PDG IS A POLITICAL CARICATURE! LES PDG EST UNE CARICATURE POLITIQUE !

 

 

English version

The PDG, this party-state since 1968, which has destroyed Gabon and is essentially responsible for the huge and incredible national waste that presents itself to us, is a caricature of a political party.

Having failed in everything and everywhere, for 54 years, the PDG today boils down to gesticulation instead of reflection. The level of the PDG's political discourse that we hear from the Agondjé stadium is simply distressing, coming for people who have been in power for 54 years.

The PDG's political offer is buried under a bunch of trivialities. This is not new, of course; except that Gabon is doing very badly and when a party in power for more than half a century comes to order the Gabonese to let it continue its work of destroying the country, the average citizen is entitled to expect to be presented with a serious and convincing political argument.

Dear readers, things cannot continue as they are in our country at this time. Our collective survival should be above our individual concerns and overcome the mound of our peculiar little indignations.

The house is burning and we quietly watch television thinking that a miracle will come to save us. In Gabon, the social revolts that follow one another are in the image of the country; they run in a loop to end up landing on our indifference and obviously on that of the PDG too.

History shows us that when it comes to development and progress, wisdom remains the best advisor. Instead of letting the PDG use distorting mirrors that confuse Gabonese and that we should break; let's ask the PDG how a micro-state like Qatar, which is less rich in absolute value than Gabon, managed to develop in less than 40 years?  It is this debate that we must force the PDG to have, not the ambient cacophony emanating from the Agondjé stadium.

 

 

Version française

Le PDG, ce parti-Etat depuis 1968, qui a détruit le Gabon et est essentiellement responsable de l’énorme et incroyable gâchis national qui se présente à nos yeux, est une caricature de parti politique.

Ayant échoué en tout et partout, depuis 54 ans, le PDG ne se résume aujourd’hui qu’à faire de la gesticulation en lieu et place de la réflexion. Le niveau du discours politique du PDG que l’on entend depuis le stade d’Agondjé est simplement affligeant, pour des gens qui sont au pouvoir depuis 54 ans.

L’offre politique du PDG s’enfouit sous un tas de futilités. Ce n’est pas nouveau, certes ; sauf que le Gabon va très mal et quand un parti au pouvoir depuis plus d’un demi-siècle vient ordonner aux Gabonais de lui laisser continuer son travail de destruction du pays, le citoyen moyen est en droit de s’attendre à ce qu’on lui présente un argument politique sérieux et convainquant.

Chers lecteurs, les choses ne peuvent continuer telles qu’elles se déroulent dans notre pays en ce moment. Notre survie collective devrait se placer au-dessus de nos préoccupations individuelles et surmonter le monticule de nos petites indignations particulières.

La maison brûle et nous regardons tranquillement la télévision en pensent qu’un miracle viendra nous sauver. Au Gabon, les révoltes sociales qui se succèdent, sont à l’image du pays ; elles tournent en boucle pour finir par atterrir sur notre indifférence et sur évidement celle du PDG aussi.

L’histoire nous prouve qu’en matière de développement et de progrès, la sagesse reste la meilleure conseillère. Au lieu de laisser le PDG utiliser des miroirs déformants qui embrouillent les Gabonais et que nous devrions briser ; posons au PDG la question de savoir comment un micro Etat comme le Qatar, qui est moins riche en valeur absolue que le Gabon, est parvenu à se développer en moins de 40 ans ?  C’est ce débat que nous devons forcer le PDG à avoir, et non la cacophonie ambiante émanant du stade d’Agondjé.