THE EXPIRATION DATE OF THE NEW-YORK FORUM AFRICA WILL BE VERY SHORT. LA DATE DE PÉREMPTION DU NEW-YORK FORUM AFRICA SERA TRÈS COURTE





English version

The New-York Forum Africa is over. The rented and private jets have departed. Richard Attias has made his money and Ali Bongo and his people are proclaiming its success. But how is the success of such a forum measured? Is it sufficient for Gabonese journalists to declare that it is a success for that to be so? Or should the country demonstrate a change in its performance related to the effect of such a forum? Whatever the answer, this blog is of the opinion that in a few days, this forum would be forgotten and it would be business as usual for all involved: the Gabonese people living in their never ending poverty and the Bongos in their never ending pillaging of the country. This, dear readers, is the equilibrium of Gabon.

As far as we can tell, countries and their population build a better future for themselves, not by spending their already scarce resources in useless endeavors like a bling bling forum, but because of their passion, dedication, talent, determination and competence. We believe that even an empirical observation allows us to determine that nations are developed by their own people dynamism and not by foreigners. This is not a secret, yet in Gabon the people are being told that better days are ahead of them just because Ali Bongo gave to Richard Attias a load of money to organize a forum with a lot of paid guests. Several readers of this blog have sent emails to us asking: “what impact would the New-York Forum Africa have on our beloved country”? We were sorry to disappoint them but our answer was: “nothing at all”. Countries like Brazil, Indonesia, India, China, South Korea etc., are all considered to be relatively recent economic successes. They all have various political models, some are democracies, some are not and some are in between; but what they all have is a leadership and a culture that believe in self-reliance. By definition, self-reliance is the capacity to manage your own affairs, make your own judgments, and provide for yourself. Successful countries are self-reliant, meaning that their economic system is based on a system allowing them to best use all of the resources available to them in order to achieve their desired results. In Gabon, Ali Bongo uses the country resources to achieve what exactly? To organize a forum.

The successful countries have built an economic system that looks for intrinsic forces first, before looking at external ones. In China, South Korea or India, it is the local population that is in charge of everything and their economic future flows from decisions made by the nationals of these countries and not by foreigners. Gabon uses a different model; a model where external forces are more important than internal ones, a country where it is left to foreigners to deliver development to the masses. This would never work. The New-York Forum Africa did not change the reality of the fact that the Gabonese economy is commodity based and therefore controlled by the outside world. The new-York Forum Africa is not going to provide Gabon with better control of inflation, as everybody knows that the prices of common goods are very high and continue to climb. The New-York Forum Africa is not going to provide Gabon with a better macroeconomic management, more effective leadership in government that would enable economic diversification and productive-employment creation for the youths of Gabon.

The World Economic Forum in its Davos format started in 1987. Since then, every year about 1000 businessmen, bankers, government officials, intellectuals, and journalists from various countries meet at in Davos, Switzerland to look at the world economy. Yet, dear readers, the annual World Economic Forum in Davos failed to predict the global economic crisis that started in 2008. The lesson here is that things like Davos and New-York Forum are of very little practical purpose and consequence. Countries looking for economic development should look inward first, before spending time and money for useless reunions. This is why this blog thinks that the shelf like of the just concluded New-York Forum Africa will be very short.



Version française

Le New-York Forum Africa est terminé. Les jets privés et ceux de location ont quitté Libreville. Richard Attias s’est fait son argent et Ali Bongo et ses disciples en proclament le succès. Mais comment mesure-t-on la réussite d'un tel forum? Est-il suffisant pour les journalistes gabonais de déclarer que c'est un succès pour qu'il en soit ainsi? Ou alors, le pays devrait-il démontrer qu’un changement dans sa performance soit lié à l'effet d'un tel forum? Quelle que soit la réponse, ce blog est d'avis que dans quelques jours, ce forum sera oublié et les habitudes reprendront le dessus pour toutes les parties concernées: le peuple gabonais vivant dans sa pauvreté sans fin et les Bongos dans leur pillage sans fin. Ceci, chers lecteurs, est l'équilibre du Gabon.

