AND SAMUEL NGOUA NGOU TOOK HIS SEAT AT THE TABLE. ET SAMUEL NGOUA NGOU S’ATTABLA
English Version
On last 10 of April, following the announcement of the death of Gregory Ngbwa Mintsa, Samuel Ngoua Ngou wrote the following tribute to the memory of the deceased:
"As for me, the time has come to be sacrificed; the time has come for me to die. I have fought the good fight, I have finished the race ... I have kept the faith. And now, the price of victory awaits me; this is the crown of righteousness which the Lord, the righteous judge, shall give me at Judgment Day. And he will not give it to me only, but to all those who wait with love for the moment when he will come. "2 Timothy 4: 6-8
What other passage than this one to me seems to reflect the sentiment which has been that of Gregory at the minute when he left us. He went away like so many other worthy girls and sons of our country who refused to lower the flag, to lie down to the unspeakable cruelty of a State that is allowed its most refined minds, its sharpest and refined intelligences, its more assertive patriots, to die, because they refuse to walk bending down, or better, they do not agree to lower their pants.
Gregory merely precedes us. The important thing is the mark we leave behind when we will go join him. That of Gregory is worthy of pride, even if he has not left behind billions, mistresses and castles for which many have delivered their dignity to the dogs, as well as their honor and ultimately their country. He bequeathed us with the strength of mind, and the example of sacrifice for one’s country. His death should not be an opportunity to express anger, or even bitterness relative to injustices and villainies that were his daily lot. He summons our necessary thinking to overcome our depravity and our interested ramblings. He invites us to focus and concentrate our intelligence and wisdom on the essentials: a strong and respected Gabon finally free, dignified, just, and democratic. But Gabon would be that only if the Gabonese people are.
I pray to God that he would console and keep his family, relatives and friends of the struggle. Must they have an eye for the hope of the glory of the only Son of God, because everything else passes and will pass.
What other passage than this one to me seems to reflect the sentiment which has been that of Gregory at the minute when he left us. He went away like so many other worthy girls and sons of our country who refused to lower the flag, to lie down to the unspeakable cruelty of a State that is allowed its most refined minds, its sharpest and refined intelligences, its more assertive patriots, to die, because they refuse to walk bending down, or better, they do not agree to lower their pants.
Gregory merely precedes us. The important thing is the mark we leave behind when we will go join him. That of Gregory is worthy of pride, even if he has not left behind billions, mistresses and castles for which many have delivered their dignity to the dogs, as well as their honor and ultimately their country. He bequeathed us with the strength of mind, and the example of sacrifice for one’s country. His death should not be an opportunity to express anger, or even bitterness relative to injustices and villainies that were his daily lot. He summons our necessary thinking to overcome our depravity and our interested ramblings. He invites us to focus and concentrate our intelligence and wisdom on the essentials: a strong and respected Gabon finally free, dignified, just, and democratic. But Gabon would be that only if the Gabonese people are.
I pray to God that he would console and keep his family, relatives and friends of the struggle. Must they have an eye for the hope of the glory of the only Son of God, because everything else passes and will pass.
Dear readers, know that just two months after writing these lines, Samuel went Ngoua Ngou went to "liberate, dignify and democratize" Gabon by becoming Deputy Chief of Staff of Ali Bongo. Should we laugh or cry? Is there a worse exercise of capitulation, of lowering of panties, of half-masting of honor and reputation? How can one admire the life work of a Gregory Ngbwa Mintsa while at the same time being in the process of applying Vaseline on their backside preparing to receive the blows of Accrombessi?
A glance on his Facebook page show that he is answering the various messages that are addressed to him by relying on religion and claiming that God will guide his steps. As we were warned by the wise man, religion is certainly the last refuge of the scoundrel!
Version française
Le 10 Avril dernier, suite à l’annonce du décès de Gregory Ngbwa Mintsa, Samuel Ngoua Ngou écrivait l’hommage suivant à la mémoire du disparu:
« Quant à moi, l’heure est arrivée où je vais être offert en sacrifice, le moment est venu pour moi de mourir. J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé ...la course, j'ai gardé la foi. Et maintenant, le prix de la victoire m’attend ; c’est la couronne de justice que le Seigneur, le juste juge, me donnera au jour du Jugement. Et il ne la donnera pas seulement à moi, mais à tous ceux qui attendent avec amour le moment où il apparaîtra ». 2 Timothée 4 : 6-8
Quel autre passage que celui-ci me semble traduire le sentiment qui aura été celui de Grégory à la minute qu’il nous a quittés. Il s’en est allé comme tant d’autres dignes filles et fils de notre pays qui ont refusé de baisser pavillon, de se coucher devant l’innommable cruauté d’un Etat qui laisse mourir ses esprits les plus affinés, ses intelligences les plus aiguisées et raffinées, ses patriotes les plus affirmés, au motif qu’ils refusent de marcher courbés ou, mieux, qu’ils n’acceptent pas de baisser leur culotte.
