GABON, A COUNTRY GOVERNED BY PROMISE! LE GABON, UN PAYS GOUVERNÉ PAR LA PROMESSE!
English version
Since 2009, the Ali Bongo regime has
not been subtle: 5,000 social housing units per year; the universities of Oyem,
Mouila and Port-Gentil; the 3 or 4 new hydroelectric dams; the new Libreville
airport; the bay of kings; etc., etc. So many promises, but on the ground:
zero!
The wise man warns us that the
political promise is often to be taken with a grain of salt because it is a
word on credit. You are asked to believe now and to verify the effectiveness of
this promise in the future. Of course, the promise is one of the essential
foundations of political communication. But in Gabon, there is an ocean between
speech and action; because speech is hardly ever followed by its practical
extension, that is to say, by acts.
In real countries, those in which the
rulers are accountable to the population, the obligation of results makes the
author of any political promise responsible for their commitment. It is not
enough for someone to have intentions; they must also undertake to show that they
are able to deliver.
Politicians exist through a program, a
promise. However, the promise should create an obligation between the
politician and the population; like a contract. There is therefore a form of
obligation, of a pact involving a future for the common good. But there is also
an ethical contract which is based on mutual trust.
Commitment is a duty. So when a
politician promises, they make a commitment, they anticipates a common future.
In Gabon, this trust, this contract between politicians and the population is
completely broken because politicians never keep their word. The Gabonese
people have no other choice than indignation, moral protest and mistrust.
Version française
Depuis 2009, le régime Ali Bongo n’y est pas allé
de main morte : 5000 logements sociaux par ans ; les universités d’Oyem,
Mouila et Port-Gentil ; les 3 ou 4 nouveaux barrages hydro-électriques ;
le nouvel aéroport de Libreville ; la baie des rois ; etc., etc. Tant
de promesses, mais sur le terrain : zéro !
Le sage nous prévient que la promesse
politique est souvent a prendre avec des pincettes car c’est une parole à
crédit. On vous demande de croire maintenant et de vérifier dans le futur l’effectivité
de cette promesse. Naturellement, la promesse est l’un des fondements essentiels
de la communication politique. Mais au Gabon, il y a un océan entre le discours
et les actes ; car la parole n’est presque jamais suivie de sa
prolongation pratique, c’est-à-dire d’actes.
Dans les vrais pays, ceux dans lesquels les
gouvernants rendent des comptes à la population, l’obligation de résultats rend
l’auteur de toute promesse politique, responsable de son engagement. Il ne vous
suffit pas d’avoir des intentions, on doit aussi entreprendre de montrer que l’on
soit en mesure de réaliser.
Les personnalités politiques existent par un
programme, une promesse. Or, la promesse devrait créer une obligation entre le
politicien et la population ; comme un contrat. Il y a donc une forme
d’obligation, de pacte impliquant un futur pour un bien commun. Mais il y a
aussi un contrat éthique qui a pour socle la confiance mutuelle
S’engager, c’est devoir. Ainsi, quand une
personnalité politique promet, elle s’engage, elle anticipe un avenir. Au
Gabon, cette confiance, ce contrat entre politiciens et la population est
totalement rompu car les politiciens ne tiennent jamais parole. Le peuple
Gabonais n’a d’autre choix que l’indignation, la protestation morale et la défiance.
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