GABON'S AMBASSADOR TO GREAT BRITAIN ATTACKS PRINCE HARRY AND MEGHAN MARKLE IN THEIR CONFLICT WITH THE BRITISH MONARCHY! L’AMBASSADRICE DU GABON EN GRANDE BRETAGNE S’EN PREND AU PRINCE HARRY ET À MEGHAN MARKLE, DANS LEUR CONFLIT AVEC LA MONARCHIE BRITANNIQUE!
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Traduction française
La plus nouvelle nation
du Commonwealth riposte aux affirmations faites dans le documentaire Netflix « Empire
2.0 d’Harry & Meghan
Le haut-commissaire du
Gabon au Royaume-Uni dit que ce pays est entré dans le Commonwealth l’année
dernière les yeux grands ouverts et qu’il est fier d’en être membre.
Par ROBERT FISK, RICHARD
PALMER, KAT HOPPS
Les critiques envers le
Commonwealth dans la série Netflix de Meghan et Harry ont fait des mécontents
parmi les résidents de la dernière nation à rejoindre l’organisation, qui ont jugé
« condescendants » la suggestion qu’ils sont « stupides » d’avoir
rejoint le Commonwealth. L’organisation était la réalisation dont était la plus
fière, la reine Elizabeth, mais elle est critiquée par les commentateurs de la
serie disant qu’il ne s’agit que de « l’Empire 2.0 ».
Répliquant à ces
critiques, la haute-commissaire du Gabon au Royaume-Uni, Aichatou Sanni Aoudou,
a déclaré: « Pour utiliser un mot que la grand-mère de Harry, la reine
Elizabeth II, aurait compris car étant locutrice courante de notre langue
officielle, nous sommes plus qu’un peu « déçus » - désappointés.
« Nous sommes une petite
nation, mais nous sommes fiers.
« Penser que nous nous
engagerions aveuglément pour être vassaux d’un autre empire, c’est suggérer que
nous sommes stupides. C’est pourquoi beaucoup au Gabon sentiraient de la condescendance
dans ces remarques.
« Nous sommes entrés dans
le Commonwealth l’année dernière les yeux grands ouverts. Nous l’avons fait
pour prendre notre place dans une confédération d’égaux, parce que nous voyons
la force dans la diversité et parce que nous reconnaissons que nous avons
beaucoup à apprendre des autres – et beaucoup à donner.
« C’est ce que représente
le Commonwealth et c’est pourquoi nous sommes fiers d’en être membres. »
Les trois premiers
épisodes du documentaire Netflix ont été regardés par environ deux millions de
personnes au Royaume-Uni depuis son lancement jeudi, y compris au palais de la famille
royale et au siège du Commonwealth à Londres.
Dans les deux endroits,
il y eut de l’étonnement du fait les Sussex aient utilisé des images de la
reine pour critiquer le rôle de la Grande-Bretagne dans le Commonwealth.
Le documentaire a montré
des images de la défunte monarque lors d’un sommet du Commonwealth en 2018 et un
enregistrement d’un de ses discours diffusé dans l’Empire britannique en 1947.
Le tout entrecoupé de
critiques de l’organisation par l’écrivain Afua Hirsch et l’universitaire
Kehinde Andrews, professeur d’études noires à l’Université de Birmingham.
Mme Hirsch a déclaré:
« J’appelle parfois le Commonwealth 'Empire 2.0' parce que c’est ce que
c’est. »
Le professeur Andrews,
qui a déjà affirmé que la famille royale était profondément ancrée dans le
racisme, a insisté sur le fait que le Commonwealth n’avait pas changé depuis
l’époque de l’Empire, ajoutant: « Si vous regardez les Noirs du Commonwealth,
eh bien, leurs conditions sont presque aussi mauvaises qu’il y a 50 ou 100
ans. »
Les sources royales
étaient exaspérées par le fait que Harry, selon les dires d’un critique,
« détruisait l’œuvre de vie de la Reine » en utilisant la critique du
Commonwealth dans sa série télévisée.
Un autre a déclaré : «
C’était étonnant. Cela a vraiment terni son héritage. »
Au siège du Commonwealth
à Londres, le personnel était perplexe quant à la raison pour laquelle Harry et
Meghan ont choisi que des critiques britanniques bien connus de l’organisation
et de la monarchie apparaîssent dans la série, au lieu de demander aux pays
membres pourquoi ils ont adhéré.
Et une source du
Commonwealth a contesté l’opinion qui a été avancée dans la série Netflix,
selon laquelle le Commonwealth perpétue l’Empire.
Il a déclaré:
« C’est très étrange, un point de vue historique qui semble ignorer
pourquoi nos divers États membres ont librement rejoint le Commonwealth en
fonction de leurs valeurs communes et de ce qu’ils gagnent par leur adhésion.
