SUPPORTERS OF THE OLAM PROJECT ARE INCAPABLE OF ARGUE ITS BENEFITS. LES PARTISANS DU PROJET OLAM SONT INCAPABLES D'ARGUMENTER LES BIENFAITS DE CE PROJET
English version
This week, the Gabonese Prime Minister, Raymond Ndong Sima, had a meeting with both sides of the Olam rubber plantations issue. This is a hugely unpopular project that the Gabonese government is trying to salvage against the wishes of the population. Both sides were supposed to present their arguments justifying why they were either for, or against that project.
When a project is going to end up destroying 50000 ha of primary forest and replace it with rubber trees that have a highly negative environmental impact, such a project must be carefully evaluated and scrutinized. The people who want to impose this project on the unwilling population, must be able to present the evidence that their project would deliver the outcomes and benefits promised by Olam. However, according to reports we have received, neither Olam nor their Gabonese partners were able to say anything convincing; while the side opposing this project came well prepared and was able to explain why the project was not acceptable.
The side opposing the project, represented by Zibi Abaghe, Zomo Yebe, Jean Marc Eko, Marc Ona Essangui, Simon Essima Osse and others, was able to present a detailed scientific argument justifiant their position. However, curiously, the side favoring the project did not have anything to say about the arguments of those opposing them. The silence of Olam representatives was so strange that the Prime Minister, Raymond Ndong Sima, became the principal defender of that project. He asked the Agricultural Minister, Julien Nkoghe Bekale, to call another meeting of experts from both sides and evaluate all the studies that have been done regarding this project. This new commission is supposed to provide a clear recommendation of whether the project should be implemented, moved elsewhere or simply cancelled.
The only argument of those who still approve of this project is that it might bring 7000 jobs to that region. But what these people do not say is that rubber plantations require a lot of maintenance only for the first 3 years. After that, the trees become mature by the fifth year and less care is needed. Therefore these 7000 jobs may not last longer than maybe 5 years. Then after that, how many long term jobs would be left? 1000, 2000 or 3000? What kind of jobs would they be? Would these people really think that it is reasonable to trade 50000 ha of pristine primary forest for a few thousand temporary jobs?
Another aspect to consider is that a rubber plantation is only productive for 30 years at the maximum. After that period, the soil is totally ruined and the trees become unproductive. Are the people in favor of this project ready to trade the Gabonese forest for a few jobs for 30 years, then what would happen after 30 years? When Olam is gone and the jobs have disappeared, the people would be left with a useless 50000 ha of forest. Is that what the country needs? Is this a sustainable development model? Has the Gabonese government not learned their lesson after the ecological and human disaster of Mounana, where people continue to die today of exposure to the radioactive waste left behind by Areva? Were the few jobs Areva created, worth the consequences people are now suffering today? Is this what the government would like to continue to see down the road for the people of Gabon?
Everybody is favorable to bringing jobs and industry to Gabon. But at the same time, this must be done while making sure that the interest of the population is protected. The Olam project is not viable because even its proponents cannot explain its benefits in front of experts. The government should promote projects that encourage people to better their lives and not to be destructive. This Olam project needs to be kept out of our clean environment so we can preserve our land and save our next generation, our Gabonese children who must inherit the same forest our grand parents left us.
Version française
Cette semaine, le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a tenu une réunion avec les protagonistes de la question de plantations d'hévéas par Olam. C'est un projet très impopulaire que le gouvernement gabonais tente de sauver, malgré les réprobations de la population. Les deux parties devaient présenter leurs arguments justifiant pourquoi elles étaient soit pour ou contre ce projet.
Quand un projet se propose de détruire 50000 ha de forêt primaire et les remplacer par des hévéas qui ont un impact très négatif sur l'environnement, un tel projet devrait être soigneusement évalué et examiné. Les gens qui veulent imposer ce projet dont la population ne veut pas, doivent être en mesure de présenter comment leur projet serait à même de livrer les résultats et les avantages promis par Olam. Toutefois, selon les rapports que nous avons reçus, ni Olam, ni leurs partenaires gabonais n'ont été en mesure de dire quoi que ce soit de convaincant, tandis que la partie adverse de ce projet est arrivée bien préparée et en mesure d'expliquer pourquoi ce projet n'était pas acceptable.
Le camp opposé au projet, représenté par Zibi Abaghe, Zomo Yebe, Jean Marc Eko, Marc Ona Essangui, Simon Essima Osse entre autres, a été en mesure de présenter un argument scientifique détaillée justifiant leur position. Cependant, curieusement, le côté favorable au projet n'a rien trouvé à dire face aux arguments de ceux qui s'y opposent. Le silence des représentants d'Olam était si étrange que le premier ministre, Raymond Ndong Sima, s'est transformé en principal défenseur de ce projet. Il a demandé au Ministre de l'Agriculture, Julien Nkoghe Bekale, de convoquer une autre réunion d'experts des deux bords et d'évaluer toutes les études qui ont été faites concernant ce projet. Cette nouvelle commission est censée arriver à une recommandation claire qui déciderait si le projet devrait être mis en œuvre, déplacé ailleurs ou tout simplement annulé.
Le seul argument de ceux qui approuvent encore de ce projet, est qu'il pourrait apporter 7000 emplois dans cette région. Mais ce que ces gens ne disent pas, c'est que les plantations d'hévéas nécessitent beaucoup d'entretien uniquement pendant les 3 premières années. Après cela, les arbres arrivent à maturité dès la cinquième année et moins de soins sont nécessaires. Par conséquent, ces 7000 emplois ne pourront pas durer plus longtemps que peut-être 5 ans. Puis, après cela, combien d'emplois à long terme resterait-il? 1000, 2000 ou 3000? Quel type d'emploi? Est-ce que ces gens pensent vraiment qu'il soit raisonnable d'échanger 50000 ha de forêt primaire intacte contre quelques milliers d'emplois temporaires?
Un autre aspect à considérer est qu'une plantation d'hévéas n'est productive pendant 30 ans au maximum. Après cette période, le sol est totalement appauvri et les hévéas deviennent improductifs. Les personnes en faveur de ce projet sont-elles prêtes à bazarder la forêt gabonaise pour quelques emplois pendant 30 ans, alors que se passerait-il après 30 ans? Lorsque Olam sera parti et que les emplois auront disparu, les populations se retrouveront avec 50000 ha de forêt inutilisable. Est-ce dont le pays a besoin? Est-ce un modèle de développement durable? Est-ce que le gouvernement gabonais a retenu les leçons de la catastrophe écologique et humaine de Mounana, où les gens continuent de mourir aujourd'hui parce qu'exposés aux déchets radioactifs laissés par Areva? Les quelques emplois créés jadis par Areva, valaient-ils les conséquences que ces personnes vivent aujourd'hui? Est-ce que c'est ce genre de choses que le gouvernement souhaite continuer à voir se produire au Gabon?
Tout le monde est favorable à la création d'emplois et d'industries au Gabon. Mais dans le même temps, ceci doit être fait en s'assurant que l'intérêt de la population est protégé. Le projet d'Olam n'est pas viable car même ses partisans ne peuvent pas expliquer ses avantages devant des experts. Le gouvernement devrait promouvoir des projets qui encouragent l'amélioration du cadre de vie des populations et non pas ceux qui le détruise. Ce projet Olam doit être maintenu hors de notre environnement sain afin que nous puissions préserver notre terre et sauver nos prochaines générations, nos enfants gabonais qui doivent hériter de la même forêt que nos grands-parents nous ont léguée.
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