THE NEED TO VALUE OUR CULTURAL HERITAGE. LA NÉCESSITÉ DE VALORISER NOTRE PATRIMOINE CULTUREL
Teaser - Aziz'Inanga - Au bout de la voix from Videus on Vimeo.
English version
An incisive text by Ika Rosira, published in the excellent online organ Gabonreview, comes to awaken us from our complacent slumber and remind us of the need to honor our cultural heritage and those who have helped build it, who often are sinking into oblivion. The case here is that of the artist-singer Aziz'Inanga, who is also the mother of the author.
You can read the original article here, and the video above is a preview of the documentary which is mentioned in the text.
In a country where we were told that scantily dressed Brazilians were the expression of a cultural exchange of high value, it is distressing to note that Aziz'Inanga, Hilarion Nguema, Mack Joss, P.C. Akendengue, P.C. Zeng, François Ngwa and the many forgotten that we should never have forgotten, have never really received the recognition due to their contribution to the building of our national collective culture (beyond ethnic and regional divisions). The experts tell us that culture is a vector of peace and stability to a country because it is the main element of identification of a people.
Therefore, we can say that the enhancement and protection of the cultural heritage of a country should take into account those of the producers of this culture. These two sides of the same hill are bound together in order to generate a flourishing strong culture which will be transmitted to future generations. We must therefore have the ability to better manage present cultural heritage in order to pass it along to our children. The initiative described in the article of a documentary on Aziz'Inanga is very commendable, as it answers the need for this duty of remembrance, this testimony, this perpetuation of the work, for better ownership of it by present and future generations.
Obviously, the shortcomings in the appropriation of our cultural elements by our population are palpable. The absence of massive and judicious appropriation of our intrinsic cultural values, results in that our fundamental cultural elements are often considered by younger generations, and even by some adults, to be a set of outdated and retrograde social practices. This is probably due to the ignorance and rejection of traditions by those who are supposed to be their custodians; but have become rather permeable to external concepts carried by many TV channels and the full range of mass media that flood us with all kinds of images.
Thanks to testimonies like that of Miss Ika Rosira and the upcoming documentary, an effort of awareness and enlightenment drawn from our historical and cultural heritage, is rising and could participate in the preservation of our cultural identities. From this effort will be born our ability to remain ourselves, and be better prepared to face future challenges. It will be a tribute to all of our predecessors who sacrificed themselves to save what could have disappeared in this context of external domination, we suffer from. This battle has no other opponents than ourselves; than our carelessness and casualness before things that should be considered serious; than our temptations and weaknesses for everything that comes from elsewhere.
This blog looks forward to the premiere of the documentary!
Version française
Un texte incisif d’Ika Rosira, publié dans l’excellent organe en ligne, Gabonreview, vient nous réveiller de notre sommeil complaisant et nous rappeler de la nécessité d’honorer notre patrimoine culturel et ceux qui ont contribué à le bâtir, qui souvent, sombrent dans l’oubli. Le cas d’espèce ici est celui de l’artiste chanteuse Aziz’Inanga, qui est aussi la mère de l’auteur.
Vous pouvez lire l’article original en cliquant ici, et la vidéo ci-dessus représente l’annonce du documentaire dont la production est mentionnée dans le texte.
Dans un pays où on nous a présenté des Brésiliennes très peu vêtus comme étant l’expression d’un échange culturel de haute valeur, il est affligeant de constater que les Aziz’Inanga, Hilarion Nguema, Mack Joss, P. C. Akendengue, P. C. Zeng, François Ngwa et bien d’oubliés que nous n’aurions jamais du oublier, n’aient jamais vraiment reçu la reconnaissance due à leur contribution à l’édification de notre culture collective nationale (au-delà des clivages ethniques et régionaux). Les spécialistes nous disent que la culture est un vecteur de paix et de stabilité pour un pays, car elle constitue le principal élément d'identification d'un peuple.
De ce fait, nous pouvons dire que la valorisation et la protection du patrimoine culturel d’un pays doivent supposer celles des producteurs de cette culture. Ces deux versants d’une même colline sont liés pour que puisse s’épanouir une culture solide dont le lègue sera fait aux générations futures. Nous devons donc avoir la capacité de mieux gérer le patrimoine culturel présent, en vue de le de transmettre par la suite à nos enfants. L’initiative décrite dans l’article de la réalisation d’un documentaire sur Aziz’Inanga est très louable, car elle entre dans la nécessité de ce devoir de mémoire, de ce témoignage, de cette pérennisation de l’œuvre, pour une meilleure appropriation de celle-ci par les générations présentes et futures.
De toute évidence, les insuffisances dans l’appropriation de nos éléments culturels par notre population sont patentes. L’absence d’une appropriation massive et judicieuse de nos valeurs culturelles intrinsèques, a pour conséquence que nos éléments culturels fondamentaux soient souvent considérés par les jeunes générations, et même que par certains adultes, comme étant un ensemble de pratiques sociales dépassées et rétrogrades. Cette situation s’explique probablement par la méconnaissance et le rejet de nos traditions par ceux qui devaient en être les dépositaires ; devenus qu’ils sont, plutôt perméables aux concepts extérieurs charriés par les nombreuses chaînes de télévision et toute la panoplie des moyens de communication de masses qui nous inondent d’images.
Grace aux témoignages comme celui de Mademoiselle Ika Rosira et du documentaire à venir, un effort de sensibilisation et d’éveil puisés dans notre héritage historique et culturel, peut se mettre en place et participer à la sauvegarde de nos identités culturelles. De cet effort naitra notre capacité de rester nous-mêmes, et mieux préparés à affronter les défis du futur. Ce sera un bel hommage à tous ceux de nos prédécesseurs qui se sont sacrifiés pour sauver ce qui aurait pu disparaître dans ce contexte de domination externe, que nous subissons. Cette bataille n’a d’adversaires que nous-mêmes ; que notre insouciance et notre désinvolture face à des choses qui devraient être considérées comme sérieuses ; que nos tentations et nos faiblesses pour tout ce qui vient d’ailleurs.
Ce blog attend avec impatience la première de ce documentaire !
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