HAS THE GABONESE EDUCATION SYSTEM BECOME A DEAD END? LE SYSTEM ÉDUCATIF GABONAIS EST-IL DEVENU UNE VOIE SANS ISSUE?

 



 

English version

 

Education in Gabon is modelled on the French system. That is to say: a two years of preschool that is supposed to welcome 3-year-olds and leads them to primary school at the age of 5. Then 6 years of primary school which the children leave in principle at the age of 10 years old on average. Then 7 years of secondary education which the students leave with the baccalaureate at the age of 17. Then university studies which the students should leave with Masters and Doctorates at the ages of 22 and 25 years old on average respectively.

 

The Statista website tells us that in France, the average age of students obtaining their Masters in all fields is indeed 22 years old. The one to obtain the doctorate is 26 years old.

 

However, in Gabon, the educational system is in assorted crises of infrastructural decay, neglect, waste of resources and sordid conditions of service. This is resulting in high percentage of dropout rate and high level of pupils having to repeat grades. In fact, Gabon’s education system is supposed to have the highest rate of students repeating grades in the world. Less than 5% of all pupils obtain their baccalaureate without having repeated a single grade. This means that less than 5% of all students have their baccalaureate at the target age of 17. Because of this, we can say that most Gabonese are only half-educated, compared to what their potential could have been.

 

On top of this, many eligible young Gabonese students, after their baccalaureate, can’t gain admission into public universities because there are not enough spots available to take them. At the same time prohibitive cost, among other factors, are a barrier to them going to study abroad or in the country’s private universities.

 

Gabon’s education system needs to be dug out of the deep hole it’s in. To do this the government should consider the following:

 

1.       The government should appoint an expert Minister of Education, not a political lackey. Gabon’s educational system will fare better under expert education ministers who have earned their stripes through the teaching profession.

2.       Because funding is the biggest problem confronting Gabon’s education system, the percentage of the budget allocated to education annually should be increased to UNESCO’s recommended level which is 15%-26% of the country’s total annual budget. This would mean that Education would receive about 500 billion CFA francs a year at a minimum.

3.       To stop the annual disruptions that are teachers or students strikes. The government must improve their management of their budgetary allocations, for students to receive their salaries and scholarships on time. The only way that strikes will be stopped is if the welfare of all staff, from teachers to lecturers, is prioritized.

4.       Build a strong pipeline from universities to needed jobs in the country. All students should know which jobs are available for them to fill, so they would calibrate their education to the fields that are truly needed by the economy.

 

If these priorities are successfully implemented, Gabon’s education system would be well on its way to realizing its commitment to efficiently educate the youth of the country and will cease to be the dead end it is today.

 

 

  

Version française

 

L’éducation au Gabon est calquée sur le système français. C’est-à-dire : un préscolaire de deux ans qui est cense accueillir les enfants de 3 ans et les conduit au primaire à l’âge de 5 ans. Puis 6 ans de primaire dont les enfants en sortent en principe à l’âge de 10 ans en moyenne. Puis 7 ans d’éducation secondaire dont les élèves en sortent munis du baccalauréat à l’âge de 17 ans. Puis des études universitaires dont les étudiants devraient sorti avec des Maitrises et des doctorats à l’âge de 22 et 25 ans en moyenne respectivement.

 

Le site Statista nous dit qu’en France, l’âge moyen des étudiants obtenant leur Masters toutes filières confondues, est en effet de 22 ans. Celui de l’obtention du doctorat est lui de 26 ans.

 

Cependant, au Gabon, le système éducatif traverse diverses crises, liées au délabrement des infrastructures, à la négligence des pouvoirs publics, au gaspillage des ressources, et aux conditions d’enseignement sordides. Il en résulte un pourcentage élevé d’abandons et un niveau élevé d’élèves devant redoubler leurs classes. En fait, le système éducatif gabonais est censé avoir le taux de redoublement le plus élevé au monde. Moins de 5% de tous les élèves obtiennent leur baccalauréat sans un seul redoublement. Cela signifie que moins de 5% de tous les élèves ont leur baccalauréat à l’âge cible de 17 ans. Pour cette raison, nous pouvons affirmer que la plupart des Gabonais ne sont qu’à moitié éduqués, par rapport à ce que leur potentiel aurait dû être.

 

En plus de cela, de nombreux jeunes étudiants gabonais éligibles, après leur baccalauréat, ne peuvent pas être admis dans les universités publiques parce qu’il n’y a pas assez de places disponibles pour les recevoir. Dans le même temps, les coûts prohibitifs, entre autres facteurs, sont un obstacle pour qu’ils aillent étudier à l’étranger ou dans les universités privées du pays.

 

Le système éducatif gabonais doit être sorti du trou profond dans lequel il se trouve. Pour ce faire, le gouvernement devrait tenir compte des éléments suivants :

 

1.Le gouvernement devrait nommer un ministre de l’Éducation qui soit un expert en la matière, et non un laquais politique. Le système éducatif Gabonais s’en sortirait mieux avec des ministres de l’éducation étant des experts qui auraient gagné leurs promotions grâce à la profession enseignante.

2.Parce que le financement est le plus grand problème auquel est confronté le système éducatif gabonais, le pourcentage du budget alloué à l’éducation chaque année devrait être augmenté au niveau recommandé par l’UNESCO, qui représente 15% à 26% du budget annuel total du pays. Cela signifierait que l’éducation recevrait environ 500 milliards de francs CFA par an au minimum.

3.Pour arrêter les perturbations annuelles que sont les grèves des enseignants ou des étudiants. Le gouvernement doit améliorer sa gestion de ses allocations budgétaires, pour que les enseignants et étudiants reçoivent leurs salaires et leurs bourses à temps. La seule façon d’arrêter les grèves est de donner la priorité au bien-être de tout le personnel enseignant.

4.Construire un solide pipeline des universités vers les emplois nécessaires dans le pays. Tous les étudiants devraient savoir quels emplois sont disponibles pour eux, afin qu’ils calibrent leur éducation aux domaines dont l’économie aurait vraiment besoin.

 

Si ces priorités sont mises en œuvre avec succès, le système éducatif gabonais serait en bonne voie de réaliser son engagement à éduquer efficacement les jeunes du pays et cesserait d’être l’impasse qu’il est aujourd’hui.

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