LA PEUR EST INEXORABLEMENT EN TRAIN DE CHANGER DE CAMP

Chers lecteurs, après près d’un an de publication quotidienne, nous avions accumulé trop d’archives, d’images et de « drafts » de billets sur le support « Blogger ». Nous devrions donc opérer un nettoyage qui fut assujettie d’un redesign de notre blog. Nous espérons que vous continuerez d’apprécier et nous resterez fideles. Mais pendant nos travaux, les évènements au Gabon en particulier et en Afrique, en général, se sont précipités. Nous pouvons même vous dire, chers lecteurs, que les plus arrogants des émergents, commencent à sérieusement contempler l’éventualité d’une fin de règne abrupte, tellement les évènements au Gabon et le contexte international, leurs donnent le tournis. Ces gens qui hier encore, se contentaient de répondre par un méprisant « laissez nous avancer », à toute conversation politique au sujet du Gabon, suivent désormais avec la plus grande attention les évènements qui s’y déroulent, et au vu des développements récents, leurs inquiétudes sont nombreuses et leurs spéculations vont bon train. Depuis la formation par André Mba Obame, d’un gouvernement parallèle, le pouvoir Ali Bongo, prit de court, se garde bien d’exprimer la moindre initiative constructive, préférant même vouloir précipiter, par une répression sauvage, ce qui semblerait pouvoir être et potentiellement devenir la fin de l’ère des Bongo du Gabon. Le silence du reste de ce qui constitue l’opposition gabonaise officielle, est aussi inquiétant, car révélateur d’un manque de préparation. Nous vous livrons ci-dessous, la température politique à Libreville telle que décrite par le journal l’Union.



Depuis de nombreux mois, ce blog a brandi la menace monarchique comme l’ennemi numéro un au Gabon. Les actuels remous qui se déroulent au pays, ne sont pas conduits, pour l’heure, ni par les pays voisins, ni par aucune force d’opposition organisée importante. Non, c’est tout simplement la rue gabonaise qui veut, peut, doit et va renverser une dictature familiale dont elle ne veut plus. La peur qui a longtemps habité les gabonais commence à faire place à une détermination qui a été causée par l’impasse dans laquelle le régime Bongo a poussé le peuple. Les soutiens à une dictature pseudo-éclairée, vont inexorablement se tarir, car même Sarkozy a l’instinct de survie, et sa collaboration économique avec un pouvoir Bongo Honni par la plupart des gabonais, risque de se retourner contre lui comme un boomerang. La France a tout à perdre en soutenant à bout de bras les Bongo. Le gabonais de la rue, gavé de misère abjecte, exige dès maintenant un changement de politique, et des nouveaux dirigeants pour le Gabon. Si le pouvoir Bongo s’effondre, quels sont les partis d’opposition assez organisés pour prendre le relais ? L’avenir du Gabon exige des discussions sérieuses à ce sujet. Les timidités du positionnement qu’on peut lire dans les communiqués de certains de ces partis ne sont pas rassurantes. Ils doivent trancher et être clairs. L’effet domino est en cours et son escale à la destination Gabon est probable, car les événements qui se déroulent en Afrique en ce moment, sont comparables à la chute du mur de Berlin et à l’effondrement du bloc soviétique. Une nouvelle Afrique doit voir le jour, les plaies qui nous sont tombées dessus jusque là, doivent s’effondrer.

Il est encore trop tôt pour se prononcer mais quelque chose vient de changer profondément, au Gabon, et les conséquences de cette transformation se feront sentir et prendront forme dans les jours et semaines qui viennent. En effet, les choses semblent se précipiter à la vitesse grand V et le vent est entrain de tourner pour les Bongo. Ce n’est certainement pas en interdisant TV+ et en interdisant un parti politique qu’Ali Bongo espère rétablir sa suprématie sur le pays de manière définitive, car malheureusement pour lui, il est du mauvais côté de l’histoire. Le vent souffle dans l’autre direction et il va en pâtir. Ses soutiens Français vont prendre les devants le moment venu pour l’exhorter à quitter le pouvoir puisqu’une dictature de 42 ans ne peut mener une transition démocratique, nous l’avons vu en 2009. De façon détournée donc, ils doivent fournir au clan Bongo, une porte de sortie, pour qu’il échappe à la vindicte populaire ….mais. Ali Bongo et son régime doivent savoir que les automitrailleuses qu’ils déploient dans Libreville, pour intimider les gabonais ne suffiront jamais à la tâche. Au tour d’Ali Bongo de réaliser à ses dépends, que ces (ses) outils militaires ne pourront arrêter un peuple épris de liberté et appauvri par 42 ans de pillage systématique. Ce régime ne résistera pas. On va bien voir comment, en supprimant le parti UN et la chaîne TV+, Ali Bongo espère reprendre la main. C’est un exercice vain… Il y a trop de convergences allant dans le sens du changement, pour que ce que nous percevons comme le chant du cygne du régime Bongo, ne deviennent pas plus effectif et de plus en plus palpable dans les jours, et semaines qui viennent. Sous peu, si nous continuons la pression, nous pourrions avoir la merveilleuse nouvelle de l’exfiltration d’Ali Bongo du Gabon vers l’Arabie Saoudite, où l’attendront d’autres déchus dans le même genre. Mais pour que cela se produise, nous devons être des hommes et femmes de la situation et de la transition vers un autre Gabon…

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