CONGRATULATIONS TO “EZOMBOLO” AND “LA UNE”, ALI BONGO IS DONE! BRAVO Á “EZOMBOLO” ET “LA UNE”, ALI BONGO EST CUIT !
English version
In a bold act of defiance, the two independent newspapers which have been suspended by the Gabonese National Communication Council (CNC), have issued this week, a joint publication which front page you can see above. This blog is very proud of the editors and personnel of these two newspapers because they stand by their principles are not afraid to take the regime on. There is no doubt that Gabon is experiencing a very determining time and this blog believes that the more the Gabonese will display the kind of courage and defiance these editors have displayed, the sooner Ali Bongo would be toppled from power.
1. Ali Bongo can only survive if we show cowardice
Although the Bongo dictatorship has been going on for 45 years, for the second time during that reign, a critical mass of Gabonese is now waking up to the reality that change is indeed possible, that change is attainable and that change is theirs if they have the courage to take it. The first time was in 1993, after Omar Bongo stole the presidential election. In the demonstration that ensued, the French oil company “ELF-Aquitaine” became convinced that Omar Bongo had lost power and waited for a while to see what would happen in the country. The opposition leader of that time, Paul Mba Abessole, refused to step up and claim the presidency. French troops were then sent to restore calm and secure Omar Bongo’s power. That act of betrayal of the people by Paul Mba Abessole is and will forever be his legacy. When he had the chance to become the first democratically elected president of Gabon, Paul Mba Abessole proved to be a coward and ran from the mandate the people had given to him. These days, once again, the Bongo regime is vacillating. It no longer enjoys support from the Elysée palace as François Hollande told Ali Bongo during a face to face meeting in front of others participants. In Africa, the Africa Union is now being run by South Africa and we all know that the Zuma government considers Gabon and the Bongos to be a joke. There are not many countries ready to come to Ali Bongo’s rescue if the population went after him. Many in the Gabonese population recognize the new environment and are either ready to strike or getting ready to strike. A new assertive Gabonese individual is being born; one who doesn’t run from a dictator, one who is not a coward. But the moment has to be seized and the opportunity taken. Ali Bongo should not be given the opportunity to remain in power when all indicators are that he is totally weakened. The iron is now very hot and now is the time for the Gabonese people to strike.
2. To end Ali Bongo’s project of a presidency for life like his father
As many people have observed, it is clear that Ali Bongo has an exaggerated and delusional opinion of himself. He really believes that Gabon belongs to him and to his family. He has believed this since he was younger, as Jacques Foccart writes in his memoirs that Ali Bongo was sent by his father to ask Jacques Chirac to allow Gabon to be declared a monarchy; like in the Central African Republic; we all know what happened to Bokassa. But for the average Gabonese who has been living in a concentration camp for 45 years, with schools that have no books, hospitals that have no drugs, road networks that are nonexistent; all of this happening while the Bongo family was busy spending the people’s resources stockpiling luxurious apartments and homes the world over. Another long term Bongo presidency cannot be allowed to occur. This will not and should not happen. Ali Bongo is clearly out of his depth in that he is fighting the battles of yesterday, thinking that he could contain threats to his regime by suspending or even closing down independent newspapers. But now that these newspapers have published anyway and can be read online, what can Ali Bongo do? Doesn’t he seem ridiculous? Doesn’t he appear to be a paper tiger? If the objective of censorship is to punish and intimidate, can Ali Bongo see that in this day and age it is foolish to try to censure anything? For a long time, the Bongos have counted on the fact that the Gabonese people would never become sophisticated enough to understand the working of internal politics, to gage the international political environment and the geo political shifts of our region. This is rapidly changing to the chagrin of the Bongos and the people of Gabon will have to play a major role in their own future.
The life presidency project for Ali Bongo is a non-starter and it will not happen however much he may wish or try to implement it. The people are now saying enough. They have been hoodwinked long enough and no amount of scheming by the Bongos and their cabal would allow that project to continue.
Version française
Dans un acte frontal de défi, les deux journaux indépendants qui ont été récemment suspendus par le Conseil National de la Communication (CNC) gabonais, ont publié cette semaine un exemplaire conjoint dont vous pouvez voir la première page ci-dessus. Ce blog est très fier des rédacteurs et du personnel de ces deux journaux, parce qu'ils tiennent à leurs principes et n’ont pas peur de prendre de taureau, le régime, par les cornes. Il ne fait aucun doute que le Gabon connaît une période très déterminante et ce blog est d'avis que plus les gabonais afficheront le genre de courage et de défiance que manifestent ces éditeurs, le plus tôt Ali Bongo plierait bagages.
