGO. AIE ÇA FAIT MAL! LE GABON VERT SUBIT UN REVERS.

Image
Le 16 Mai 2010, le New York Times publiait un article de Nicholas Kristof, qui visitait le parc national de Loango. Mais cet article comportait un signe avant coureur qui aurait du nous mettre la puce à l’oreille. L’article décrivait la rencontre à Gamba entre le journaliste Nicholas Kristof et une bouillante gabonaise répondant au nom d’Evelyne Kinga. Cette gabonaise ne s’est pas embarrassée de cérémonial ; elle a carrément déclaré au journaliste du New York Times : « les parcs du Gabon c’est pour les étrangers et les riches gabonais. Les gens ordinaires comme nous n’y sont pas associés ». Et le journaliste d’écrire que cette femme l’a vraiment marqué et il se mit à se demander si le model touristique que le Gabon voulait lancer, en vue de diversifier (soit disant) son économie, était adapté à sa société et si le Gabon pouvait réussir cette entreprise en n’y associant pas les nationaux ordinaires, mais plutôt des opportunistes comme Michael Fay et Lee White, des néo-conquistadors qui

CERTAINES RÉGIONS DU GABON ONT DÉJÁ CONNU DES ANNÉES AGRICOLES GLORIEUSES. POURQUOI PRÉTENDRE QU’IL FAILLE REPARTIR Á ZERO ?

Image
Le ministre de l’agriculture, Raymond Ndong Sima passait ce jour sur la RTG1 pour présenter son secteur et parler des différentes initiatives qu’il mènerait pour redresser le secteur agricole au Gabon. Bien que la franchise oblige à reconnaitre qu’il faille laisser du temps pour que les mécanismes de ce « supposé » redressement prennent formes, nous avons été surpris du fait que Raymond Ndong Sima a semblé ne pas du tout se souvenir que la pratique d’une agriculture efficace n’était pas du tout étrangère aux paysans gabonais. Par son discours, il semblait évoquer la nécessité de réapprendre aux gabonais à cultiver les mêmes produits que nous avons toujours cultivés depuis nos ancêtres, ce qui est une erreur fondamentale. Les Gabonais savent cultiver, ce qu’il faut c’est de leur permettre d’écouler le produit de leur labeur sur les marchés à des couts de production et de revient qui stimuleraient nos paysans. Les raisons des contres performances du Gabon en matière agricole sont connue

"THE ECONOMIST" PENSE QUE LA POLITIQUE DE LA FRANCE DANS SON PRE CARRE AFRICAIN N'A PAS CHANGEE D'UN IOTA.

Image
The Economist, un des magazines économiques les plus prestigieux dans le monde vient de donner son verdict, la politique de la France reste inchangée. Nous vous donnons ici un résumé de l'article (en Anglais). Nous vous livrons ici de contenu de l'article de "The Economist" (anglais). France beckons Africa Please still need us They say the old habits will end. Really? Jun 3rd 2010 | PARIS WHEN France’s president, Nicolas Sarkozy, first took office he treated Africa chiefly in terms of visas, immigration and security. When he was the interior minister, those were his main dealings with it. Unlike his predecessor, Jacques Chirac, he was not naturally drawn to the continent or its culture. In his first three years, Mr Sarkozy did not hold a single France-Africa summit. He once declared that “economically, France does not need Africa.” So why did he ask 38 African heads of state and government to a jamboree in Nice this week? One reason is the 50th anniversary this year o

BOUKOUBI Á BATA OU LA MARCHE DES HYPOCRITES

Image
Lors de la dernière élection présidentielle, ceux qui incarnent le bongoïsme providentiel et estiment que le pouvoir au Gabon est bipède, c'est-à-dire avec un pied gauche et un pied droit voisin, et rien d’autre ; ceux la même qui voient partout des ennemis héréditaires, décidèrent de fédérer une bonne partie de l’opinion gabonaise autour de l’idée selon laquelle le péril était sur le point d’arriver par le nord. Il y a eu une explicite campagne dans la presse quasi officielle qui véhiculait cette idée. La Guinée Equatoriale fut accusée ouvertement par les tenants de la succession héréditaire au Gabon, de soutenir André Mba Obame. Et pour couronner le tout, après les évènements de Port-Gentil, le pouvoir a monté un simulacre de toute pièce avec Sala Ngouah-Beaud, lui faisant dire qu’il avait vu des mercenaires Equato-guinéens prendre militairement position à Port-Gentil avec but de déstabiliser le Gabon. Aujourd’hui, nous savons que ce sont les milices d’Ali Bongo qui ont massacré

L'EMPEREUR EST NU!

