URGENT: HERE IS THE TOXIC GAS THAT KILLED YOUNG ELIZABETH NWANDA. URGENT: VOICI LE GAZ TOXIQUE QUI A TUÉ LA JEUNE ELIZABETH NWANDA


Tear gas canisters used in Cocotiers
Cartouches de gaz lacrymogène utilisées à Cocotiers


English version

Dear readers, we must all fight vigorously the campaign of disinformation of the Ali Bongo regime, aimed at denying that their militias are responsible for the loss of lives that occurred in Cocotiers on 15 August 2012. To that end, knowing that the regime was lying about the death of Elizabeth Nwanda being due to asthma and having seen and listened to the video of her brother describing the circumstances of her death, this blog sent the picture of the gas canisters which were used against the civilian population in Cocotiers, to our readers in various universities in France, the UK, Germany, Belgium, The Netherland and Australia, asking them to help us identify this type of canister and the kind of gas it contains as well as whether the symptoms that this gas is known to elicit were consistent with the description of the effects described by Elizabeth Nwanda's brother in the video.

Photo 2


Photo 3


We received more than 50 replies from people in various universities. Most responders were able to positively identify these tear gas canisters as being: “MP7 COMMANDO” (see photo 2). A reader from the department of Chemistry at the University of Kansas sent us the specification of this type of tear gas. These canisters have a launching pipe and propulsion motor that allow them to be launched up to a distance of 200 meters. According to the document we received, the MP7 COMMANDO is known to cause victims to faint and pass out completely, have seizures and bleed from the nose and throw up blood. This individual emailed to us in a PDF format, a document from the organization “Physicians for Human Rights” (see photo 3). This document was a study of the effect of tear gas, conducted during the uprising in Bahrain. This document demonstrated that:

1. Tear gas are toxic chemical agents that endanger the health of civilians and
cause severe and long-term pain and suffering or death.

2. Law enforcement officials deploy these toxic agents to punish protesters, inflict suffering, and suppress dissent. Tear gas, especially when used in large quantities and in enclosed spaces, poses serious health risks and even causes death.

3. Tear gas effects are primarily toxic pulmonary damages leading to death.

4. Specifically about MP7 COMMANDO, the container discharges a mist of fine particulate cloud. Its chemical agent is called CS or ortho-chlorobenzal malononitrile. Its chemical formula is C6H4ClCH:C(CN)2. Upon entering the respiratory system of its victims, this gas metabolizes into forms of cyanide and this high concentration of cyanide causes internal tissue damage in the lungs leading to throwing up blood from the mouth and also bleeding from the nose and eventually death due to suffocating and excessive bleeding.


Dear readers, after analyzing the responses we received from our knowledgeable readership in universities around the world, and also considering that our late compatriot, Elizabeth Nwanda was hit in the face by this tear gas canister that has a propelling motor; then she was assaulted by a bunch of security forces and savagely beaten, there is not a shadow of a doubt that this was a murder, an assassination.

Tear gas has become the main instrument by which authoritarian regimes control social and political protests that challenge their power. Tear gas is a deadly weapon and an authoritarian regime like the one in Gabon should not be allowed to use it with impunity and then lie about its effect in killing citizens. Dear readers, help this blog make sure that Ali Bongo would never get away with these murders. We need to document all these human right violations and constitute a dossier to be submitted in the appropriate international courts of law. Our compatriot Elizabeth Nwanda should not have died in vain. It is very important to precisely document all the lies being told by Gabon television, because they indicate premeditation and the willingness to hide the culpable. The journalist names, the time during which the lies were told and the type of lies must be added to this file. The Arusha court on Rwanda taught us that we must establish the entire chain of culpability. No one should ever be able to say: “I did not know”, if we document everything being done and said.



Version française

Chers lecteurs, nous devons tous combattre vigoureusement la campagne de désinformation du régime Ali Bongo, qui vise à nier que leurs milices soient responsables de la perte en vie humaine ayant eu lieu le 15 Août 2012 à Cocotiers. À cette fin, sachant que le régime mentait à propos de la mort d'Elizabeth Nwanda qu’il attribuait à l'asthme et après avoir vu et écouté la vidéo de son frère décrivant les circonstances de sa mort, ce blog a envoyé la photo des cartouches usagées des gaz qui ont été utilisés contre la population civile à Cocotiers; à nos lecteurs dans diverses universités en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Belgique, au Pays-Bas et en Australie, leur demandant de nous aider à identifier ce type de cartouche et le genre de gaz qu'il contient ainsi que les symptômes que ce gaz est susceptible de provoquer et s’ils sont conformes à la description des effets et symptômes décrits par le frère d’Elizabeth Nwanda sur la vidéo.

