THE CONSEQUENCES OF STATE VIOLENCE IN GABON ON THE CITIZENS OF MÉKAMBO! LES CONSÉQUENCES DE LA VIOLENCE D’ÉTAT AU GABON SUR LES CITOYENS DE MÉKAMBO!
English version
Gabon is currently experiencing
worrying spurts of violence in the locality of Mekambo, in Ogooué-Ivindo. This
situation has been caused by the refusal of the Ali Bongo regime to seriously
respond to the grievances of the populations and social groups of Mekambo,
complaining of the devastation of their plantations by elephants. It should be
noted that these plantations remain the only means of subsistence of these
populations.
In response, the Ali Bongo regime sent
the gendarmerie and the army to these populations on a punitive expedition.
These populations therefore suffered state violence that was not even hidden.
This state violence was made up of numerous arrests and humiliations; but more
importantly, this state violence has, as we see now, produced great resentment
among the populations. When people are cornered by a violent state, they can
only respond with violence; the results are what we now see!
The regime seems to view the Gabonese
population as its enemy. Indeed, there is not a single day when atrocities are
not perpetrated against the civilian populations of Mekambo. The toll is
constantly increasing, because the populations are now subjected to an
implacable repression: imprisonment on simple arbitrary denunciation,
interrogations under torture, etc. The mechanics of repression seem launched
and have already compromised any possibility of dialogue. Hatred for one
another is likely to worsen, with consequences one might anticipate.
Version française
Le Gabon connait en ce moment des soubresauts
inquiétants de violence dans la localité de Mekambo, dans l’Ogooué-Ivindo. Cette
situation a été occasionnée par le refus du régime Ali Bongo de répondre sérieusement
aux doléances des populations et groupes sociaux de Mekambo, se plaignant de la
dévastation de leurs plantations par les éléphants. Il faut signaler que ces
plantations restent le seul moyen de subsistance de ces populations.
En guise réponse, le régime Ali Bongo a envoyé
à ces populations la gendarmerie et l’armée, en expédition punitive. Ces
populations ont donc subi une violence d'État qui n’était même pas masquée. Cette
violence d’État était faite de nombreuses arrestations et humiliations ;
mais plus important encore, cette violence d’Etat a été comme on le constate
maintenant, productrices d'importants ressentiments dans les populations. Quand
les populations sont acculées par un État violent, elles ne peuvent répondre que
par la violence ; les résultats sont ceux que nous observons !
Le régime semble considérer la population
Gabonaise comme son ennemi. En effet, il n'y a pas un seul jour où des exactions
ne sont pas perpétrés contre les populations civiles de Mekambo. Le bilan
s'alourdit d’ailleurs sans cesse, car les populations sont soumises désormais à
une répression implacable : emprisonnement sur simple dénonciation lapidaire,
interrogatoires sous tortures, etc. La mécanique de répression semble emballée
et a déjà compromis toute possibilité de dialogue. La haine des uns contre les
autres risques de s’empirer, avec les conséquences que l’on pourrait anticiper.
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