« Le nouveau Commonwealth
est dirigé par nos membres égaux et ce sont eux qui dirigent notre travail,
décident de nos priorités et bénéficient de nos succès. »
Le Queen’s Commonwealth
Trust, qui avait déjà eu l’honneur d’avoir Harry et Meghan comme président et
vice-président, a pris ses distances envers eux.
Chris Kelly, directeur
général du Trust, a déclaré: « Le Commonwealth est une association
bénévole qui soutient la paix, les droits de l’homme et la démocratie. Le
Queen’s Commonwealth Trust travaille dans tout le Commonwealth pour soutenir
les jeunes leaders qui transforment leurs communautés.
Et les experts disent que
la position de la Grande-Bretagne dans le monde et la politique étrangère du
Royaume-Uni ont été endommagées par l’implication du couple exilé dans la série
critiquant la monarchie et le Commonwealth, qui abrite 2,6 milliards de
personnes, soit un tiers de la population mondiale.
David Haigh, directeur
général de Brand Finance, qui mesure la valeur du soft power britannique, a
déclaré que cela nuirait temporairement à la réputation de la monarchie et du
Commonwealth aux États-Unis en particulier et a accusé le couple d’être « aigri ».
Mais il a insisté sur le
fait que le commerce et les liens de la Grande-Bretagne avec le Commonwealth
finiraient par s’améliorer après le Brexit, qu’Harry a également dénoncé dans
la série.
Parlant des Sussex, il a
déclaré: « Au départ, ils étaient extrêmement désireux d’être les
ambassadeurs de la Reine dans le Commonwealth. Je pense que c’était en fait
parce qu’il (Harry) y voyait une opportunité de passer plus de temps en
Afrique.
« Maintenant, ils
ressemblent à des aigris. Ils lui jettent des pierres. »
Il a ajouté que la
Grande-Bretagne et le Roi Charles devaient réinitialiser leurs relations avec
le Commonwealth.
M. Haigh a déclaré:
« Le Brexit nous donne l’occasion de le faire. Les actions de Harry et
Meghan ne sont pas utiles. C’est dommageable. Mais finalement, le Royaume-Uni
bénéficiera d’une amélioration des échanges commerciaux et des relations avec
les pays du Commonwealth, car quitter l’UE le permettra. Lorsque le Royaume-Uni
a rejoint l’UE en 1973, il a dû desserrer ces liens. »
Le Roi et sa famille
devraient visiter les pays du Commonwealth, en particulier les 14 royaumes
d’outre-mer où il est également monarque, l’année prochaine pour célébrer le
nouveau règne. Ils devraient également adopter de nouvelles approches après les
critiques de la tournée du prince William et de Kate dans les Caraïbes plus tôt
cette année.
Le Roi Charles, 74 ans,
et la Reine Camilla, 75 ans, ont juré de continuer normalement malgré les turbulences
causées par Harry et Meghan.
LE COMMINIQUÉ
DE AICHATOU SANNI AOUDOU
En tant que nouveau
membre du Commonwealth, le Gabon trouve surprenantes et condescendantes les
remarques désobligeantes du prince Harry et de Meghan Markle sur cette
organisation.
Pour utiliser un mot que
la grand-mère de Harry, la Reine Elizabeth II, aurait compris puisque locutrice
courante de notre langue officielle, nous sommes plus qu’un peu « déçus » – désappointés.
Nous sommes une petite
nation, mais nous sommes fières. Nous connaissons très bien les réalités de
l’exploitation impériale. Le Français que nous parlons est lui-même un héritage
du règne de Paris.
Mais nous sommes aussi
capables d’aller de l’avant.
Les entreprises françaises
sont accueillies ici depuis des décennies, pompant le pétrole et le gaz qui ont
fait prospérer l’économie de notre nouveau pays. La France y maintien des
centaines de ses soldats, notre position sur la côte ouest équatoriale de
l’Afrique nous donnant une importance stratégique dans une région confrontée au
fléau du terrorisme islamique militant.
Penser que nous nous
engagerions aveuglément pour être des vassaux d’un autre empire, c’est suggérer
que nous sommes stupides. C’est pourquoi beaucoup au Gabon sentiraient de la condescendance
dans ces remarques.
Nous sommes entrés dans
le Commonwealth l’an dernier les yeux grands ouverts. Nous l’avons fait pour
prendre notre place dans une confédération d’égaux, parce que nous voyons la
force dans la diversité et parce que nous reconnaissons que nous avons beaucoup
à apprendre des autres – et beaucoup à donner.
C’est ce que représente
le Commonwealth et c’est pourquoi nous sommes fiers d’en être membre.
Aichatou Sanni Aoudou, Haute-Commissaire du Gabon au Royaume-Uni
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