IMAGES OF INJURED VICTIMS OF THE ATTACK WITH WHITE PHOSPHORUS OF ALI BONGO’S REPRESSION FORCES. LES IMAGES DE BLESSÉS VICTIMES DE L’ATTAQUE AU PHOSPHORE BLANC DES FORCES DE REPRESSION D’ALI BONGO
English Version
On 1 of May the Gabonese people had again massively accompanied the body of André Mba Obame to the Léon Mba airport of Libreville. These people remained grouped and massed near the body so the regime could not engage in any suspicious maneuver; which did not seem to please the regime, because once the coffin was on board and the plane on the verge of taking off, the repression forces present at the airport opened fire on the population, using various gases, including tear gas and especially white phosphorus munitions which severely burned and injured several free Gabonese citizens.
The use of white phosphorus munitions is considered a war crime under international law since the Vietnam War, which ended in the 70's. White phosphorus munitions inflict to victims damage similar to those of chemical weapons. White phosphorus is also classified by international law as an "incendiary weapon". White phosphorus munitions are composed of hyper active ingredients that oxidize and ignite on contact with air, giving off a strong odor similar to garlic. It is these white phosphorus incandescent particles that penetrate deep into the skin to melt the epidermis, and possibly the flesh and even the bone, as was observed for the victims of the attack at the airport. The burns caused are often of the second and third degree.
In view of the clinical description of what was inflicted on populations by the repressive forces of Ali Bongo, courageous compatriots have begun to document these crimes against humanity by visiting the victims and listing their ordeal, so that action against the regime can be undertaken. Nobody would be able to claim that: "I did not know; I was not aware!" Here are some of the victims encountered by the citizen investigators.
Version française
Le 1er Mai dernier, le peuple Gabonais avait accompagné massivement encore une fois la dépouille d’André Mba Obame à l’aéroport Léon Mba de Libreville. Ce même peuple est resté groupé et massé près de la dépouille afin que le régime ne puisse se livrer à aucune manœuvre suspecte, ce qui n’a pas semblé être du goût du pouvoir, car une fois le cercueil embarqué et l’avion sur le point de prendre l’envol, les forces de répression présentes à l’aéroport ont ouvert le feu sur la population, utilisant divers gaz, dont des lacrymogènes et surtout des munitions au phosphore blanc qui ont sauvagement brulés et blessés plusieurs citoyens Gabonais libres.
L’usage de munitions au phosphore blanc est considéré comme un crime de guerre par le droit international, depuis la guerre du Vietnam qui s’est achevée dans les années 70. Les munitions au phosphore blanc infligent aux victimes des dommages similaires à ceux d’armes chimiques. Le phosphore blanc est encore classifié par le droit international comme une « arme incendiaire ». Les munitions au phosphore blanc sont composées de matières hyper actives qui s’oxydent et s’enflamment au contact de l’air, dégageant une forte odeur similaire à de l’ail. Ce sont ces particules incandescentes de phosphore blanc qui pénètrent profondément dans la peau, jusqu’à faire fondre l’épiderme, et éventuellement les chairs et même les os, comme on a pu l’observer sur les victimes de l’attaque de l’aéroport. Les brûlures occasionnées sont souvent au deuxième et troisième degré.
Au regard de ce descriptif clinique infligé aux populations par les forces de répression d’Ali Bongo, des compatriotes courageux ont entrepris de documenter ces crimes contre l’humanité en rendant visite aux victimes et en répertoriant leur calvaire, afin que des actions contre le régime soient entreprises. Personne ne pourra dire : « je ne savais pas ; je n’étais pas au courant ! » Voici quelques-unes des victimes rencontrées par les enquêteurs citoyens.
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