Nous avons reçu plus de 50 réponses de nos lecteurs dans les différentes universités. La plupart des intervenants ont pu identifier avec certitude ces bombes lacrymogènes comme étant de type: "MP7 Commando" (voir photo 2). Un lecteur du département de chimie à l'Université du Kansas aux USA, nous a envoyé les spécifications de ce type de gaz lacrymogène. Ces cartouches ont un tuyau de lancement auquel un petit moteur de propulsion a été adjoint, ce qui leur permet d'être lancées à une distance de 200 mètres. Selon le document que nous avons reçu, le commando MP7 est connu pour causer la perte de connaissance chez les victimes, ainsi que des convulsions, des saignements du nez et des vomissements de sang. Ce lecteur nous a envoyé par courriel, en format PDF, un document de l'organisation «Physicians for Human Rights» (Médecins Pour Les droits de l'homme) (voir photo 3). Ce document est une étude de l'effet des gaz lacrymogènes, effectuée lors du soulèvement à Bahreïn. Ce document a démontré que:

1. Les gaz lacrymogène sont des agents chimiques toxiques qui menacent la santé des civils et causent des graves douleurs et souffrance à long terme et même la mort.

2. Les forces de sécurité utilisent ces agents toxiques pour punir les manifestants, leur infliger des souffrances et réprimer la dissidence. Le gaz lacrymogène, en particulier lorsqu'il est utilisé en grandes quantités et dans des espaces clos, présente des risques graves pour la santé et provoque même la mort.

3. Les effets des gaz lacrymogènes sont principalement des endommagements toxiques pulmonaires qui peuvent conduire à la mort.

4. Plus précisément à propos du MP7 Commando, la cartouche distille une fumée ou brouillard constitué de particules fines. Son agent chimique est appelé CS ou ortho-chloro-benzal malonitrile. Sa formule chimique est C6H4ClCH:C(CN)2. En pénétrant dans le système respiratoire de ses victimes, ce gaz se métabolise en formes de cyanure et cette forte concentration de cyanure métabolique est la cause des dommages aux tissus internes dans les poumons, entraînant des hémorragies internes et des vomissements de sang de la bouche et aussi des saignements de nez et finalement la mort en raison de suffocation et de saignement excessif.

Chers lecteurs, après avoir analysé les réponses que nous avons reçus de nos lecteurs dans les universités du monde entier ayant des connaissances dans le domaine et considérant également que notre regrettée compatriote, Elizabeth Nwanda, a été frappée au visage par cette grenade lacrymogène arrivant comme un obus car munie d’un moteur de propulsion, puis qu’elle a été agressée par un groupe de miliciens et sauvagement battue, il n'y a pas l'ombre d'un doute que ce fut un meurtre, un assassinat.

Le gaz lacrymogène est devenu le principal instrument par lequel les régimes autoritaires contrôlent les protestations sociales et politiques qui remettent en cause leur pouvoir. Le gaz lacrymogène est une arme mortelle et un régime autoritaire comme celui du Gabon ne devrait pas être autorisé à l'utiliser en toute impunité et ensuite mentir au sujet de ses effets meurtriers sur les citoyens. Chers lecteurs, aidez ce blog à s’assurer qu’Ali Bongo ne se défile jamais de sa responsabilité devant ce meurtre. Nous avons besoin de documenter toutes ces violations des droits de l’homme et de constituer un dossier qui sera soumis aux tribunaux internationaux compétents. Notre compatriote Elizabeth Nwanda ne devrait pas être morte en vain. Il est important que les mensonges de la RTG soient tous documentés avec précision car ils étayent une situation de préméditation et de volonté de camoufler les responsabilités. Les noms des journalistes, l’heure de diffusion des mensonges et le type de mensonges doivent être adjoints à ce dossier. Comme le tribunal d’Arusha sur le Rwanda nous l’a appris, il faut remonter la chaine des culpabilités. Personne ne pourra plus jamais dire : « je ne savais pas », si nous documentons tous les faits et gestes.

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