WELCOME IN THE BONGO’S GABON, A COUNTRY WHERE EMPTINESS IS SOLD. BIENVENU AU GABON DES BONGO, CE PAYS OÙ LE VENT SE VEND
Richard Attias
A Gabonese citizen in her daily struggle
Une gabonaise dans son combat quotidien
English version
The New-York Forum Africa, that is going to take place in Gabon in a few days, is an example of the kind of boondoggles that savvy lobbyists like Richard Attias can get naïve African presidents to bankroll and therefore enrich their bank accounts further, while the African population is crumbling more and more under a crushing poverty that remains unattended.
Dear readers, having worked for 13 years in the company that organizes the World Economic Forum of Davos in Switzerland, Richard Attias decided to create his own forum based in New-York. All of this is fine and he has the right to be an entrepreneur. However, to launch his endeavor, Attias did not go to developed countries, to Middle Eastern countries or even to Asia. He went to the place where dictators like good publicity and public relations and are willing to pay anything to be portrayed as important leaders. This place was Gabon and the dictator was Ali Bongo. But Attias, who is very clever, presented a double project to Ali Bongo who bought it hook, line and sinker. Attias was going to promote the New-York Forum Africa for the cult of personality of Ali Bongo, while his wife, Cecilia Sarkozy-Attias was going to promote a women forum for Ali Bongo’s wife, Sylvia. That way the Attias couple gets paid double. Not bad! But no one is able to say how much this extravaganza is costing a country like Gabon that has such a needy population. How many millions of dollars is the Attias couple making on the back of the Gabonese people? What does Gabon gain for that expenditure? How come that people like Attias always gravitate towards dictators and states with weak governance when they want to promote their junkets?
People like Richard Attias and his wife are in fact the type of influence peddlers who prey on weak African dictators by promising to give them an entryway into the powerful palaces of the western world and the ear of western presidents. As an example, to give himself more substance when negotiating his fees with African presidents like Ali Bongo, Richards Attias is now lobbying black American mayors, asking them to pledge to help Africa. But this blog suspects that the real goal of this intense lobbying activity is for Mr Attias to be able to say to his African clients: “see, I can bring you some mayors of American cities who are going to pay attention to your country; so give me another million dollars”. A country like Gabon, without any financial control infrastructure, without any kind of regulatory policy regarding how public money is spent, is a paradise for people like Attias. They can make their deal with the Bongo family, organize their little shindig and then go home with pockets full of Gabonese money, while the Gabonese students are still lacking the basic necessities for a decent education; the Gabonese sick are still lacking proper medical support and the country remain in essence a police state.
Dear readers, lobbying by people like Richard Attias, represents a vital puzzle piece in an international structure of power that props up dictators and oppresses millions of people. This is how all of the sudden, somebody like Ali Bongo has infomercial reports printed for him in multiple journals around the world; all saying how wonderful he is, while the Gabonese people are literally being pushed more and more into poverty. However the country has millions of dollars to spend on forum that means absolutely nothing. People like Richard Attias have realized how easy it is for them to manipulate the dictators by selling useless forum to them, for a huge amount of money that could be better used elsewhere.
So goes the Bongo’s Gabon
Version française
Le New-York Forum Africa, qui va avoir lieu au Gabon dans quelques jours, est un exemple du genre de projets inutiles et ruineux que des lobbyistes malins comme Richard Attias peuvent obtenir des naïfs présidents africains, pour enrichir leur compte en banque, alors que la population africaine se désagrège de plus en plus sous une pauvreté torride, qui reste sans attention.
Chers lecteurs, après avoir travaillé pendant 13 ans dans la société qui organise le Forum Economique Mondial de Davos en Suisse, Richard Attias a décidé de créer son propre forum basé à New-York. Tout cela est bien et il a le droit d'être un entrepreneur. Toutefois, pour lancer son entreprise, Attias n'est pas allé dans des pays développés, dans ceux du Moyen-Orient ou même d’Asie. Il est allé à l'endroit où les dictateurs sont en manque de bonne publicité et de relations publiques et sont prêts à payer n'importe quoi pour être perçus comme leaders importants. Cet endroit était le Gabon et le dictateur, Ali Bongo. Mais Attias, qui est très intelligent, a présenté un double projet à Ali Bongo, qui a tout gobé. Attias allait promouvoir le New-York Forum Africa à la gloire du culte de la personnalité d'Ali Bongo; tandis que son épouse, Cécilia Sarkozy-Attias, allait promouvoir un forum des femmes pour l'épouse d'Ali Bongo, Sylvia. De cette façon, le couple Attias se faisait payer double. Pas mal n’est-ce pas ? Mais personne n'est en mesure de dire combien cette extravagance coûte à un pays comme le Gabon qui a une population dans le besoin. Combien de millions de dollars, va se faire le couple Attias sur le dos du peuple gabonais? Qu'est-ce que le Gabon va gagner de concret pour que ces dépenses se justifient? Comment se fait-il que des gens comme Attias gravitent toujours vers les dictateurs et les Etats à faible niveau de gouvernance quand ils veulent promouvoir leurs projets bidons?
Des gens comme Richard Attias et son épouse sont en fait le type de marchands d'influence qui exploitent les faibles dictateurs africains en promettant de leur offrir une porte d'entrée dans les puissants palais du monde occidental et l'oreille des puissants présidents de ce monde. A titre d'exemple, pour se donner plus de substance, certainement lors de la négociation de ses honoraires avec les présidents africains comme Ali Bongo, Richards Attias fait désormais le lobbying des maires noirs américains, leur demandant de s'engager à aider l'Afrique. Mais ce blog soupçonne que le véritable objectif de cette activité de lobbying intense est pour M. Attias d'être en mesure de dire à ses clients africains: «vous voyez, je peux vous apporter quelques maires des villes américaines qui vont faire attention à votre pays ; alors donnez-moi un autre million de dollar ". Un pays comme le Gabon, sans aucune infrastructure de contrôle financier, sans aucune sorte de politique de réglementation concernant la façon dont l'argent public est dépensé, est un paradis pour des gens comme Attias. Ils peuvent faire leurs affaires avec la famille Bongo, organiser leur nouba, puis rentrer à la maison les poches pleines d'argent du Gabon, tandis que les étudiants gabonais manquent encore des nécessités de base pour une éducation décente; les malades gabonais n’ont pas toujours le soutien médical approprié et le pays reste pour l'essentiel un État policier.
Chers lecteurs, le lobbying par des gens comme Richard Attias, représente une pièce du puzzle indispensable dans une structure de pouvoir internationale qui soutien des dictateurs et opprime des millions de personnes. C'est ainsi que tout d'un coup, quelqu'un comme Ali Bongo a des publi-reportages, info-publicités, imprimés pour lui dans plusieurs journaux à travers le monde, disant tous combien il est merveilleux, alors que les populations gabonaises sont littéralement poussées de plus en plus vers la pauvreté. Cependant, le pays compte dépenser des millions de dollars pour un forum que ne signifie absolument rien. Des gens comme Richard Attias ont réalisé à quel point il leur est facile de manipuler les dictateurs en leur vendant des forums inutiles, pour des montants énormes qui pourrait être mieux utilisés ailleurs.
Ainsi va le Gabon des Bongo
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