OUR INFRASTRUCTURE MAINTENANCE PROBLEM! NOTRE PROBLÊME D’ENTRETIEN DES INFRASTRUCTURES !
English version
Although on paper, on
the national budget the spending on road maintenance has increased over time, it
remains insufficient to cover the needs. Poorly maintained roads constrain
mobility, significantly raise vehicle operating costs, increase accident rates
and their associated human and property costs, and aggravate isolation,
poverty, poor health, and illiteracy in rural communities.
Nonetheless, not
many Gabonese have access to an all-season road system in cities or the
countryside. Road construction has not kept pace with urbanization; and
therefore road maintenance remains inadequate. This is, mainly, because of lack
of proper funding.
In other countries,
the steady path in the roads sector focuses on improving the availability of
funds for road maintenance and the capability to execute public works. These
countries have created special funds which provide ring-fenced revenues for
road maintenance, based on a user charge concept expressed through fuel levies
for example. Another area of interest has been in the formation of independent
Road Agencies with as their main target: executing and maintaining good roads
throughout the country.
According to a
World Bank reports, neglecting road maintenance at any stage often results in
spending 3 times or more when having to repair more serious problems down the
line. it is evident that maintenance culture is not widely propagated in Gabon,
as the authorities do not give it the proper attention.
To be successful,
the Gabonese authorities have to consider the following:
• Incorporation of maintenance into road
project and sector strategies
• Consideration of establishment a road fund
concept
• Expansion of toll roads network
• Investment in other forms of transportation
such as rail transport and integrated public transport system to reduce
congestion of the roads
Version française
Au Gabon
aujourd’hui plus que jamais, la route reste le mode dominant de transport de
passagers et de marchandises, dont le besoin augmente rapidement. Il est à
noter que le Gabon n’en fait pas assez pour assurer la durabilité des
infrastructures routières car il est évident que les routes gabonaises sont
affectées, à des degrés divers, par une détérioration prématurée à Libreville
ainsi que dans l’intérieur du pays.
Bien que sur
le papier, dans le budget national, les dépenses consacrées à l’entretien des
routes aient augmenté au fil du temps, elles restent insuffisantes pour couvrir
les besoins réels. Les routes mal entretenues limitent la mobilité, augmentent
considérablement les coûts d’exploitation des véhicules, augmentent les taux
d’accidents et les coûts humains et immobiliers associés, et aggravent
l’isolement, la pauvreté, la mauvaise santé et l’analphabétisme dans les
communautés rurales.
En conséquence,
peu de Gabonais ont accès à un réseau routier fiable en toutes saisons dans les
villes ou à la campagne. La construction de routes n’a pas suivi le rythme de l’urbanisation
; et l’entretien des routes reste donc insuffisant. Cela est
principalement dû au manque de financement adéquat.
Dans d’autres
pays, la trajectoire régulière dans le secteur routier se concentre sur
l’amélioration de la disponibilité des fonds pour l’entretien des routes et la
capacité d’exécuter des travaux publics. Ces pays ont créé des fonds spéciaux
qui fournissent des recettes réservées à l’entretien des routes, sur la base
d’un concept de frais d’utilisation exprimé par le biais de taxes sur les
carburants, par exemple. Un autre domaine d’intérêt a été la formation
d’agences routières indépendantes avec comme objectif principal l’exécution et
l’entretien de bonnes routes dans tout le pays.
Selon un
rapport de la Banque mondiale, négliger l’entretien des routes à n’importe quel
stade, entraîne souvent des dépenses 3 fois ou plus élevées lorsqu’il s’agira
de réparer des problèmes plus graves à l’avenir. Il est évident que la culture
de l’entretien n’est pas largement répandue au Gabon, car les autorités ne lui
accordent pas l’attention qu’elles méritent.
Pour réussir,
les autorités gabonaises devraient prendre en compte les éléments suivants :
• Intégration de l’entretien dans les projets
routiers et les stratégies sectorielles
• Examen de la création d’un concept efficace
de fonds routier
• Etablissement et extension d’un réseau
routier à péage
• Investissement dans d’autres formes de
transport telles que le transport ferroviaire et le système intégré de
transport public pour réduire la congestion des routes
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