WHY EVEN WASTE TIME TALKING ABOUT LOCAL ELECTIONS? POURQUOI PERDRE SON TEMPS Á MÊME DISCUTER D’ÉLECTIONS LOCALES?





English version

This Saturday, members of the Gabonese political opposition called a press conference to announce that they were going to boycott the local elections in 2013, if a more transparent application of biometrics was not implemented. In a normal democratic country, such a demand would be seminal and could sway the government. But in Gabon, unfortunately, the regime can care less about what the opposition is threatening to do. If the opposition wants to obtain results, it has to be bolder and exert real threats that could topple the regime. Boycotting local elections is not going to do it.

During their press conference the opposition demanded that the proposed introduction of biometrics in the electoral process not only includes enrollment on the electoral list, but also and foremost, contains a process of authentication of each voter as well. The problem is that all members of the Gabonese opposition, in fact this blog could go as far as affirming that all participants in the Gabonese political system know that 2 things will remain absolute as long as the Bongos are in power in Gabon:

1. First, the ballot will always be rigged so that the “right” candidates are elected

2. Second, the so called international community will remain indifferent whether or not the Gabonese elections are free and fair, because the Bongos serve their purpose.

The logical question, then, is why some of the most brilliant Gabonese who are members of this opposition still bother to organize press conferences and invite foreign observers to hear them speak of boycotting elections everybody knows are absolutely meaningless. Would it not be easier and more honest to drop all pretenses and treat the Bongo regime like the dictatorship it really is? Everybody knows that the only reason the Bongos even organize elections is because these elections are a smokescreen that plays a crucial role for the external legitimacy of the Bongos regime. Nothing more, nothing less!

Since 2009, when Ali Bongo, in front of everybody and without hiding his intensions, stole the presidency and instituted the monarchy in Gabon, the opposition has been calling press conferences asking for this and asking for that! But the real work that is impactful is coming from the free Civil Society that has taken the initiative and shown great imagination in calling the regime out. The successful boycott of the legislative election in 2011 was achieved because of a relentless ground campaign and not some tepid press conferences. The Forum of Indignants attracted the internal press because people like Marc Ona-Essangui, Gregory Ngbwa-Mintsa, Georges Mpaga and other took the initiative and not because they were timid and asked permission to the government. If the opposition wants to be heard, it must take the initiative. The university students have shown what taking the initiative means.

While the political opposition calls press conferences after press conferences, Ali Bongo and his buddies of the PDG party are proceeding in an authoritarian consolidation of power. All elections in Gabon are marred by serious campaign irregularities and voting fraud. Nothing is going to change soon, not as long as the Bongos rule Gabon. No need to call a press a press conference to talk about boycotting elections, just take grass roots actions that would bring political awareness to the population and would provide them with the ambition to say no to this regime and to the Bongos political monopoly in Gabon. All political actors in Gabon know that elections organize by the Bongo regime have no real significance because the whole political system is placed under the Bongo’s full control. So promising to boycott elections you are not supposed to win or even challenge, in the first place, is pointless. The opposition must be more imaginative and come up with real plans and actions.


Version française

Ce samedi, les membres de l'opposition politique gabonaise ont convoqué une conférence de presse pour annoncer qu'ils allaient boycotter les élections locales en 2013, si une application plus transparente de la biométrie n'est pas été mise en œuvre. Dans un pays démocratique normal, une telle demande serait séminale et pourrait influencer le gouvernement. Mais au Gabon, malheureusement, le régime se soucie peu de ce que l'opposition menacerait de faire. Si l'opposition veut obtenir des résultats, elle doit être plus audacieuse et exercer des méthodes de pression réelles qui pourraient désarçonner le régime. Menacer de boycotter des élections locales n’est pas vraiment la formule.

Au cours de leur conférence de presse, l'opposition a exigé que l'introduction proposée de la biométrie dans le processus électoral ne comprenne pas que l'inscription sur la liste électorale, mais aussi et surtout qu’elle contienne un processus d'authentification de chaque électeur. Le problème est que tous les membres de l'opposition gabonaise, en fait, ce blog pourrait aller jusqu'à affirmer que tous les participants au système politique gabonais savent que 2 choses resteront absolues aussi longtemps que les Bongo seront au pouvoir au Gabon:

1. Tout d'abord, le vote sera toujours truqué de sorte que les «bons» candidats soient élus

2. Deuxièmement, la soit disant communauté internationale restera indifférente, si les élections gabonaises sont libres et équitables ou si elles ne le sont pas, parce que les Bongos leur servent.

La question logique, alors, c'est pourquoi quelques-uns des brillants gabonaise qui sont membres de cette opposition prennent encore la peine d'organiser des conférences de presse et d'inviter des observateurs étrangers pour leur parler de boycotter des élections dont le monde sait qu’elles sont absolument dénuées de tout sens. N'aurait-il pas été plus facile et plus honnête de laisser tomber tous les prétextes et de traiter le régime Bongo comme la dictature qu’elle est vraiment? Tout le monde sait que la seule raison pour laquelle les Bongos organisent des élections, est parce que ces élections sont un écran de fumée qui joue un rôle crucial pour la légitimité externe du régime Bongo. Rien de plus, rien de moins!

Depuis 2009, quand Ali Bongo, devant tout le monde et sans cacher ses intentions, a usurpé la présidence et a institué la monarchie au Gabon, l'opposition convoque des conférences de presse demandant ceci et cela! Mais le vrai travail percutant est venu de la société civile libre qui a pris l'initiative et démontré une grande imagination en confrontant le régime. Le boycott réussi de l'élection législative en 2011 a été obtenu en raison d'une campagne de terrain sans relâche et non par des conférences de presse tièdes. Le Forum des Indignés a attiré l’attention parce que des gens comme Marc Ona-Essangui, Gregory Ngbwa-Mintsa, Georges Mpaga et d'autres ont pris l'initiative et non parce qu'ils étaient timides et ont demandé la permission au gouvernement. Si l'opposition veut se faire entendre, elle doit prendre l'initiative. Les étudiants de l’université ont montré ce que signifie prendre l'initiative.

Alors que l'opposition politique convoque conférences de presse après conférences de presse, Ali Bongo et ses copains du PDG s’engagent inexorablement dans une consolidation autoritaire du pouvoir. Toutes les élections au Gabon sont entachées d'irrégularités et de fraudes graves. Rien ne va changer de sitôt, pas tant que les Bongo gouvernent le Gabon. Pas besoin de convoquer une conférence de presse pour parler de boycotter des élections, prenez plutôt des initiatives et faites des actions qui apportent une conscience politique à la population et leur donnerait l'ambition de dire non à ce régime et au monopole politique des Bongos au Gabon. Tous les acteurs politiques gabonais savent que les élections organisées par ce régime Bongo n'ont aucune signification réelle parce que le système politique dans son ensemble est placé sous le contrôle complet des Bongo. Donc, en promettant de boycotter des élections que vous n’êtes déjà pas censées remporter ou même d’y sérieusement figurer en premier lieu, est inutile. L'opposition doit être plus imaginative et proposer des plans réels et des actions porteuses.

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