Image
Ali Bongo distribuant des "cadeaux" à des populations de l'interieur du pays. Ceux qui ont lu le merveilleux conte d’Andersen « les habits neufs de l’Empereur », se souviendront que cette phrase est tirée de cet ouvrage. La phrase qui est désormais entrée dans le langage commun, décrit un monarque au milieu des compliments des courtisans sur la beauté de sa tenue vestimentaire, quand le cri innocent d’un enfant vient mettre fin aux flatteries: « L’Empereur est nu ». L'enfant est celui qui fera réaliser à tout le monde une évidence qu'ils refusaient de voir. Dans le cas du Gabon, Ali Bongo est nu. Ali Bongo n’arrive plus à distraire les gabonais, car tout le monde sait que parader n'est pas gouverner, et gesticuler n'est pas agir. 1. Ali Bongo accélère… droit dans le mur Ali Bongo nous propose une métamorphose spectaculaire à l'aide de méthodes dignes des bandes dessinées. Aux émergents qui aiment s'agiter nous rappelons que Singapour qui est aujour

CE BONHOMME SAIT-IL SEULEMENT CE QU’EST L’EXCELLENCE ?

Image
Les résultats du BEPC et du bac défraient la chronique nationale en ce moment. Ce blog a voulu prendre du recul et rattacher l’éducation au Gabon à son environnement social, culturel et politique. Nous nous sommes demandés si un personnage fantasque comme Ali Bongo était un porte parole crédible pour l’excellence intellectuelle. Si les élèves et étudiants voient en Ali Bongo la personnification de l’effort et l’incarnation du mérite. Nous osons penser que non. Alors, le désastre éducatif gabonais est peut être aussi alimenté par des mauvais modèles, des mauvais exemples et une trop forte dose d’imposture. 1. Ceux qui investissent dans l’éducation obtiennent les meilleurs resultats. Ce n’est pas sorcier. Dans l'ensemble, les statistiques mondiales démontrent que les pays riches tendent à obtenir de meilleurs résultats que les pays pauvres en matière d'éducation. Les études laissent penser que les élèves tout comme les écoles réussissent le mieux dans un contexte caractérisé par

LE SCANDALE EST QUE LES ÉMERGENTS PRÉTENDENT AVOIR MIS Á JOUR LA DÉGRINGOLADE DU SYSTÈME ÉDUCATIF GABONAIS

Image
Il faut les voir monter sur leurs grands chevaux à la télévision et « s’étonner » de la catastrophe du baccalauréat une minute, pour ensuite se féliciter d’avoir « découvert » le mal qui rongeait l’éducation gabonaise, dans la minute qui suit. Chers lecteurs, les émergents nous brassent de l’air, car la situation catastrophique du système éducatif gabonais est constante depuis au moins 20 ans. A tel point que même au milieu des années 90, la France se mit à contester les baccalauréats gabonais et il fallu d’âpres négociations pour que ce diplôme continua à être acceptée dans les universités Françaises. Alors quand les émergents prétendent avoir « découvert » un mal qui couvait, ils enfoncent des portes ouvertes car tout gabonais qui se donnait la peine d’observer, savait pertinemment que d’année en année les résultats des gabonais aux examens, allaient de mal en pis. 1. Le premier à avoir lavé le linge sale de l’éducation gabonaise sur la place publique fut Albert Ondo Ossa Dans un ar

IL FAUT CESSER DE TRAITER LES GABONAIS COMME DES RÉFUGIÉS Á QUI ON VIENT DISTRIBUER DES BISCOTTES, SOUS LE REGARD DES CAMERAS

