WHEN THE PEN OF AN INSICIVE COMPATRIOT FORCES OUR ADMIRATION. QUAND LA PLUME D’UN COMPATRIOTE PERCUTANT FORCE NOTRE ADMIRATION
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English version
In the excellent Gabonreview, an academic compatriot named Fortuné Nkonene-Benha, takes appart, without gloves, the situation of civic decay all levels in Gabon, with a point of emphasis on the shameful attitude of many Gabonese intellectuals whose complicit silence calls for a continuation of the established order.
If one is for freedom of the people, if one claims to be a staunch defender of the cause of Gabon's progress in particular and Africa in general, how can one definitely fall into the "pro Bongo" camp, whose objective has never been to give greater autonomy to the Gabonese people?
How can one, silently, witness the blocking of the advancement and emancipation of a people? How can one deny the people the smallest mechanisms to start a mere commencement of autonomy? How to explain that the Gabonese intellectuals always retreat when the rights of citizens are challenged?
How can one want, in 2016, for a people to be forever entwined in the arms of the same torturer and predator power, ad infinitum? How can one be alienated and cowardly to this point? How can one be such a stain, such a turd?
Why do some Gabonese citizens refuse autonomy and independence?
Dear readers, in Gabon, the tragedy is that they want the citizen to remain at the animal stage which is to be content with food, drink and to reproduce. When it comes to thinking about the future of the country, this is too much to ask; when it comes to being consistent... this is too subtle for some. The stench of cowardliness clouds the view to some and therefore they are afraid of everything. They are afraid to issue any judgment, and those who dare to do so are stigmatized as restless, illuminated or dangers to public order.
Dear readers, read and make others read the text of Fortuné Nkonene-Benha. You will be enrich!
Version française
Dans l’excellent Gabonreview, un compatriote universitaire du nom de Fortuné Nkonene-Benha, désosse sans prendre de gant, la situation de décrépitude civique qui prévaut à tous les niveaux au Gabon, avec un point d’emphase sur la posture honteuse de nombreux intellectuels Gabonais dont le silence complice invite à une continuation de l’ordre établi.
Si l’on est pour la liberté des peuples, si l’on prétend être un fervent défenseur de la cause du progrès du Gabon en particulier et de l’Afrique en général, comment peut-on résolument se ranger dans le camp des "pro Bongo" dont l’objectif n’a jamais été de donner une plus grande autonomie au peuple Gabonais ?
Comment peut-on, sans mot-dire, assister au blocage de l’avancement et émancipation de tout un peuple ? Comment peut-on refuser au peuple les moindres mécanismes permettant d’entamer un tout petit début de commencement d’autonomie ? Comment expliquer que les intellectuels Gabonais battent toujours en retraite devant les défis des droits des citoyens ?
Comment peut-on vouloir que tout un peuple, en 2016, reste à jamais enlacé dans les bras de ce même pouvoir tortionnaire et prédateur, ad vitam aeternam? Comment peut-on être aliéné et lâche à ce point ? Comment peut-on être une telle salissure, un tel étron?
Pourquoi certains Gabonais refusent-ils l’autonomie et l’indépendance ?
Chers lecteurs, au Gabon, le drame est qu'on veut que le citoyen reste au stade animal qui consiste à se contenter de se nourrir, boire et se reproduire. Quand il s'agit de penser au devenir du pays, là c'est trop en demander ; quand il faut faire preuve de cohérence... c'est encore trop subtil pour certains. Les relents du larbinisme troublent la vue à certains et par conséquent, ils ont peur de tout. Ils ont peur d'émettre le moindre jugement, et ceux qui osent sont stigmatisés comme étant des agités, des illuminés ou des dangers pour l'ordre public.
Chers lecteurs, lisez et faites lire le texte de Fortuné Nkonene-Benha. Vous vous enrichirez !
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