Pour autant que nous pouvons dire, les pays et leur population se construisent un avenir meilleur pour eux-mêmes, non pas en dépensant leurs ressources déjà insuffisantes, dans des congrès inutiles comme un forum bling bling, mais en raison de leur passion, de leur dévouement, de leur talent, de leur détermination et de leur compétence. Nous croyons que même une observation empirique nous permet de déterminer que les nations se développent par le dynamisme propre de leur peuple et non par des étrangers. Ce n'est pas un secret, mais au Gabon on fait croire aux gens que des jours meilleurs sont devant eux simplement parce qu’Ali Bongo a donné à Richard Attias une fortune pour organiser un forum avec beaucoup d'invités ayant été payés pour y assister. Plusieurs lecteurs de ce blog ont envoyé des courriels nous demandant: "quel serait l'impact du New-York Forum Africa sur notre pays bien-aimé"? Nous étions désolés de les décevoir, mais notre réponse a été: "rien du tout". Des pays comme le Brésil, l'Indonésie, l'Inde, la Chine, la Corée du Sud, etc., sont tous considérés comme des succès économiques relativement récents. Ils ont des modèles politiques différents, certains sont des démocraties, certains n’en sont pas et d’autres sont entre les deux ; mais ce qu'ils ont tous, est un leadership et une culture qui croient en l'autonomie. Par définition, l'autonomie est la capacité de gérer ses propres affaires, se faire ses propres opinions et subvenir à ses propres besoins. Les pays qui réussissent sont autonomes, ce qui signifie que leur système économique est basé sur un modèle leur permettant de mieux utiliser toutes les ressources qui s'offrent à eux afin d'atteindre les résultats souhaités. Au Gabon, Ali Bongo utilise les ressources du pays à quelle fin exactement? Celle d’organiser un forum.

Les pays qui ont réussi ont bâti un système économique qui cherche des forces intrinsèques d'abord, avant de regarder celles qui sont externes. En Chine, en Corée du Sud ou en Inde, c'est la population locale qui est à la charge de tout et les flux économiques futurs découlent des décisions prises par les ressortissants de ces pays et non par des étrangers. Gabon utilise un modèle différent, un modèle où les forces externes sont plus importantes que les internes ; un pays où il est laissé à des étrangers d’assurer le développement des masses. Cela ne marchera jamais. Le New-York Forum Africa ne change pas la réalité du fait que l'économie gabonaise soit une de rente et donc contrôlée par le monde extérieur. Le New-York Forum Africa ne va pas à fournir au Gabon avec une meilleure maîtrise de l'inflation, comme tout le monde le sait que les prix des biens de consommation sont très élevés et continuent de grimper. Le New-York Forum Afrique ne va pas à fournir au Gabon une meilleure gestion macro-économique, ni un leadership plus efficace au sein du gouvernement qui permettrait la diversification économique et la création d'emplois productifs pour les jeunes gabonais.

Le Forum Economique Mondial dans son format de Davos, a commencé en 1987. Depuis lors, chaque année, environ 1000 hommes d'affaires, des banquiers, des responsables gouvernementaux, des intellectuels et des journalistes de divers pays se réunissent à Davos, en Suisse, pour faire l’état économique du monde. Pourtant, chers lecteurs, le Forum Economique Mondial annuel de Davos a manqué de prédire la crise économique mondiale qui a commencé en 2008. La leçon ici est que des réunions comme Davos et New-York Forum Africa sont d'intérêt pratique très minimal et de peu de conséquence. Les pays qui cherchent le développement économique doivent regarder à l'intérieur d'abord, avant de passer leur temps et dépenser leur l'argent dans des réunions inutiles. C'est pourquoi ce blog pense que le temps de consommation du New-York Forum Africa, qui vient de s'achever, sera très court.

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !