IF THE POLITICAL CLASS PROCRASTINATES, THE PEOPLE SHOULD PICK UP THE ORGANIZATION OF THE 2016 PRESIDENTIAL ELECTION. SI LA CLASSE POLITIQUE TERGIVERSE, LE PEUPLE DEVRAIT PRENDRE EN MAIN L’ORGANISATION DE LA PRÉSIDENTIELLE DE 2016
English Version
We have once again, in the light of what has happened in Togo, to have proof that the hereditary dictatorships of Françafrique, do not intend to submit to any verdict of the polls. It is out of question for them to cede power by the ballot box. Ali Bongo himself said in a hitlerian speech at the roundabout of Rio, that he would stay in power as long as possible (see the video above from the 30th second). Dear readers, if we do not prepare accordingly, we will be the victims in 2016 of what just happened to Togo. The imposture will continue.
The Gabonese people have just demonstrated by imposing their will on politicians, during André Mba Obame’s funerals, that they have all the capabilities to take their destiny in their own hands. If we want to prevent the continuation of the sham at the head of the State, the logical next step to the demonstration made during the funeral of André Mba Obame, is for the people to dictate the terms, format, application requirements and all electoral mechanics, for the presidential election of 2016. We must no longer let the politicians and their "international observers" come and play us for fools. The people must unilaterally repudiate Mborantsuo, her court and the CENAP and organize their own election forum, their own election register, their own observers who will conduct themselves as these brave and courageous Gabonese who watched day and night over the body of André Mba Obame; except that this time it is on the ballots and ballot boxes that they would stand at watch.
The people must themselves decide which type of ballot boxes would be used, what kinds of ballots would be used, and especially no ballot box should be moved; that is to say that at the close of the vote at a given polling station, the people would open the ballot box, count the votes and give the results in real time. This could be done on the whole territory if we organize ourselves accordingly. Only people knowing that they cannot win a free and transparent election in Gabon will be opposed to this mechanism, but we have to force them to accept it.
On Ali Bongo’s perjury about his false documents; the people already have in their possession, all the elements of his disqualification; and we can, we must, immediately announce his disqualification, regardless of the violence that Ali Bongo promises to subject the population to, if we wanted to take back his throne.
Dear readers, we are entitled to demand of our politicians a real debate about the electoral procedure for 2016. But unfortunately, we see that it is the status quo; no one except maybe Jean De Dieu Moukagni-Iwangou, dares to speak the truth to the Gabonese people and asks for the dismissal of Ali Bongo; so the 2016 elections could be held in a free, republican and transparent manner. Given what appears to be a collective resignation of politicians, we are going to have the people take the baton and dictate the procedure.
Dear readers, we are under no illusions that there would be some who will consider our words to be a dangerous call for insurrection. But today, no place should be given to empty words. If the Gabonese people have led André Mba Obame to his final resting place in their own terms, it is because these people have left nothing in the hands of politicians; and in the same way, if we want free elections, we will have to give ourselves the means to achieve that result. The only way to do it successfully is for the people to take control of the process. We do not make fanciful or cynically dangerous statements, unworthy of a people wanting to live in a democracy; but we consider this as the only way to ensure a break with the corrupt practices that have led us to an almost eternal Bongo presidency.
It is obvious that as we continue to denote the inability of politicians uncapable to dismiss Ali Bongo, it will seem to us more and more urgent to call the Gabonese people to act on their own. The funeral of André Mba Obame has demonstrated that those who use fear as a political language are out of step with the times. Neither the arrests of dissidents, nor violence and intimidation, would prevent the people from taking back what is due to them, their country!
Version française
Nous venons encore, vu ce qui vient de se passer au Togo, d’avoir la preuve que les dictateurs héréditaires de la françafrique, n’ont aucunement l’intention de se soumettre à un quelconque verdict des urnes. Il est pour eux hors de question de céder le pouvoir selon la volonté populaire. Ali Bongo lui-même a dit dans un discours hitlérien au rond-point de Rio, qu’il resterait au aussi longtemps que possible (voir la vidéo ci-dessus à partir de la 30ième seconde). Chers lecteurs, si nous ne nous préparons pas en conséquence, il nous arrivera en 2016, ce qui vient d’arriver aux Togolais. L’imposture se poursuivra.
