A PEOPLE CANNOT BE PROPERLY GOVERNED WHILE BEING STEPPED ON! ON NE PEUT PAS GOUVERNER CONVENABLEMENT UN PEUPLE EN LE PIÉTINANT!
English version
Yesterday Wednesday, while the
Gabonese people expected for a relaxation of the curfew in place to be
announced, since according to the Copil, the incidences of Covid-19 cases are slowing,
it is rather measures of tougher repression that were hammered out on
television by an element of the Ministry of Defense.
The reigning system therefore
continues to trample on the people. These Gabonese people who are revolting in
their own way, peacefully, by ignoring the regime's injunctions, including that
of getting vaccinated. This people who demand day after day the passage of
Gabon to a democratic order, that guarantees of all human rights, freedom of
expression, equality in access to State resources and the reduction corruption
In response, the Gabonese authorities
are organizing the repression with the help of a justice system that is
subservient to them. Several hundred men and women will be prosecuted,
sentenced and certainly imprisoned. These Gabonese will not have committed any
crime, no offense, they will simply have expressed their refusal of a system
that tramples them and destroys their country.
As to paraphrase Pierre Claver
Akendengue, no great people can and should remain indifferent or silent when
their freedom and dignity are trampled on. Keeping quiet would be a form of
complicity.
Hier Mercredi, alors que le peuple Gabonais s’attend
à ce qu’on lui annonce un assouplissement du couvre-feu en vigueur, vu que d’après
le Copil, les incidences de la Covid-19 sont baissières, ce sont plutôt des
mesures de durcissement de la répression qui ont été martelées à la télévision
par un élément du ministère de la Défense.
Le système régnant continue donc de piétiner
le peuple. Ce peuple Gabonais qui se révolte à sa manière, pacifiquement, en
ignorant les injonctions du régime, y compris celle d’aller se faire vacciner. Ce
peuple qui réclame jour après jour le passage du Gabon à un ordre démocratique,
a la garantie de tous les droits humains, de la liberté d’expression, de l’égalité
dans l’accès aux ressources de l’Etat et de la diminution de la corruption
En réponse, les autorités Gabonaises
organisent la répression avec l’aide d’une justice qui leur est inféodée. Ce
sont plusieurs centaines d’hommes et de femmes qui seront poursuivis, condamnés
et certainement emprisonnés. Ces Gabonais n’auront commis aucun crime, aucun
délit, ils auront simplement exprimé leur refus d’un système qui les piétine et
détruit leur pays.
Comme pour paraphraser Pierre Claver Akendengue,
nul peuple considérable ne peut et ne doit rester indifférent ou silencieux
lorsqu’on piétine sa liberté et sa dignité. Se taire serait une forme de
complicité.
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