Image
A regarder le révoltant spectacle d’un Ali Bongo circulant dans les villages gabonais, soulevant la poussière, avec ses Chevrolet Suburban et autres 4x4, on se rend compte que les habitudes du bongoïsme ancien resteront de mise dans le bongoïsme nouveau. Ces gens ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre que ce dont les Gabonais ont besoin n’est pas de recevoir des dons de moteurs hors-bord, de filets de pêche, ou encore de pelles et râteaux; mais de recevoir le don de la liberté, le don d’un régime cohérent et voulu par le peuple qui poserait les jalons d’une véritable indépendance politique et économique, le don d’un état de droit et du respect des libertés individuelles. Ce n’est qu’à ce prix que le Gabon verra le niveau de vie des ses habitants augmenter, car ils seront mis dans un environnement politique et sociale propice à la compétition saine, c'est-à-dire au dépassement de soi et à la recherche et conquête du mieux être. C’est le mécanisme qu’ont suivi les autres pay

TENTATIVE PAR LE POUVOIR DE CRÉER SA PROPRE VERSION DE LA « SOCIÉTÉ CIVILE » QUI SERAIT MOINS INDÉPENDANTE ET PLUS CONVIVIALE

Image
Le président de l'ONG Croissance Saine Environnement, Nicaise Moulombi Dans une dictature, la société civile et les ONG sont malheureusement souvent, les derniers refuges des populations en quête d’un minimum de bien être et de justice, face au pouvoir qui est souvent total et implacable. Par conséquent, lorsque ce même pouvoir nomme des membres de la dite société civile, censée aider à la régulation de l’état, à des postes gouvernementaux, il y a lieu de s’inquiéter qu’au Gabon, le pouvoir semble décidé à se choisir lui-même « sa société civile » et la rendre malléable à souhait. C’est sous cet angle que ce blog a perçu la nomination du président de l'ONG Croissance Saine Environnement, Nicaise Moulombi, par le gouvernement au poste de coordinateur de la société civile pour toutes les questions d'environnement et de gouvernance. Il est absolument inadmissible qu’un gouvernement désigne qui doit être son interlocuteur dans la société civile. Par définition, la société civi

LA BAISSE DU NIVEAU DES ÉLÈVES GABONAIS, MYTHE OU RÉALITÉ? QUI EN EST RESPONSABLE?

Image
Bruno Ben MOUBAMBA , visitant son école primaire dans le quartier populaire dit de "La Sorbonne" à Libreville (photo Moubamba). L’idée est assez répandue, les résultats des étudiants gabonais aux examens sont catastrophiques depuis plusieurs années. Mais la question est de savoir si ce constat est plus un mythe qu’une réalité, car on remarquera que le nombre d’étudiants gabonais réussissant dans les universités étrangères continue d’aller en croissant. Alors la question que se pose ce blog est de savoir si ce sont les étudiants gabonais qui n’ont pas le niveau, ou ce sont les conditions d’éducation au Gabon qui ne permettent pas aux étudiants d’avoir de bonnes performances ? 1. L’école gabonaise mérite t-elle de meilleurs résultats dans les circonstances actuelles? Nous avons reçu des communications alarmistes d’amis de ce blog, nous demandant notre avis sur les résultats catastrophiques du BEPC gabonais cette année. Nous avons promis à ces lecteurs de très bonne volonté, que

“L’AFRIQUE FRANCOPHONE M’INQUIĖTE”. DIXIT, LE VICE PRĒSIDENT DE LA BANQUE AFRICAINE DE DĒVELOPPEMENT

Image
Mthuli Ncube Vice-président et Chef Economiste à la BAD Pendant que la françafrique était réunie sur les Champs à célébrer le passé glorieux de la France, des gens sérieux diagnostiquaient du devenir de cette Afrique, loin des sourires hypocrites et des politesses de circonstances. L’un de ceux qui nous livrent ce diagnostic, est sud-africain, et occupe l’un des postes de Vice-présidence à la BAD. 1. L’Afrique est la région qui a le mieux résisté à la crise mondiale L’homme s’appelle Mthuli Ncube, il est professeur d’économie de nationalité Sud Africaine, Vice-président et Chef Economiste à la BAD. Il vient de publie un rapport dont le titre est : « African Economic Outlook 2010 », et c’est la revue « Engineering News » qui nous en parle. Dans ce rapport, l’illustre économiste nous apprend que l’Afrique serait la région qui jouirait de la croissance la plus rapide dans le monde en ce moment. En 2010, ce rapport de la BAD prédit une croissance globale de 4,5% pour l’Afrique, en 2011 ell