Grégory n’a fait que nous précéder. L’important est la trace que nous laisserons au moment de nous en aller à sa suite. Celle de Grégory est digne de fierté, même s’il n’a pas laissé derrière lui des milliards, des maîtresses et des châteaux pour lesquels beaucoup ont livré aux chiens leur dignité, leur honneur et finalement leur pays. Il nous lègue la force de l’esprit, et l’exemple du sacrifice pour sa patrie. Sa mort ne doit pas être une occasion d’exprimer la colère, ni même de l’amertume relativement aux injustices et vilénies qui ont été son lot quotidien. Il convoque notre réflexion nécessaire pour vaincre nos turpitudes et nos divagations intéressées. Il nous invite à centrer et à concentrer notre intelligence et notre sagesse sur l’essentiel : un Gabon enfin libre, digne, juste, démocratique, fort et respecté. Mais le Gabon ne le pourrait que si les Gabonaises et les Gabonais le sont.
Je prie Dieu qu’Il console et garde sa famille, ses proches et ses amis de lutte. Qu’ils aient en vue l’espérance de la gloire du Fils unique de Dieu, car tout le reste passe et passera.
Quel autre passage que celui-ci me semble traduire le sentiment qui aura été celui de Grégory à la minute qu’il nous a quittés. Il s’en est allé comme tant d’autres dignes filles et fils de notre pays qui ont refusé de baisser pavillon, de se coucher devant l’innommable cruauté d’un Etat qui laisse mourir ses esprits les plus affinés, ses intelligences les plus aiguisées et raffinées, ses patriotes les plus affirmés, au motif qu’ils refusent de marcher courbés ou, mieux, qu’ils n’acceptent pas de baisser leur culotte.
Grégory n’a fait que nous précéder. L’important est la trace que nous laisserons au moment de nous en aller à sa suite. Celle de Grégory est digne de fierté, même s’il n’a pas laissé derrière lui des milliards, des maîtresses et des châteaux pour lesquels beaucoup ont livré aux chiens leur dignité, leur honneur et finalement leur pays. Il nous lègue la force de l’esprit, et l’exemple du sacrifice pour sa patrie. Sa mort ne doit pas être une occasion d’exprimer la colère, ni même de l’amertume relativement aux injustices et vilénies qui ont été son lot quotidien. Il convoque notre réflexion nécessaire pour vaincre nos turpitudes et nos divagations intéressées. Il nous invite à centrer et à concentrer notre intelligence et notre sagesse sur l’essentiel : un Gabon enfin libre, digne, juste, démocratique, fort et respecté. Mais le Gabon ne le pourrait que si les Gabonaises et les Gabonais le sont.
Je prie Dieu qu’Il console et garde sa famille, ses proches et ses amis de lutte. Qu’ils aient en vue l’espérance de la gloire du Fils unique de Dieu, car tout le reste passe et passera.
Chers lecteurs, sachez qu’à peine deux mois après avoir rédigé ces lignes, Samuel Ngoua Ngou alla « libérer, dignifier et démocratiser » le Gabon en devenant Directeur de Cabinet Adjoint d’Ali Bongo. C’est à en rire ou en pleurer ? Y a-t-il pire exercice de capitulation, de baissage de culotte, de mise en berne de son honneur et de sa réputation ? Comment peut-on admirer l’œuvre de vie d’un Gregory Ngbwa Mintsa alors qu’on est soit même en train d’appliquer la vaseline sur son arrière train s’apprêtant à recevoir les coups de boutoir d’Accrombessi ?
Un tour sur la page Facebook de l’intéressé, nous a permis de constater que ce dernier répondait aux divers messages qui lui sont adressés, en s’en remettant à la religion et en affirmant que Dieu guidera ses pas. Comme nous avait prévenu le sage, la religion est assurément le dernier refuge du scélérat !
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