L’ÉMERGENCE SE DISTINGUE PAR SES ERREURS DE CASTING A RÉPÉTITION

Etienne Massard, le président de la commission des bourses et stages




Ali Bongo vient encore d’admettre une erreur de casting. Cette fois, le couac des émergents concerne le bureau des bourses et stages. Après les chamboulements, il y a quelques temps, du COCAN chargé de l’organisation de la CAN 2012, c’est au tour de la direction des bourses et stages d’être purement et simplement dissoute par Ali Bongo, et ce par décret. Pourtant, quand Etienne Massard sabrait les bourses des étudiants, on nous avait dit que c’était pour le plus grand bien de la gestion saine et de l’efficacité administrative. Mais au finish, les retards de bourses ont continué, le non paiements des titres de transport se poursuivent, bref les mêmes disfonctionnement d’antant ont toujours cours. Pour se dédouaner, Ali Bongo dissout ce service. Mais Pourtant, les personnes qui dirigeaient ce service, étaient des hommes à lui, triés sur le volet. Alors, ce cuisant échec est à placer indéniablement aux pieds d’Ali Bongo car c’est lui qui choisi ces gens et leurs échecs sont donc avant tout ses échecs. Que devons nous dire d’un président qui comment autant d’erreurs de casting ?

1. Un président ne sachant pas choisir les hommes et femmes.
Pour ceux qui doutaient encore que les promesses d’Ali Bongo n’étaient que du vent, il suffit d’observer ce qui se passe autour de ce qui est véritablement le projet numéro un de tout le pays, c'est-à-dire l’organisation de la CAN 2012. Perspicaces comme le sont nos lecteurs, il leur sera évident qu’un président conséquent et intelligent, aurait confié l’organisation de la CAN 2012 à un comité de personnes capables et à la hauteur du défi et des ambitions de cette compétition. Quand on sait que réussir l’organisation d’une telle compétition est intimement lié à l'alchimie qui doit se créer entre les membres du comité organisateur, le choix de ses membres doit se faire suivant des critères bien définis et objectifs. Les profils des membres doivent être complémentaires, chacun apportant des compétences que les autres n'ont pas. Dans les choix d’Ali Bongo, on remarque la primeur de l’affinité personnelle, du parrainage politique ou idéologique, bref de tout sauf du nécessaire. On se retrouve alors avec des comités au sein desquels les gens ont des profils trop similaires, c'est-à-dire « ami des Bongo ». Avec cette seule « compétence », il n’est pas étonnant que les responsabilités se recoupent, que les uns empiètent sur les autres et le management devient plus qu’impossible. L’avantage de nommer des gens reconnu pour leur compétence et rien d’autre, est qu’ils pourront trancher en cas de doute, car seul le résultat compte pour eux. Mais quand tout le monde est l’ami d’Ali, qui va responsabiliser qui ? Cela ne facilite pas le processus décisionnel. Lorsque le projet fait face à des périodes compliquées et que des décisions importantes doivent être prises, comme c’est le cas pour l’organisation de la CAN, il est primordial de pouvoir se reposer sur des dirigeants respectés de tous. Mais dans le cas du COCAN, à moins d’un an de la compétition, Ali Bongo a tout simplement décidé de changer de comité. Pensez vous que les disfonctionnements ont cessés ? Sentez-vous une nouvelle dynamique ? Nous en doutons.


2. Quand on nomme une administration à sa remorque, pas étonnant que les résultats soit médiocres
Quand on se souvient que les Bongo privilégient systématiquement et en toutes circonstances la loyauté aveugle à toute compétence, il n’est pas étonnant que toute l’administration tende à être pilotée par des gens dont le reflexe est de satisfaire aux critères de militantisme et de béni oui-ouisme, et non à une quelconque nécessité de résultats. Nous avons donc des administrateurs totalement à la remorque des Bongo, c'est le contraire qui eut été étonnant. Quand on a vu Massard et sa bande stériliser les ambitions éducatives de jeunes gabonais qui ont été laissés en rade à l’étranger après des suppressions de bourses dont l’objectif nous avait été présenté comme étant le désir de transparence et d’efficacité, nous sommes plus qu’étonné que le même Ali Bongo viennent nous dire que la direction des bourses et stages était incompétente. Si cette direction était incompétente, pourquoi lui avoir confié la mission de supprimer la bourse a des milliers de gabonais ? Voici un acte purement criminel. A quel moment Ali Bongo s’est-il aperçu que cette direction était incompétente ? Qui a donc nommé toutes ces personnes si ce n’est le conseil des ministres dirigé par Ali Bongo himself ?

Quand on dirige un pays, les erreurs de casting peuvent se révéler désastreuses. Il convient donc pour les dirigeants d’un pays, de recruter les meilleurs candidats possibles. Dans le cas d’Ali Bongo, nous remarquons que la tendance est de faire des mauvais choix et de s’en apercevoir trop tard. Ali Bongo ne peut pas nous dire que ses choix sont bons car les travaux de la CAN piétinent, les 5000 logements se font attendre, les échangeurs n’avancent pas, les bourses et stages sont dissous pour incompétence etc. Ce petit bilan nous permet de dire sans fioriture qu’à notre avis, tous ces manquements ne sont pas le fait du hasard, mais la confirmation que l'erreur de casting principale, est sans conteste la présence d’Ali Bongo au pouvoir au Gabon.

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