LE PEUPLE TUNISIEN FAIT FUIR BEN ALI. IL Y A LÁ UNE LEÇON QUELQUE PART POUR ALI BEN






Pourtant, la Tunisie faisait partie des exceptions en Afrique, avec un niveau de développement la plaçant presqu’au seuil internationalement reconnu de l’émergence ; souvent classée comme l’une des nations africaines les moins corrompues. Pourtant ses performances en matière de gouvernance lui valait la reconnaissance de prestigieuses institutions ; pourtant la Tunisie s’est distinguée par ses performances en matière de « développement humain ». Mais il manquait à la Tunisie quelque chose de fondamentale, c'est-à-dire la liberté ! Dans des conditions de déficit de liberté, toutes les autres « prouesses » deviennent inutiles car quand le peuple se fâche et durcit le ton, le dictateur sait qu’il va à l’affrontement, et Ben Ali a fait ce qui restait la seule issue pour préserver la paix, il a foutu le camp. Comme les dictateurs se croient tous invincibles, nous osons croire qu’Ali Ben et ses supplétifs, suivent avec attention l’actualité venant de Tunisie, car quand un peuple décide de se prendre en main, rien ne lui résiste, pas même une dictature en papier mâché comme celle des Bongo du Gabon. A bon entendeur…

Selon l’agence Reuters, Ben Ali serait accueilli en France. Mais pour l’instant, L'Elysée de Sarkozy se refuse à tout commentaire. Pourtant, dans son intervention d’hier soir seulement, Ben Ali promettait la fin de la répression, l’instauration de la démocratie, de la liberté de la presse, etc. ; pourtant Ben Ali était, comme Ali Ben, conseillé par les plus grands "communicants" français. Mais toutes les tentatives de Ben Ali de renouer le dialogue avec le peuple tunisien, furent rejetées car ce peuple a dit : « trop c’est trop », et subitement la peur a changé de camp et Ben Ali a fuit. Il y a dans cet épilogue des leçons pour Ali Ben et pour le peuple gabonais.

Bravo les tunisiens, qui prouvent que toute dictature qui sous estime un peuple le fait a ses risques et périls. Les tunisiens ont été de véritables hommes capables de dire non à une famille qui se croyait princière ; aux généraux qui se croyaient tout permis ; et enfin à faire partir un dictateur sans verser trop de sang INUTILEMENT. Que de leçons pour les gabonais.

Ali Ben nomme aujourd'hui un nouveau gouvernement dare dare, car il fallait bien distraire les gabonais vu que l'étau se resserre. Mais comme à Abidjan et Tunis, le peuple gabonais sera roi.

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