POURQUOI DÉPENSER TANT D’ARGENT Á COMMANDER DES REPORTAGES BIDONS DANS JEUNE AFRIQUE ?
C’est devenu une habitude, chaque fois que les Bongos ont besoin de redorer ce qui leur reste comme blason, l’hebdomadaire Jeune Afrique leur consacre un numéro spécial au plus élogieux encore que les précédents. Pourtant, bien des gabonais se demandent ce qu’il y a d’élogieux dans le parcours des Bongo. Grace à ce que les spécialistes appellent « publireportage », Jeune Afrique a trouvé un modèle économique qui rapporte gros sans trop se fatiguer. Comme nous l’apprend « La Lettre Du Continent » de cette semaine, Laure Gondjout aurait commandé au quotidien de la famille Ben Yahmed, des publireportages pour plusieurs centaines de millions de francs CFA. Ainsi, attendez-vous dans les semaines et mois qui suivent, à un déluge de dossiers, dans Jeune Afrique, à la gloire des Bongo, payé par la trésorerie du Gabon. Et dire que certains s’interrogent encore sur comment sortir le pays de la crise économique, mais les Bongo vont dépenser le fric du contribuable à s’offrir des encarts publicitaires dans Jeune Afrique. Il est vrai que le lecteur de Jeune Afrique saura comprendre que ces dossiers sont des commandes faites sur mesure et préparées exprès pour leurs commanditaires qui ont payés le prix fort pour ces flatteries journalistiques. Mais ce qui blesse, est le gaspillage de l’argent du contribuable pour ces bêtises.
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