MENU OF THE DAY: ALAIN CLAUDE BILIÉ BI NZÉ. DESSERT: THE REGIME FEARS THE PEOPLE! MENU DU JOUR: ALAIN CLAUDE BILIÉ BI NZÉ. DESSERT : LE RÉGIME A PEUR DU PEUPLE

English Version

Dear readers, we know how painful it is for you to listen to "fast food" press conferences with aroma of false synthesis, given by Alain Claude Bilié Bi Nzé, the kind we just used to demonstrate to you his lack of intellectual consistency. But we must engage in such exercise because it is "that" which rules the country, what do you want? It's like that!

What can we learn from the attitude of the regime regarding the funeral of André Mba Obame? That there are Gabonese considered as dangerous whatever they do. All is needed is for them to show competence, popularity and politically ambitious. Andre Mba Obame was all of that but moreover, he knew the power structure; and this was worrisome for those for whom Gabon is a private property. To make things worse, he tried a unique experience in a country whose population has been accustomed to submit to the Bongos and their bulimic needs! He wanted to become President, propelled by a people strongly decided to do this with him. Too dangerous for some. They had to crack down before it was too late. Andre Mba Obame is dead!

However, the funeral of André Mba Obame shows that even in death, he leaves behind a people eager for change. How to manage this thirst for change and especially this determination? The regime fears that the death of André Mba Obame becomes the impetus in unifying a large section of the Gabonese people who, by virtue of having suffered under the Bongos makes the decision to develop and acquire once and for all its freedom and sovereignty and make that weigh in the nation’s management. This resurgent people scare the regime. These people proved at the funeral of André Mba Obame, that they could overcome this regime and this is scary for the palace by the sea, because the line has never been so clear between the free people who can’t stand this regime and the latter, than observed during André Mba Obame’s funeral. In the popular mourning, the government and the regime as a whole, were symbolically and actually unnoticed. On one hand, we saw a regime on its knees, completely discredited, using violence against civilians; on the other, we saw the dynamic people expressing their fraternity and dignity; but above all showing the image of cohesion, an essential ingredient for the effective removal of Ali Bongo.

This Gabonese people that the funeral of André Mba Obame has awoken, worries the regime!

Version française

Chers lecteurs, nous savons combien il vous est pénible de supporter les conférences de presse "fast-food" aux arômes faussement de synthèse, d’Alain Claude Bilié Bi Nzé, dont nous venons encore de vous démontrer le manque de consistance intellectuelle. Mais il faut bien se livrer à l’exercice, car c’est « ça » qui dirige de pays, que voulez-vous ? C’est comme ça !

Que retenir de l’attitude du régime face aux obsèques d’André Mba Obame ? Qu’il y ait des Gabonais envisagés comme dangereux quoi qu'ils fassent. Il suffit qu'ils se montrent compétents, populaires et politiquement ambitieux. André Mba Obame était tout cela mais en plus, il connaissait les rouages du pouvoir ; de quoi inquiéter ceux pour qui le Gabon est la propriété privée. Pour corser le tout, il a tenté une expérience unique dans un pays dont la population a été habituée à se soumettre aux Bongo et à leurs desideratas gourmands! Il a voulu devenir Président, propulsé par un peuple fervent et décidé à y arriver avec lui. Trop dangereux pour certains. Il fallait sévir avant qu’il ne soit trop tard. André Mba Obame est mort !

Mais seulement, les obsèques d’André Mba Obame démontrent que ce dernier même mort, laisse derrière lui un peuple avide de changement. Comment gérer cette soif de changement et surtout cette détermination ? Le régime craint en effet que la mort d’André Mba Obame ne réussisse à fédérer une large frange de la population Gabonaise qui, à force d'en avoir bavé sous les Bongo, tient de plus en plus à développer et acquérir une fois pour toute sa liberté et souveraineté et de les faire peser dans la gestion de la nation. Ce peuple ragaillardi fait peur au régime. Ce peuple a prouvé lors des obsèques d’André Mba Obame, qu’il pouvait venir à bout de ce régime et cela est effrayant pour le palais du bord de mer, car jamais la ligne de démarcation n’avait été aussi claire entre le peuple libre qui vomi ce régime et ces derniers, qu’à l’occasion des funérailles d’André Mba Obame. Pendant ce recueillement populaire, le gouvernement et le régime dans leur ensemble, sont symboliquement et effectivement passés inaperçus. D’un côté, on a vu un régime sur les rotules, complètement discrédité, usant de violence sur des civils ; de l’autre, on a vu le peuple qui exprimait avec dynamisme sa fraternité et dignité ; mais surtout laissait apparaitre l’image de sa cohésion, ingrédient indispensable pour une destitution effective d’Ali Bongo.

Ce peuple Gabonais que les obsèques d’André Mba Obame ont réveillé, inquiète le régime !