PRESS RELEASES FROM THE UNION NATIONALE PARTY AND THE ACR GROUP OF PARTIES. DECLARATIONS DE L’UNION NATIONALE ET DU REGROUPEMENT ACR
English version
Dear readers, the events are moving really fast in Gabon. Today 2 press releases were published; one by the Union Nationale and the other by the ACR. We did not have the time to translate them into English and therefore we are publishing them in French only. However if you would like an English translation, please send us an email and we will send it to you as soon as we can.
Version française
Chers lecteurs, les évènements s’enchainent rapidement au Gabon. Ce jour 2 communiqués émanant de l’Union Nationale et de l’ACR ont été publiés. Nous vous en donnons la teneur ci-dessous.
Communiqué de l'Union Nationale (UN)
Dans un communiqué du Ministère de l’Intérieur niant la réalité des faits intervenus au cours de la marche pacifique organisée par l’Union Nationale et la Société civile en tentant de dégager sa lourde responsabilité dans l’issue tragique des évènements.
L’Union Nationale tient à préciser ce qui suit :
1. Le meeting était annoncé de longue date au quartier Cocotiers. Aucune autorisation n’a été demandée parce qu’elle nous aurait été refusée sous prétexte de dissolution de notre parti. Pourtant l’absence d’autorisation n’a pas empêché que l’accueil triomphal réservé au Président André MBA OBAME, le 11 août dernier se déroule sans aucun débordement malgré les provocations et intimidations.
Les forces de l’ordre présentes à l’aéroport ce jour-là ont d’ailleurs contribué avec intelligence à la réussite de cette manifestation pourtant interdite. Faut-il rappeler que ce même jour en soirée, un meeting, toujours non autorisé a eu lieu devant le domicile du Président MBA OBAME sans que celui-ci ne donne lieu à aucun affrontement. L’absence d’autorisation est donc un prétexte fallacieux. En réalité, les brutalités d’hier ne sont qu’une tentative d’imputation à notre encontre d’une violence et d’une irresponsabilité que démentent la grande maitrise que nos dirigeants et nos troupes ont démontré lors du meeting du 21 juillet et de l’arrivée du président Mba Obame malgré les immenses foules qu’il fallait canaliser.
2. La manifestation d’hier était une manifestation pacifique, parce que les manifestants de l’Union Nationale et de la Société Civile n’étaient pas armés Ils n’ont fait que réagir à la charge des forces de l’ordre pré positionnées sur leur parcours. Ils n’avaient ni armes blanches ni armes de chasse.
3. M NDONGOU ment, lorsqu’il affirme honteusement « l’encerclement du commissariat de Nkembo… ». La situation géographique de celui-ci, adossé au marché de Nkembo, ne permet pas matériellement d’en assurer l’encerclement. Il affabule en parlant d’ « une frange de l’opposition tribaliste ». Ce sont des élucubrations des tenants de la division des Gabonais lesquels ne sont plus dupes. De plus, les déclarations des dirigeants de l’Union Nationale ne contiennent pas un quelconque projet de « déstabiliser le pays ». Il y a simplement là l’extériorisation d’une fébrilité que le pouvoir illégitime s’efforce de cacher.
4. Nous marquons notre profonde indignation lorsque monsieur NDONGOU prétend qu’il n’y a eu aucune perte en vies humaines et que seuls des dégâts matériels et quelques blessés légers ont été enregistrés. Nous lui révélons que les forces de l’ordre qu’il a déployé pour mater cette manifestation pacifique ont tué une personne Elizabeth NWANDA. Une vie gâchée à la fleur de l’âge par la folie meurtrière d’un pouvoir illégitime aux abois. L’Union Nationale tient d’ailleurs à s’incliner avec respect devant le sacrifice ultime de son engagement pour la Démocratie et la liberté.
Face à cette situation tragique qui révèle encore une fois la gravité et la profondeur de la crise gabonaise, l’Union Nationale, la Société Civile et tous les partisans du changement et de la Démocratie, assurent les Gabonaises et les Gabonais de leur détermination à poursuivre le combat en vue de faire triompher l’idée de la tenue de la Conférence Nationale Souveraine, gage certain du règlement urgent de cette crise.
Réaction Alliance pour le changement et la restauration (ACR)
Evénements consécutifs au meeting de Monsieur Mba Obame du 15/08/2012
Déclaration de l’ACR
Suite à l’appel de Monsieur Mba Obame invitant les Gabonais à assister à un meeting le Mercredi 15 Août 2012 au petit Marché des cocotiers, des heurts se sont produits entre les partisans de Mr. André Mba Obame et la police.
Il y aurait eu des morts selon certaines sources. Il n’y aurait que des blessés selon le Gouvernement. Aux parents de ceux qui auraient perdus la vie, l’ACR exprime ses condoléances et sa compassion.
Face à la gravité d’une telle situation, l’ACR ne peut rester muette.
Monsieur André Mba Obame, comme tout leader d’opinion, a le droit de s’exprimer publiquement et d’organiser des rencontres pour exposer ses idées, comme du reste, l’ont fait la veille les manifestants qui avaient emprunté la même voie pour s’opposer à la conférence nationale et qui n’avaient pas été dispersés. Le Gabon appartient à tous les enfants du Gabon. Et c’est l’occasion de rappeler que le droit d’expression est garanti par la Constitution.
La régulation du fonctionnement de l’Etat incombe au Gouvernement. C’est pourquoi, l’ACR appelle ce dernier à mettre tout en œuvre pour organiser des élections fiables, sincères et crédibles sur la base d’une biométrie complète avec authentification des électeurs dans les bureaux de vote, l’interconnexion des sites et la sécurisation des codes sources. C’est de l’avis de l’ACR une option pour la résolution de la crise que traverse le Gabon notre pays à tous.
L’invective, le désordre, l’appel à la désobéissance civile et toutes autres formes de désordre organisé, qui ne sont pas la solution idoine, s’accentueront, à coup sûr, si les Gabonais ne se parlent pas et si chaque élection continue de donner lieu à des contestations. De même, l’intimidation, la force martiale et l’utilisation systématique de la répression ne doivent pas être une réponse à la crise multiforme que connaît le Gabon.
Aussi, l’ACR appelle-t-elle les uns et les autres à la retenue et demande vivement qu’une concertation de toutes les forces vives de la Nation se tienne dans les meilleurs délais pour juguler cette crise multiforme.
Fait à Libreville le 17 Août 2012
Pour l’ACR. PO Le Président du RNB
Pr. Pierre André Kombila,
Document remis au DG du Journal gabonais l’UNION le vendredi 17 Août à 18h50 pour publication et enregistré à la RTG chaîne1 le même jour à 19h30 pour diffusion.
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