Le peuple Gabonais vient de démontrer en imposant sa volonté aux politiques, lors des obsèques d’André Mba Obame, qu’il a toutes les capacités de prendre son destin en main. Si nous voulons éviter que l’imposture perdure à la tête de l’Etat, la suite logique de la démonstration faite pendant les obsèques d’André Mba Obame, serait que le peuple dicte les modalités, le format, les conditions de candidature et toute la mécanique électorale, de la présidentielle 2016. Il n’est plus question de laisser les politiciens et leurs « observateurs internationaux » venir nous faire du cinéma. Le peuple doit unilatéralement répudier Mborantsuo, sa cour et la CENAP, et organiser son propre forum électoral, sa propre liste électorale, ses propres observateurs qui se conduiront comme ces courageux et valeureux Gabonais qui ont veillé jours et nuits sur la dépouille d’André Mba Obame ; sauf que cette fois c’est sur les bulletins de votes et les urnes qu’il va falloir veiller.
Le peuple doit lui-même décider de quelles type d’urnes seraient utilisées, de quels bulletins de vote seraient utilisés, et surtout aucune urne ne devrait être déplacée ; c'est-à-dire qu’à la clôture du vote dans un bureau, le peuple ouvrira l’urne et contera les voix et donnera les résultats en temps réels. Cette opération pourrait se faire sur l’ensemble du territoire si nous nous organisons bien. Seuls les gens sachant qu’ils ne peuvent remporter une élection libre et transparente au Gabon s’opposeront à ce mécanisme, mais nous devons les y forcer.
Sur le parjure d’Ali Bongo à propos de ses faux papiers ; le peuple a déjà en sa possession, tous les éléments de sa disqualification et nous pouvons, nous devons, immédiatement annoncer cette disqualification, quelles que soient les violences qu’Ali Bongo promet de faire subir à la population si on voulait lui ravir son trône.
Chers lecteurs, nous sommes en droit d’exiger de nos politiciens la tenue d’un véritable débat au sujet de la procédure électorale pour 2016. Mais malheureusement, nous constatons que c’est le statuquo; personne, sauf peut-être Jean De Dieu Moukagni-Iwangou, n’ose parler vrai aux Gabonais et demander la destitution d’Ali Bongo pour que les élections de 2016 puissent être organisées de manière libre, républicaine et transparente. Devant ce qui s’apparente être une démission collective des politiciens, il va falloir que le peuple prenne la baguette de chef d’orchestre et dicte la marche à suivre.
Chers lecteurs, nous ne nous faisons pas d’illusions qu’il y en aurait qui considèreront nos propos comme étant un dangereux appel à l’insurrection. Mais aujourd’hui, nulle place ne doit être faite à la langue de bois. Si le peuple Gabonais a pu conduire André Mba Obame à sa dernière demeure selon ses propres termes, c’est parce que ce peuple n’a rien laissé aux politiciens ; et de la même manière, si nous voulons des élections libres, il va nous falloir nous en donner les moyens. La seule manière de le faire avec assurance de succès est que le peuple prenne les commandes du processus. Nous ne faisons pas de déclarations fantaisistes, ou cyniquement dangereuses, indignes d’un Peuple voulant vivre en démocratie ; mais nous considérons cette démarche comme la seule capable d’assurer une rupture avec les pratiques frauduleuses qui nous ont conduit à une présidence des Bongo quasi éternelle.
Il est évident qu’à mesure que nous continuerons à dénoter l’incapacité d’une classe politique inapte à destituer Ali Bongo, il nous paraitra de plus en plus urgent d’appeler le peuple Gabonais à agir de son propre chef. Les obsèques d’André Mba Obame ont fait la démonstration que ceux qui utilisent la peur comme langage politique se trompent d’époque. Ni les arrestations de dissidents, ni les violences et intimidations, n’empêcheront le peuple de reprendre ce qui lui est dû : son pays !
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