LA LETTRE DU CONTINENT EXPOSE LE SECRET DE POLICHINELLE. C'EST L'AMBASSADEUR DE FRANCE EN CÔTE D'IVOIRE QUI DIRIGEAIT LES OPÉRATIONS DE LA CAPTURE DE GBAGBO

L'ambassadeur de France Jean-Marc Simon et Alassane Ouattara


Le secret de polichinelle établissant la force Licorne, comme principale exécutrice de la prise de pouvoir par Ouattara devient de plus en plus visible. Dans un communique récent, La Lettre du Continent nous dit carrément que c'est Jean Marc Simon qui, au téléphone avec Gbagbo, dirigeant les opérations de sa capture. C'est lui qui a demandé à ce que le ministre de l'intérieur de Gbagbo sorte de la résidence avec un mouchoir blanc indiquant que Gbagbo se rendait aux forces françaises. Chers lecteurs, quand on lit cela, on ne peut pas ne pas conclure que l'armée qui encerclait Gbagbo recevait ses ordres directement de l'ambassadeur de France, qui lui-même les reçoit directement du Quai d'Orsay qui pour finir agi sous "la haute inspiration" de Nicholas Sarkozy!




Deuxième curieuse coïncidence, le ministre de l'intérieur de Gbagbo, Désiré Tagro. Celui là même qui est sorti avec le mouchoir blanc pour indiquer que Gbagbo se rendait, a été transporté avec tous ceux qui se trouvaient au palais présidentiel vers l'hôtel Du Golf chez Ouattara. Mais dès le lendemain de cet internement á l'hôtel du Golf, la nouvelle était donnée que ce ministre de l'intérieur venait de mourir d'une balle dans la tête. Voici quelqu'un qui en savait trop et qu'il fallait absolument faire taire. C'est lui qui aurait été capable d'identifier qui se trouvait face à lui quand il est sorti de la résidence présidentielle. C'est lui qui aurait pu affirmer que ce sont les français qui ont fait le coup. Voila chers lecteurs, pourquoi il fallait le réduire au silence pour l'éternité avec une balle dans le cerveau, en pleine détention par les forces de Ouattara. Mais qui jugera ce crime contre l'humanité? Les meurtres en série des collaborateurs de Gbagbo en détention par les forces de Ouattara que nous observons en ce moment, obéissent á la donne qui veuille que parce que la force Licorne avait pour mission de neutraliser Gbagbo par miliciens de Ouattara interposés, et que ces miliciens ne furent jamais en mesure de mener à bien la tâche, les forces françaises durent donc directement intervenir pour faire aboutir leur plan. Mais seulement, le calice ayant été bu jusqu'à lie, il fallait reculer et donner á l'opinion internationale, l'impression que la France ne s'était pas sali les mains, pour qu'au finish, l’Elysée puisse user de circonspection et déclarer que la France était en Côte d'Ivoire pour faire de "l'humanitaire".

Qui est Jean-Marc Simon? Les gabonais reconnaitrons ce personnage car il fut ambassadeur de France au Gabon, poste qui n'est réservé qu'á des diplomates-barbouzes. Précédemment en poste en République Centrafricaine, c'est lui qui mena la guerre de déstabilisation d'Ange-Félix Patassé pour installer éventuellement l'actuel fantoche de Bangui, François Bozizé. Cette manigance s'organisait à partir de Libreville. C'est donc en en mission commandée par l’Elysée, pour déstabiliser Gbagbo que Jean-Marc Simon atterri en Côte d’Ivoire en provenance de Libreville. Le président ivoirien souverainiste, Laurent Gbagbo, devait absolument être neutralisé, et ce par tous les moyens. Le schéma utilisé par l'Elysée pour déstabiliser les présidents africains récalcitrants est toujours le même. C'est la formule MacDonald de la barbouzerie; tout est standardisé. On fomente une rébellion armée parrainée par l’hexagone, contre Lissouba au Congo, contre Patassé en RCA, ou contre Gbagbo en Côte d'Ivoire. On a besoin d'avoir en embuscade, un bon pion qui fera l'affaire pour l'Elysée; pion comme Sassou-Nguesso au Congo, François Bozizé en RCA et Alassane Dramane Ouattara en Côte d'Ivoire. Facteur très important, on a besoin d'une base arrière fiable: le Gabon pour aider Sassou contre Lissouba au Congo, le Tchad pour aider Bozizé, et comme tout le monde le sait, le Burkina Faso pour propulser Ouattara. Finalement, les présidents africains détestés par l'Elysée ont aussi le même défaut; ils sont gênants car ils croient "naïvement" et avec attachement à la souveraineté de leur pays et ne comprennent pas que le contrôle du pétrole et toutes les matières premières de ces pays doivent revenir á la France. C'est le cas de Lissouba, de Patassé et de Gbagbo. La méthode élyséenne est subtile: Primo il faut attiser les haines ethniques; une fois ces haines bien muries, on lâche les armes dans le pays et on crée la déstabilisation. Il y a toujours un conflit nord-sud, ou est-ouest. Pour toutes ces raisons, chers lecteurs, nous sommes très inquiets de la possibilité d'un plan funeste pour le Gabon, avec la portée au pouvoir d'Ali Bongo qui coïncide avec la montée vers des sommets de virulences jamais atteint des le discours divisionnistes et la marginalisation ethnique. Il nous semble qu'un travail de fond soit en train d'être fait pour créer et cimenter un schisme nord-sud au Gabon. Nous y reviendrons.

Chers lecteurs, la vérité est qu'encore une fois, comme au Congo avec Sassou, comme en RCA avec Bozizé, comme au Togo avec Faure, et enfin en Cote d'Ivoire avec Ouattara, la France vient encore de nous prouver qu'a ses yeux, nous ne sommes rien du tout. Quand on voit un Gbagbo arrêté par les soldats français, puis livré a la vindicte des soldats de Ouattara pour être roué de coups et voir son épouse molestée au point de faire des photos trophées où on voit carrément qu'une portion de sa chevelure a été arrachée. L'image est choquante. On va juger Gbagbo, mais qui jugera Soro et Ouattara?

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