1. Ali Bongo ne peut survivre que si nous nous montrons lâches
Bien que la dictature Bongo soit au pouvoir depuis 45 ans, pour la seconde fois au cours de ce règne, une masse critique de Gabonais est désormais éveillée à la réalité que le changement soit en effet possible, que le changement soit réalisable et que le changement puisse être à portée de mains, si elle a le courage de le saisir. La première fois fut en 1993, après qu’Omar Bongo ait truqué l'élection présidentielle. Suite à la commotion qui s’en suivie, la compagnie pétrolière française "ELF-Aquitaine" fut convaincue qu’Omar Bongo avait perdu le pouvoir et il y eut une période de flottement pendant laquelle Elf attendait voir ce qui se passerait dans le pays. Le chef de l'opposition de l'époque, Paul Mba Abessole, refusa alors de prendre ses responsabilités et de demander et s’installer à la présidence. Les troupes françaises ont ensuite été envoyées pour rétablir le calme et sécuriser le pouvoir d’Omar Bongo. Cet acte de trahison du peuple par Paul Mba Abessole est et sera son testament politique. Quand il eut l’opportunité de devenir le premier président démocratiquement élu du Gabon, Paul Mba Abessole s'est avéré être un lâche et a abandonné sur la place publique, le mandat que le peuple lui avait donné. Ces jours-ci, une fois de plus, le régime Bongo est vacillant. Il ne jouit plus de l'appui de l'Elysée, ce que François Hollande a dit à Ali Bongo lors d'une rencontre face à face devant d’autres participants. En Afrique, l'Union Africaine est actuellement dirigée par l'Afrique du Sud et nous savons tous que le gouvernement Zuma considère le Gabon et les Bongos comme des pitres. Il n'y a pas beaucoup de pays prêts à venir à la rescousse d'Ali Bongo, si la population se décidait à lui botter le derrière. Beaucoup dans la population gabonaise savent décoder le nouvel environnement et sont soit prêts à frapper ou s’acheminent petit à petit vers ce résultat. Un gabonais nouveau, confiant, est en train de naître; celui-ci ne courbe pas l’échine devant la dictature; ce n'est pas un lâche. Mais le moment doit être saisi et l’opportunité prise. On ne doit pas donner à Ali Bongo la possibilité de rester au pouvoir alors que tous les indicateurs démontrent qu'il soit totalement affaibli. Le fer est maintenant très chaud et il est grand temps pour le peuple gabonais de le battre.
2. Mettre fin au projet d'Ali Bongo d'une présidence à vie comme son père
Comme beaucoup de gens l'ont observé, il est clair qu’Ali Bongo a une opinion exagérée et délirante de sa personne. Il croit vraiment que le Gabon appartient à lui et à sa famille. Il le croit depuis sa jeunesse, comme Jacques Foccart l’écrit dans ses mémoires: qu’Ali Bongo fut envoyé par son père, demander de Jacques Chirac la déclaration du Gabon comme monarchie; sur le modèle de la République Centrafricaine. Nous savons tous ce qui s'est ensuite passé avec Bokassa. Mais pour les gabonais moyens qui vivent pratiquement dans un camp de concentration depuis 45 ans, avec des écoles qui n'ont pas de livres, des hôpitaux qui n'ont pas de médicaments, le réseau routier qui est inexistant ; tout ceci se passant alors que la famille Bongo est occupée à la dépense des ressources du peuple en appartements et en propriétés somptueuses de par le monde. Une autre longue présidence d’un Bongo ne peut pas être tolérée. Cela ne se fera pas et cela ne devrait pas arriver. Ali Bongo est manifestement hors de ses capacités, en ce sens qu'il lutte à la manière du passé, en pensant qu'il peut contenir les critiques à son régime par la suspension ou même la fermeture des journaux indépendants. Mais maintenant que ces journaux ont publié de toute façon et peuvent être lus en ligne, que peut faire Ali Bongo? Ne semble-t-il pas ridicule? Ne ressemble-t-il pas à un tigre de papier? Si l'objectif de la censure est de punir et d'intimider, Ali Bongo ne se rend-il pas compte qu’en cette époque, il est insensé d'essayer de censurer quoi que ce soit? Pendant longtemps, les Bongos ont compté sur le fait que le peuple gabonais ne serait jamais devenu assez fin et informé pour comprendre le fonctionnement de la politique intérieure, pour jauger la scène politique internationale et les changements géopolitiques de notre région. Mais tout ceci est désormais en évolution très rapide, au grand dam des Bongos et les populations du Gabon auront désormais à jouer un rôle majeur dans leur propre avenir.
Le projet de la présidence à d’Ali Bongo doit aboutir à une fin de non-recevoir, quel que soit tout ce qu'il voudra tenter ou mettre en œuvre. Les gens en ont assez. Ils ont été bernés depuis trop longtemps et aucune intrigue montée par les Bongos et leur cabale ne permettrait à ce projet de continuer.
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